
Ce projet entre dans le cadre de la réorganisation des musées de la ville en vue de Marseille Provence 2013, autour de trois grands chantiers: la réouverture du château Borély, transformé en Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode; la rénovation du Musée des Beaux-Arts au Palais Longchamp; l'exposition de collections "uniques au monde" (vaisseaux grecs, sépultures paléo-chrétiennes) au Musée d'Histoire.
Après rénovation et extension, ce dernier aura triplé sa surface, se déployant sur plus de 6.000 mètres carrés, "telle une conque", autour du site archéologique du Port antique. Cet ensemble de vestiges de l'époque grecque, situé à deux pas de la Canebière, avait déjà été partiellement rénové en 2009.
Le musée s'appuiera "sur des témoignages matériels exceptionnels" pour faire le récit de l'histoire de la cité phocéenne.
Il sera doté d'un parcours d'exposition de 3.500 m2 racontant plus de 2.600 ans en 13 étapes, avec la navigation comme fil rouge, ainsi que d'espaces d'exposition temporaire, d'un centre de documentation, d'un cabinet d'arts graphiques, d'ateliers pédagogiques, d'un auditorium et d'une boutique.
Quelque 228 sarcophages et amphores funéraires découverts lors d'autres fouilles autour du port rejoindront le musée, ainsi qu'une reproduction de la grotte Cosquer -grotte sous-marine située dans les calanques près de Marseille, abritant de nombreuses peintures et fermée au public- qui fera remonter les visiteurs plus de 20.000 ans avant notre ère.
Le site de 9.000 mètres carrés du Port antique, qui s'appelait "Jardin des Vestiges" jusqu'en 2009, a été découvert à la fin des années 1960 à l'occasion de la construction d'un centre commercial derrière le Vieux-Port. Il a été ouvert au public dans le cadre du Musée d'Histoire après des fouilles menées de 1967 à 1983.
Celles-ci avaient notamment mis au jour une flotte de vaisseaux grecs qui, après avoir dormi dans les réserves du musée, sont en cours de restauration pour être enfin exposés. Seule l'épave d'un navire de commerce romain du début du IIIe siècle, long de 23 mètres, est actuellement visible dans le Musée d'Histoire dont le Port antique constitue une première salle à ciel ouvert.
Ces découvertes avaient donné des bases à la légende qui fait remonter la fondation de Marseille à une histoire d'amour entre Protis, marin phocéen, et Gyptis, une princesse ligure.
Après rénovation et extension, ce dernier aura triplé sa surface, se déployant sur plus de 6.000 mètres carrés, "telle une conque", autour du site archéologique du Port antique. Cet ensemble de vestiges de l'époque grecque, situé à deux pas de la Canebière, avait déjà été partiellement rénové en 2009.
Le musée s'appuiera "sur des témoignages matériels exceptionnels" pour faire le récit de l'histoire de la cité phocéenne.
Il sera doté d'un parcours d'exposition de 3.500 m2 racontant plus de 2.600 ans en 13 étapes, avec la navigation comme fil rouge, ainsi que d'espaces d'exposition temporaire, d'un centre de documentation, d'un cabinet d'arts graphiques, d'ateliers pédagogiques, d'un auditorium et d'une boutique.
Quelque 228 sarcophages et amphores funéraires découverts lors d'autres fouilles autour du port rejoindront le musée, ainsi qu'une reproduction de la grotte Cosquer -grotte sous-marine située dans les calanques près de Marseille, abritant de nombreuses peintures et fermée au public- qui fera remonter les visiteurs plus de 20.000 ans avant notre ère.
Le site de 9.000 mètres carrés du Port antique, qui s'appelait "Jardin des Vestiges" jusqu'en 2009, a été découvert à la fin des années 1960 à l'occasion de la construction d'un centre commercial derrière le Vieux-Port. Il a été ouvert au public dans le cadre du Musée d'Histoire après des fouilles menées de 1967 à 1983.
Celles-ci avaient notamment mis au jour une flotte de vaisseaux grecs qui, après avoir dormi dans les réserves du musée, sont en cours de restauration pour être enfin exposés. Seule l'épave d'un navire de commerce romain du début du IIIe siècle, long de 23 mètres, est actuellement visible dans le Musée d'Histoire dont le Port antique constitue une première salle à ciel ouvert.
Ces découvertes avaient donné des bases à la légende qui fait remonter la fondation de Marseille à une histoire d'amour entre Protis, marin phocéen, et Gyptis, une princesse ligure.