Zahi Hawass
"L'arrêt de la coopération avec le musée du Louvre n'a pas de relation avec le résultat de l'élection à l'Unesco pour laquelle le ministre de la Culture Farouk Hosni était candidat", a déclaré dans un communiqué le secrétaire général du Conseil supérieur des antiquités, Zahi Hawass.
Hawass, qui avait annoncé mercredi l'arrêt de cette coopération dans le domaine archéologique, a indiqué que le contentieux sur la restitution des oeuvres "remonte à janvier dernier, soit huit mois avant que l'élection à l'Unesco ait lieu".
L'annonce mercredi de la décision égyptienne de cesser de coopérer avec le musée français est intervenue dans un climat marqué par la déception de l'Egypte après l'échec de M. Hosni à la direction de l'Unesco.
La presse égyptienne avait mis en cause la vive campagne contre le candidat du Caire menée par des intellectuels français comme le philosophe Bernard-Henri Lévy, et s'était interrogée sur le soutien de Paris au ministre égyptien.
Des responsables du ministère de la Culture égyptien avaient récemment laissé entrevoir, en privé, des conséquences possibles dans le domaine culturel.
Le Caire demande au Louvre la restitution de cinq éléments de fresques trouvées dans une tombe de l'ère pharaonique près de Louxor, affirmant qu'elles avaient été volées.
Le ministre français de la Culture, Frédéric Mitterrand, a réagi mercredi en se disant "prêt" à restituer "sans délai" ces pièces s'il s'avérait que les doutes sur la légalité de leur sortie d'Egypte étaient fondés.
Le communiqué égyptien souligne par ailleurs que ce n'est "pas la première fois" que l'Egypte interrompt sa coopération avec un musée étranger en raison de contentieux sur des oeuvres égyptiennes.
Un décision en ce sens a déjà été prise en 2006 pour le St. Louis Art Museum, aux Etats-Unis, au sujet d'un masque pharaonique. L'Ashmolean Museum d'Oxford (Grande-Bretagne) et le Musée Royal d'Art et Histoire de Bruxelles ont également été visés par des mesures identiques, rappelle le communiqué.
"De plus, les experts étrangers se voient aussi interdire de travailler en Egypte s'il s'avère qu'ils sont impliqués dans l'achat d'antiquités volées", ajoute le texte.
Hawass, qui avait annoncé mercredi l'arrêt de cette coopération dans le domaine archéologique, a indiqué que le contentieux sur la restitution des oeuvres "remonte à janvier dernier, soit huit mois avant que l'élection à l'Unesco ait lieu".
L'annonce mercredi de la décision égyptienne de cesser de coopérer avec le musée français est intervenue dans un climat marqué par la déception de l'Egypte après l'échec de M. Hosni à la direction de l'Unesco.
La presse égyptienne avait mis en cause la vive campagne contre le candidat du Caire menée par des intellectuels français comme le philosophe Bernard-Henri Lévy, et s'était interrogée sur le soutien de Paris au ministre égyptien.
Des responsables du ministère de la Culture égyptien avaient récemment laissé entrevoir, en privé, des conséquences possibles dans le domaine culturel.
Le Caire demande au Louvre la restitution de cinq éléments de fresques trouvées dans une tombe de l'ère pharaonique près de Louxor, affirmant qu'elles avaient été volées.
Le ministre français de la Culture, Frédéric Mitterrand, a réagi mercredi en se disant "prêt" à restituer "sans délai" ces pièces s'il s'avérait que les doutes sur la légalité de leur sortie d'Egypte étaient fondés.
Le communiqué égyptien souligne par ailleurs que ce n'est "pas la première fois" que l'Egypte interrompt sa coopération avec un musée étranger en raison de contentieux sur des oeuvres égyptiennes.
Un décision en ce sens a déjà été prise en 2006 pour le St. Louis Art Museum, aux Etats-Unis, au sujet d'un masque pharaonique. L'Ashmolean Museum d'Oxford (Grande-Bretagne) et le Musée Royal d'Art et Histoire de Bruxelles ont également été visés par des mesures identiques, rappelle le communiqué.
"De plus, les experts étrangers se voient aussi interdire de travailler en Egypte s'il s'avère qu'ils sont impliqués dans l'achat d'antiquités volées", ajoute le texte.