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Hébergée dans les locaux de l'ancienne filature des frères Schlumpf, qui l'ont constituée secrètement pendant une trentaine d'années, cette collection a été classée "monument historique" par le Conseil d'Etat en 1978 afin d'éviter sa dispersion après la faillite des deux industriels. Elle se présente aujourd'hui comme le plus grand musée de l'automobile du monde.
Chaque année, plus de 200.000 personnes viennent visiter la fameuse collection Schlumpf avec ses modèles les plus célèbres, les deux Bugatti Royale dont le célèbre Coupé Napoléon, les 124 autres Bugatti, des Ferrari, des Maserati, des Mercedes ou des Hispano-Suiza exposés sur 25.000 m2. Des espaces sont réservés aux amateurs de sensations fortes qui peuvent s'installer dans une Talbot de compétition, faire des tonneaux, démarrer à la manivelle ou piloter un bolide aux 24 heures du Mans à bord de simulateurs de conduite diffusant bruitages, odeurs et images.
Le musée visité par le Premier ministre est le fruit d'un conflit social très violent dans les années 1970, alors que l'industrie textile décline.
En 1976, Fritz et Hans Schlumpf cèdent leurs usines, la filature licencie et le conflit éclate. Les frères se réfugient en Suisse.
En mars 1977, des syndicalistes pénètrent dans le "musée" secret et découvrent avec stupéfaction la précieuse collection. Ils occupent pendant deux ans le site rebaptisé "Musée des travailleurs".
Après son classement en monument historique, la collection a été vendue en 1981 à l'association du Musée national de l'automobile, formée par des collectivités publiques et des partenaires privés.
Chaque année, plus de 200.000 personnes viennent visiter la fameuse collection Schlumpf avec ses modèles les plus célèbres, les deux Bugatti Royale dont le célèbre Coupé Napoléon, les 124 autres Bugatti, des Ferrari, des Maserati, des Mercedes ou des Hispano-Suiza exposés sur 25.000 m2. Des espaces sont réservés aux amateurs de sensations fortes qui peuvent s'installer dans une Talbot de compétition, faire des tonneaux, démarrer à la manivelle ou piloter un bolide aux 24 heures du Mans à bord de simulateurs de conduite diffusant bruitages, odeurs et images.
Le musée visité par le Premier ministre est le fruit d'un conflit social très violent dans les années 1970, alors que l'industrie textile décline.
En 1976, Fritz et Hans Schlumpf cèdent leurs usines, la filature licencie et le conflit éclate. Les frères se réfugient en Suisse.
En mars 1977, des syndicalistes pénètrent dans le "musée" secret et découvrent avec stupéfaction la précieuse collection. Ils occupent pendant deux ans le site rebaptisé "Musée des travailleurs".
Après son classement en monument historique, la collection a été vendue en 1981 à l'association du Musée national de l'automobile, formée par des collectivités publiques et des partenaires privés.
