La décision du PDG de demander un réexamen en profondeur des accords avec la France, est significative dans la mesure où se parti détient une majorité écrasante à l'Assemblée Nationale.
Elle intervient dans un contexte de relations déjà tendues entre les deux pays.
Tout part d'une diffusion par France 2, télévision publique, en 2008 d'un reportage sur le patrimoine immobilier en France du président Omar Bongo Ondimba.
L'affaire révélée à la fin du mois dernier, par la presse française de la saisie en France des comptes bancaires du chef de l'Etat gabonais après, sa condamnation à rembourser plus de 457 000 euros versés par un ressortissant français pour faire libérer son père détenu au Gabon en 1996, n'a fait qu'envenimer les choses.
Il n'en fallait pas plus pour que le gouvernement gabonais parle d'une entreprise de déstabilisation, et que la presse officielle notamment, dénonce une opération médiatique bien orchestrée, et qui répond à la politique du président Omar Bongo Ondimba de multilatéraliser le partenariat et de ne plus privilégier la France et les entreprises francaises.
L'appel du Parti Démocratique gabonais est assez flou, même si des responsables affirment que cette révision pourrait concerner tous les accords y compris ceux de défense.
Le ministère français des affaires étrangères, que nous avons contacté au téléphone se refuse pour l'instant à tout commentaire.
Rappelons que la France reste néanmoins le premier bailleurs de fonds bilatéral du Gabon, avec une coopération qui touche essentiellement l'Etat et d'autres institutions para-publiques, mais aussi et de plus en plus, la société civile et les collectivités territoriales.
Elle intervient dans un contexte de relations déjà tendues entre les deux pays.
Tout part d'une diffusion par France 2, télévision publique, en 2008 d'un reportage sur le patrimoine immobilier en France du président Omar Bongo Ondimba.
L'affaire révélée à la fin du mois dernier, par la presse française de la saisie en France des comptes bancaires du chef de l'Etat gabonais après, sa condamnation à rembourser plus de 457 000 euros versés par un ressortissant français pour faire libérer son père détenu au Gabon en 1996, n'a fait qu'envenimer les choses.
Il n'en fallait pas plus pour que le gouvernement gabonais parle d'une entreprise de déstabilisation, et que la presse officielle notamment, dénonce une opération médiatique bien orchestrée, et qui répond à la politique du président Omar Bongo Ondimba de multilatéraliser le partenariat et de ne plus privilégier la France et les entreprises francaises.
L'appel du Parti Démocratique gabonais est assez flou, même si des responsables affirment que cette révision pourrait concerner tous les accords y compris ceux de défense.
Le ministère français des affaires étrangères, que nous avons contacté au téléphone se refuse pour l'instant à tout commentaire.
Rappelons que la France reste néanmoins le premier bailleurs de fonds bilatéral du Gabon, avec une coopération qui touche essentiellement l'Etat et d'autres institutions para-publiques, mais aussi et de plus en plus, la société civile et les collectivités territoriales.