Hassan Nasrallah
"N'importe quel appel au boycott du tribunal est une tentative délibérée d'entrave à la justice", a indiqué à l'AFP une porte-parole du Tribunal spécial pour le Liban (TSL).
"Le TSL continuera de compter sur la pleine coopération du gouvernement libanais et le soutien de la communauté internationale pour remplir son mandat", a-t-elle ajouté.
Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah avait plus tô t dans la journée exhorté les Libanais à boycotter le TSL, affirmant que toute coopération avec ses enquêteurs serait une "agression" contre le mouvement chiite.
Il s'était exprimé au lendemain d'un incident impliquant des enquêteurs du TSL qui se sont vu empêcher mercredi l'accès à des dossiers dans une clinique gynécologique de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, après une altercation avec des femmes.
Deux enquêteurs avaient demandé des renseignements sur des patientes à la responsable de la clinique et s'apprêtaient à quitter les lieux quand une trentaine de femmes s'en étaient pris à eux.
M. Nasrallah avait affirmé que cet épisode l'a conduit à s'exprimer sur "le comportement des enquêteurs du bureau du procureur général du tribunal".
"Nous avons atteint un point sensible et très dangereux qui touche à notre honneur et amour propre, et cela requiert de nous une position différente", avait dit le chef du puissant parti chiite lors d'une allocution diffusée par la chaîne Al-Manar du Hezbollah.
Le TSL a été mis en place par l'ONU pour enquêter sur l'attentat au cours duquel Rafic Hariri et 22 autres personnes avaient trouvé la mort à Beyrouth le 14 février 2005.
Un bras de fer oppose le camp de Saad Hariri, Premier ministre et fils de Rafic, à celui du Hezbollah, qui accuse le TSL d'être "politisé" et d'avoir basé son enquête sur de faux témoignages.
Le mouvement chiite s'attend à ce que le TSL accuse des membres du parti d'implication dans le meurtre de Rafic Hariri.
"Le TSL continuera de compter sur la pleine coopération du gouvernement libanais et le soutien de la communauté internationale pour remplir son mandat", a-t-elle ajouté.
Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah avait plus tô t dans la journée exhorté les Libanais à boycotter le TSL, affirmant que toute coopération avec ses enquêteurs serait une "agression" contre le mouvement chiite.
Il s'était exprimé au lendemain d'un incident impliquant des enquêteurs du TSL qui se sont vu empêcher mercredi l'accès à des dossiers dans une clinique gynécologique de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, après une altercation avec des femmes.
Deux enquêteurs avaient demandé des renseignements sur des patientes à la responsable de la clinique et s'apprêtaient à quitter les lieux quand une trentaine de femmes s'en étaient pris à eux.
M. Nasrallah avait affirmé que cet épisode l'a conduit à s'exprimer sur "le comportement des enquêteurs du bureau du procureur général du tribunal".
"Nous avons atteint un point sensible et très dangereux qui touche à notre honneur et amour propre, et cela requiert de nous une position différente", avait dit le chef du puissant parti chiite lors d'une allocution diffusée par la chaîne Al-Manar du Hezbollah.
Le TSL a été mis en place par l'ONU pour enquêter sur l'attentat au cours duquel Rafic Hariri et 22 autres personnes avaient trouvé la mort à Beyrouth le 14 février 2005.
Un bras de fer oppose le camp de Saad Hariri, Premier ministre et fils de Rafic, à celui du Hezbollah, qui accuse le TSL d'être "politisé" et d'avoir basé son enquête sur de faux témoignages.
Le mouvement chiite s'attend à ce que le TSL accuse des membres du parti d'implication dans le meurtre de Rafic Hariri.