Dans ce texte, tiré de la pièce de théâtre "Le Tigre bleu de l'Euphrate" (2002) et donné à commenter aux épreuves écrites du bac de français vendredi, Alexandre le Grand parle à la mort et raconte une dernière fois sa vie.
"Il évoque notamment la rencontre qu'il a faite avec un animal imaginaire et mythologique: le tigre bleu. Dans ces terres de Mésopotamie où coulent deux fleuves, le Tigre et l'Euphrate, le félin et le fleuve ont le même nom, oui", souligne l'écrivain dans un communiqué transmis par sa maison d'édition Actes Sud.
"La poésie invite, à travers des jeux d'échos, des métaphores, des associations d'idées, à développer l'imaginaire et l'émotion", ajoute le lauréat du prix Goncourt 2004 pour "Le soleil des Scorta".
Vendredi après-midi, les lycéens ont déversé leurs plaintes sur Twitter, craignant avoir mal compris le texte. Ce tigre bleu, est-il un félin ou un fleuve? Beaucoup ont commenté le texte en évoquant un félin, mais le regrettaient après coup, persuadés qu'il s'agissait en fait d'un fleuve.
"Après quatre heures d'épreuve et des semaines de révision, les bacheliers se sont angoissés et défoulés sur les réseaux sociaux", écrit Laurent Gaudé. Il dit "comprendre cela très bien", mais avoir été "surpris de voir que, dans les jours qui ont suivi, bons nombres de sites médias annonçaient de façon tranchée et définitive que le mot +tigre+ désignait le fleuve et non le félin".
Cette affirmation a accru "le sentiment de déception chez les jeunes gens. C'est dommage, d'autant plus que c'est inexact", souligne l'écrivain de 42 ans, qui se félicite par ailleurs que des textes contemporains soient donnés au baccalauréat.
"C'est une manière pour le pays, à travers l’Éducation nationale, de saluer la voix vivante de ses écrivains et je m'en réjouis profondément."
L'extrait donné vendredi était un des trois textes de l'épreuve écrite du bac de français (passée en première) pour les élèves des sections scientifique (S) et économique et sociale (ES). Le commentaire de texte s'appuyait sur cet extrait.
"Il évoque notamment la rencontre qu'il a faite avec un animal imaginaire et mythologique: le tigre bleu. Dans ces terres de Mésopotamie où coulent deux fleuves, le Tigre et l'Euphrate, le félin et le fleuve ont le même nom, oui", souligne l'écrivain dans un communiqué transmis par sa maison d'édition Actes Sud.
"La poésie invite, à travers des jeux d'échos, des métaphores, des associations d'idées, à développer l'imaginaire et l'émotion", ajoute le lauréat du prix Goncourt 2004 pour "Le soleil des Scorta".
Vendredi après-midi, les lycéens ont déversé leurs plaintes sur Twitter, craignant avoir mal compris le texte. Ce tigre bleu, est-il un félin ou un fleuve? Beaucoup ont commenté le texte en évoquant un félin, mais le regrettaient après coup, persuadés qu'il s'agissait en fait d'un fleuve.
"Après quatre heures d'épreuve et des semaines de révision, les bacheliers se sont angoissés et défoulés sur les réseaux sociaux", écrit Laurent Gaudé. Il dit "comprendre cela très bien", mais avoir été "surpris de voir que, dans les jours qui ont suivi, bons nombres de sites médias annonçaient de façon tranchée et définitive que le mot +tigre+ désignait le fleuve et non le félin".
Cette affirmation a accru "le sentiment de déception chez les jeunes gens. C'est dommage, d'autant plus que c'est inexact", souligne l'écrivain de 42 ans, qui se félicite par ailleurs que des textes contemporains soient donnés au baccalauréat.
"C'est une manière pour le pays, à travers l’Éducation nationale, de saluer la voix vivante de ses écrivains et je m'en réjouis profondément."
L'extrait donné vendredi était un des trois textes de l'épreuve écrite du bac de français (passée en première) pour les élèves des sections scientifique (S) et économique et sociale (ES). Le commentaire de texte s'appuyait sur cet extrait.