"Le bateau est entouré par au moins trois navires israéliens et depuis 09H06 heure de Paris (07H06 GMT), toutes les communications sont brouillées, nous ne pouvons plus communiquer avec eux (les militants à bord du bateau, ndlr) par téléphone ni par internet", a déclaré à l'AFP Julien Rivoire, joint au téléphone à Paris.
"Depuis 08H30 heure de Paris (06H30 GMT), plusieurs bateaux militaires israéliens entouraient le Dignité-Al Karama, alors que celui-ci était dans les eaux internationales à 40 milles de Gaza. 45 minutes plus tard, l'ensemble des communications étaient coupées", ont indiqué les organisateurs dans un communiqué.
"Il s'agit d'un acte de censure militaire qui montre la logique choisie et viole la liberté de communication et d'information", selon le texte.
Dans un communiqué, l'armée israélienne a fait état d'un "contact initial il y a peu de temps entre la marine israélienne et le navire Al Karama".
"La marine israélienne a avisé l'Al Karama qu'il était sur un itinéraire conduisant à une zone sous blocus maritime de sécurité au large de Gaza", d'après le texte.
"Le Dignité-Al Karama transporte 16 passagers, de six nationalités, non armés et non violents. Ce +petit poucet+ de la flottille ne constitue en aucune façon une menace", ajoutent les organisateurs, exprimant leur "inquiétude au vu des menaces proférées par Israël contre la flottille".
Julien Rivoire avait auparavant indiqué que le bateau voguait "lentement" vers la bande de Gaza où il était censé arriver à la mi-journée.
Les 16 militants à bord du navire avaient pour leur part transmis des messages en français et en anglais par l'intermédiaire du réseau social twitter, précisant qu'ils avaient interrompu la navigation pendant la nuit.
"Si ce bateau tente une action provocante, nous l'intercepterons", avait réaffirmé lundi le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon, faisant allusion à une tentative de rallier Gaza.
Le Dignité-Al Karama, intercepté le 7 juillet par les garde-cô tes grecs, a quitté dimanche l'île grecque de Kastellorizo en appareillant officiellement pour le port égyptien d'Alexandrie. Mais son véritable objectif est d'atteindre la bande de Gaza, ont dit les organisateurs.
Les neuf autres bateaux qui composaient la flottille, avec à leur bord 300 militants venus de 22 pays, n'ont pas été autorisés à quitter la Grèce. Athènes a expliqué cette interdiction par la "sécurité des militants", après l'assaut des commandos de la marine israélienne sur une précédente flottille pour Gaza, qui avait provoqué la mort de neuf militants turcs, le 31 mai 2010.
Le bateau français transporte des militants français, canadiens, suédois et grecs, ainsi que la journaliste renommée du quotidien israélien de gauche Haaretz Amira Hass et une équipe de la chaîne de télévision du Qatar Al-Jazira.
Israël impose un blocus à Gaza depuis l'enlèvement d'un de ses soldats en juin 2006. Il a été renforcé après la prise de contrô le du territoire par le mouvement islamiste Hamas un an plus tard.
Avec les critiques internationales déclenchées par l'arraisonnement meurtrier de la première flottille, il a ensuite allégé ce blocus, essentiellement pour les produits de consommation courante.
"Depuis 08H30 heure de Paris (06H30 GMT), plusieurs bateaux militaires israéliens entouraient le Dignité-Al Karama, alors que celui-ci était dans les eaux internationales à 40 milles de Gaza. 45 minutes plus tard, l'ensemble des communications étaient coupées", ont indiqué les organisateurs dans un communiqué.
"Il s'agit d'un acte de censure militaire qui montre la logique choisie et viole la liberté de communication et d'information", selon le texte.
Dans un communiqué, l'armée israélienne a fait état d'un "contact initial il y a peu de temps entre la marine israélienne et le navire Al Karama".
"La marine israélienne a avisé l'Al Karama qu'il était sur un itinéraire conduisant à une zone sous blocus maritime de sécurité au large de Gaza", d'après le texte.
"Le Dignité-Al Karama transporte 16 passagers, de six nationalités, non armés et non violents. Ce +petit poucet+ de la flottille ne constitue en aucune façon une menace", ajoutent les organisateurs, exprimant leur "inquiétude au vu des menaces proférées par Israël contre la flottille".
Julien Rivoire avait auparavant indiqué que le bateau voguait "lentement" vers la bande de Gaza où il était censé arriver à la mi-journée.
Les 16 militants à bord du navire avaient pour leur part transmis des messages en français et en anglais par l'intermédiaire du réseau social twitter, précisant qu'ils avaient interrompu la navigation pendant la nuit.
"Si ce bateau tente une action provocante, nous l'intercepterons", avait réaffirmé lundi le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon, faisant allusion à une tentative de rallier Gaza.
Le Dignité-Al Karama, intercepté le 7 juillet par les garde-cô tes grecs, a quitté dimanche l'île grecque de Kastellorizo en appareillant officiellement pour le port égyptien d'Alexandrie. Mais son véritable objectif est d'atteindre la bande de Gaza, ont dit les organisateurs.
Les neuf autres bateaux qui composaient la flottille, avec à leur bord 300 militants venus de 22 pays, n'ont pas été autorisés à quitter la Grèce. Athènes a expliqué cette interdiction par la "sécurité des militants", après l'assaut des commandos de la marine israélienne sur une précédente flottille pour Gaza, qui avait provoqué la mort de neuf militants turcs, le 31 mai 2010.
Le bateau français transporte des militants français, canadiens, suédois et grecs, ainsi que la journaliste renommée du quotidien israélien de gauche Haaretz Amira Hass et une équipe de la chaîne de télévision du Qatar Al-Jazira.
Israël impose un blocus à Gaza depuis l'enlèvement d'un de ses soldats en juin 2006. Il a été renforcé après la prise de contrô le du territoire par le mouvement islamiste Hamas un an plus tard.
Avec les critiques internationales déclenchées par l'arraisonnement meurtrier de la première flottille, il a ensuite allégé ce blocus, essentiellement pour les produits de consommation courante.