
"Par respect pour les administrateurs du Monde, Orange a accepté, comme le Nouvel Observateur, que son offre soit maintenue jusqu?à la réunion du Conseil de surveillance du Monde qui se tient ce lundi 28 juin 2010", indique Orange-France Télécom dans un communiqué.
La Société des Rédacteurs du Monde (SRM) s'est prononcée vendredi à 90,84% en faveur de l'offre de reprise du trio d'hommes d'affaires Pierre Bergé-Xavier Niel-Matthieu Pigasse ("BNP"), mais la décision finale incombe au Conseil de surveillance du groupe.
"Toutefois, Orange et le Nouvel Observateur sont convenus de retirer leur proposition à l'issue de ce Conseil, et quelle que soit la décision qui sera prise, comme ils s?y étaient engagés dans le cas d'un vote défavorable de la Société des rédacteurs du Monde", ajoute le groupe.
"On maintient notre offre jusqu'au vote car on respecte la gouvernance du Monde. Mais comme on s'y était engagé, on ne va pas forcer une proposition contre l'avis des journalistes", a expliqué à l'AFP une porte-parole du groupe de téléphonie, précisant que cette décision avait été prise en accord avec leur associé, le groupe espagnol Prisa.
France Télécom avait fait une proposition de reprise avec le patron du Nouvel Observateur Claude Perdriel et Prisa qui détient 15% du journal. M. Perdriel a martelé tout au long du processus d'offre de reprise, qu'il se retirerait quoi qu'il advienne, dés lors que la rédaction ne votait pas pour son projet.
L'annonce vendredi soir qu'il maintenait son offre malgré le raz-de-marée en faveur de l'offre concurrente avait surpris. Dans l'entourage de Claude Perdriel, on précisait que ce dernier préférait annoncer lui-même au Conseil de surveillance le retrait de sa candidature.
L'incertitude demeure toutefois sur l'issue du vote par le Conseil de Surveillance. L'offre "BNP" pourrait ne pas réunir les 11 voix sur 20 nécessaires à l'approbation totale. Un report du vote est encore possible jusqu'au 1er juillet, un conseil de surveillance étant déjà prévu ce jour-là.
Une fois le repreneur choisi, celui-ci devra avancer 10 millions d'euros pour pallier les difficultés de trésorerie du groupe de presse et engager aussitôt des négociations exclusives sur la recapitalisation qui se conclueraient à la fin de l'été.
La Société des Rédacteurs du Monde (SRM) s'est prononcée vendredi à 90,84% en faveur de l'offre de reprise du trio d'hommes d'affaires Pierre Bergé-Xavier Niel-Matthieu Pigasse ("BNP"), mais la décision finale incombe au Conseil de surveillance du groupe.
"Toutefois, Orange et le Nouvel Observateur sont convenus de retirer leur proposition à l'issue de ce Conseil, et quelle que soit la décision qui sera prise, comme ils s?y étaient engagés dans le cas d'un vote défavorable de la Société des rédacteurs du Monde", ajoute le groupe.
"On maintient notre offre jusqu'au vote car on respecte la gouvernance du Monde. Mais comme on s'y était engagé, on ne va pas forcer une proposition contre l'avis des journalistes", a expliqué à l'AFP une porte-parole du groupe de téléphonie, précisant que cette décision avait été prise en accord avec leur associé, le groupe espagnol Prisa.
France Télécom avait fait une proposition de reprise avec le patron du Nouvel Observateur Claude Perdriel et Prisa qui détient 15% du journal. M. Perdriel a martelé tout au long du processus d'offre de reprise, qu'il se retirerait quoi qu'il advienne, dés lors que la rédaction ne votait pas pour son projet.
L'annonce vendredi soir qu'il maintenait son offre malgré le raz-de-marée en faveur de l'offre concurrente avait surpris. Dans l'entourage de Claude Perdriel, on précisait que ce dernier préférait annoncer lui-même au Conseil de surveillance le retrait de sa candidature.
L'incertitude demeure toutefois sur l'issue du vote par le Conseil de Surveillance. L'offre "BNP" pourrait ne pas réunir les 11 voix sur 20 nécessaires à l'approbation totale. Un report du vote est encore possible jusqu'au 1er juillet, un conseil de surveillance étant déjà prévu ce jour-là.
Une fois le repreneur choisi, celui-ci devra avancer 10 millions d'euros pour pallier les difficultés de trésorerie du groupe de presse et engager aussitôt des négociations exclusives sur la recapitalisation qui se conclueraient à la fin de l'été.