« Je condamne le meurtre de Godofredo Linao », a déclaré le Directeur général, qui a ajouté : « Les journalistes philippins payent un prix intolérable afin d’exercer le droit de l’homme fondamental qu’est la liberté d’expression et informer les citoyens philippins des événements qui affectent leur société. J’appelle les autorités du pays à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour traduire en justice les auteurs de ce crime odieux contre la démocratie et contre la société philippine tout entière. »
Selon le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ), deux hommes non-identifiés auraient tiré dans le dos de Godofredo Linao alors qu’il se rendait au siège de Radyo Natin, où il travaillait en tant que commentateur, dans la province de Surigao del Sol au sud de l’île de Mindanao.
Interrogé par l’Associated Press, Mario Alviso, directeur et propriétaire de la station de radio, a avoué que ce sont probablement ses émissions à caractère politique qui ont coûté la vie au journaliste. M. Linao était également actif en politique locale et allait se porter candidat aux élections de 2010.
Selon l’Institut International de la Presse (IPI), quatre autres journalistes ont été tués aux Philippines cette année.
Selon le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ), deux hommes non-identifiés auraient tiré dans le dos de Godofredo Linao alors qu’il se rendait au siège de Radyo Natin, où il travaillait en tant que commentateur, dans la province de Surigao del Sol au sud de l’île de Mindanao.
Interrogé par l’Associated Press, Mario Alviso, directeur et propriétaire de la station de radio, a avoué que ce sont probablement ses émissions à caractère politique qui ont coûté la vie au journaliste. M. Linao était également actif en politique locale et allait se porter candidat aux élections de 2010.
Selon l’Institut International de la Presse (IPI), quatre autres journalistes ont été tués aux Philippines cette année.
L’UNESCO est le seul organisme des Nations Unies dont la mission consiste à défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. En vertu de l’Article premier de son Acte constitutif, l’Organisation est tenue « d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue, ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples. » À ces fins, elle doit « favorise[r] la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses ; elle recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image. »