Les neuf membres de ce collectif créé en 2002 ont pris possession de la petite salle du Théâtre national de la Colline jusqu'au 31 octobre. Le public est disposé de part et d'autre d'un plateau central, comme pour "Notre terreur", leur premier spectacle -- autour de la chute de Robespierre -- créé cette année également dans le cadre du Festival d'automne.
"Le Père Tralalère", qui sera également donné au Théâtre du Nord à Lille du 5 au 15 novembre, a pour sa part été créé fin 2007 et a contribué à établir une certaine réputation au collectif et à son metteur en scène, qui alternent pièces écrites et créations collectives.
Une famille (un père, un fils), leur amis et un subordonné du père sont assis, à l'occasion du mariage de la fille, autour de quatre tables disposées en carré. "Tout va bien, comme au début d'une pièce de théâtre classique, puis tout va aller de moins en moins bien comme dans une pièce de théâtre classique", commente dans une note d'intention Sylvain Creuzevault.
Le père accapare l'attention avec des phrases convenues, mais finit étouffé avec une dérisoire couronne de carton sur la tête.
Les repas familiaux qui se succèdent après la noce tournent à l'incompréhension, à la tragédie. Des questions d'argent surgissent. Le père ne comprend pas les poèmes écrits par son fils. Le désir non satisfait d'avoir des enfants apparaît chez les mariés, alors qu'un couple d'amis invités est présent avec chaque fois la femme enceinte.
On en vient aux mains, le sang coule, le repas devient rituel de malentendus et de cruauté. Tout comme dans "Notre terreur", on peut trouver que Sylvain Creuzevault se complaît un peu trop dans les flots d'hémoglobines et l'exhibition de corps dénudés. Mais autour d'un canevas bien précis, les comédiens improvisent avec naturel, un certain bonheur et parfois de l'humour.
"Le Père Tralalère", qui sera également donné au Théâtre du Nord à Lille du 5 au 15 novembre, a pour sa part été créé fin 2007 et a contribué à établir une certaine réputation au collectif et à son metteur en scène, qui alternent pièces écrites et créations collectives.
Une famille (un père, un fils), leur amis et un subordonné du père sont assis, à l'occasion du mariage de la fille, autour de quatre tables disposées en carré. "Tout va bien, comme au début d'une pièce de théâtre classique, puis tout va aller de moins en moins bien comme dans une pièce de théâtre classique", commente dans une note d'intention Sylvain Creuzevault.
Le père accapare l'attention avec des phrases convenues, mais finit étouffé avec une dérisoire couronne de carton sur la tête.
Les repas familiaux qui se succèdent après la noce tournent à l'incompréhension, à la tragédie. Des questions d'argent surgissent. Le père ne comprend pas les poèmes écrits par son fils. Le désir non satisfait d'avoir des enfants apparaît chez les mariés, alors qu'un couple d'amis invités est présent avec chaque fois la femme enceinte.
On en vient aux mains, le sang coule, le repas devient rituel de malentendus et de cruauté. Tout comme dans "Notre terreur", on peut trouver que Sylvain Creuzevault se complaît un peu trop dans les flots d'hémoglobines et l'exhibition de corps dénudés. Mais autour d'un canevas bien précis, les comédiens improvisent avec naturel, un certain bonheur et parfois de l'humour.