Que ce soit pour des opéras, comme la Damnation de Faust de Berlioz au Met de New York, La Carrière du libertin de Stravinsky à Bruxelles, ou le ballet Eonnagata, créé récemment à Londres, le scénario est partout le même. Et il se répète cette semaine à Montréal, à quelques jours du lever du rideau sur le Dragon bleu au TNM.
Peu importe le nombre de supplémentaires qu’on a pu arracher à l’horaire dément de Lepage, la demande de billets est toujours plus grande que l’offre.
Imagination pure
La secte n’est donc pas composée des gens qui, partout dans le monde, ont entendu parler de ce dramaturge Québécois (de Québec), qui a réinventé les arts traditionnels de la scène (monologue, théâtre, opéra, ballet) en y greffant des doses libérales de technologie moderne et d’imagination pure. La secte est plutôt composée de ceux, beaucoup moins nombreux, qui ont eu la chance d’apprécier son travail en personne, de Sydney à Pékin, de Moscou à Ottawa.
En fait, l’envergure de la réputation de Robert Lepage (et de sa compagnie de création, Ex Machina) est telle qu’il a maintenant accédé au statut le plus élevé qui soit pour un artiste, celui de destination touristique.
Des gens qui ne sont pas des parieurs se rendent à Las Vegas pour y voir Kà, l’extravagante fresque «ninja» qu’il a créée pour le Cirque du Soleil.
Le maire de Québec, Régis Lebaume, a bousculé le conseil municipal il y a deux semaines pour s’assurer que le Moulin à images sera projeté pour les cinq prochains étés sur les grands silos des entrepôts à grain du vieux port, un attire-touriste infaillible dans la Vieille Capitale.
En ce moment, pas moins de 11 projets différents conçus par Robert Lepage et produits par Ex Machina sillonnent la planète.
Festival trans-Amériques
Le Dragon bleu est à l’affiche du TNM du 21 avril au 29 mai. Si vous n’avez pas de billet (et ne connaissez personne sur le marché noir), la prochaine séance initiatique à la secte des fans de visu de Robert Lepage se tiendra du 2 au 4 juin, pendant le festival Trans-Amérique avec Eonnagata, la vie du chevalier d’Éon, escrimeur, travesti, espion.
Lepage lui-même y danse, avec la danseuse étoile Sylvie Guillem et le chorégraphe de l’heure à Londres ces temps-ci, Russell Maliphant. Trois soirs seulement... De quoi songer à devenir scalper.
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Le Dragon bleu, au Théâtre du Nouveau Monde, du 21 avril au 29 mai.
Peu importe le nombre de supplémentaires qu’on a pu arracher à l’horaire dément de Lepage, la demande de billets est toujours plus grande que l’offre.
Imagination pure
La secte n’est donc pas composée des gens qui, partout dans le monde, ont entendu parler de ce dramaturge Québécois (de Québec), qui a réinventé les arts traditionnels de la scène (monologue, théâtre, opéra, ballet) en y greffant des doses libérales de technologie moderne et d’imagination pure. La secte est plutôt composée de ceux, beaucoup moins nombreux, qui ont eu la chance d’apprécier son travail en personne, de Sydney à Pékin, de Moscou à Ottawa.
En fait, l’envergure de la réputation de Robert Lepage (et de sa compagnie de création, Ex Machina) est telle qu’il a maintenant accédé au statut le plus élevé qui soit pour un artiste, celui de destination touristique.
Des gens qui ne sont pas des parieurs se rendent à Las Vegas pour y voir Kà, l’extravagante fresque «ninja» qu’il a créée pour le Cirque du Soleil.
Le maire de Québec, Régis Lebaume, a bousculé le conseil municipal il y a deux semaines pour s’assurer que le Moulin à images sera projeté pour les cinq prochains étés sur les grands silos des entrepôts à grain du vieux port, un attire-touriste infaillible dans la Vieille Capitale.
En ce moment, pas moins de 11 projets différents conçus par Robert Lepage et produits par Ex Machina sillonnent la planète.
Festival trans-Amériques
Le Dragon bleu est à l’affiche du TNM du 21 avril au 29 mai. Si vous n’avez pas de billet (et ne connaissez personne sur le marché noir), la prochaine séance initiatique à la secte des fans de visu de Robert Lepage se tiendra du 2 au 4 juin, pendant le festival Trans-Amérique avec Eonnagata, la vie du chevalier d’Éon, escrimeur, travesti, espion.
Lepage lui-même y danse, avec la danseuse étoile Sylvie Guillem et le chorégraphe de l’heure à Londres ces temps-ci, Russell Maliphant. Trois soirs seulement... De quoi songer à devenir scalper.
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Le Dragon bleu, au Théâtre du Nouveau Monde, du 21 avril au 29 mai.