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"Des sources au ministère irakien de l'Intérieur nous ont affirmé détenir des informations selon lesquelles des groupes terroristes surveillent notre bureau en préparation d'un attentat", a indiqué à l'AFP un journaliste de la chaîne sous couvert de l'anonymat.
"La direction d'Al-Arabiya a demandé à tous les employés -journalistes et techniciens- de ne pas venir travailler aujourd'hui", a-t-il ajouté.
"Il y a des menaces terroristes" contre le bureau de la chaîne arabe, situé dans le quartier d'Al-Harthiya dans l'ouest de Bagdad, a confirmé une source au ministère de l'Intérieur, sans autre précision.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès de la direction de la chaîne basée à Dubaï.
Al-Arabiya, qui a ouvert son bureau à Bagdad en septembre 2003, a été la cible d'attentats en Irak.
En 2008, son directeur Jawad Hattab a échappé de peu à la mort dans l'explosion d'une bombe magnétique accrochée à sa voiture. En 2006, sept personnes ont été tuées et 20 blessées dans un attentat à la voiture piégée visant son bureau, alors situé dans un autre quartier de la capitale.
Certains de ses journalistes ont été assassinés dans des opérations ciblées, comme Atouar Bahjat en février 2006 près de Samarra (sud), ou blessé dans des tentatives d'enlèvement, comme Jawad Kazem en juin 2005.
Al-Arabiya entretient des relations complexes avec le gouvernement irakien, dominé par les chiites, qui tend à lui reprocher un parti pris pro-sunnite dans la délicate couverture du processus politique irakien.
En 2006, le Premier ministre Nouri al-Maliki a accusé la chaîne d'"inciter au confessionnalisme et à la violence", et fermé son bureau à Bagdad pendant un mois.
"La direction d'Al-Arabiya a demandé à tous les employés -journalistes et techniciens- de ne pas venir travailler aujourd'hui", a-t-il ajouté.
"Il y a des menaces terroristes" contre le bureau de la chaîne arabe, situé dans le quartier d'Al-Harthiya dans l'ouest de Bagdad, a confirmé une source au ministère de l'Intérieur, sans autre précision.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès de la direction de la chaîne basée à Dubaï.
Al-Arabiya, qui a ouvert son bureau à Bagdad en septembre 2003, a été la cible d'attentats en Irak.
En 2008, son directeur Jawad Hattab a échappé de peu à la mort dans l'explosion d'une bombe magnétique accrochée à sa voiture. En 2006, sept personnes ont été tuées et 20 blessées dans un attentat à la voiture piégée visant son bureau, alors situé dans un autre quartier de la capitale.
Certains de ses journalistes ont été assassinés dans des opérations ciblées, comme Atouar Bahjat en février 2006 près de Samarra (sud), ou blessé dans des tentatives d'enlèvement, comme Jawad Kazem en juin 2005.
Al-Arabiya entretient des relations complexes avec le gouvernement irakien, dominé par les chiites, qui tend à lui reprocher un parti pris pro-sunnite dans la délicate couverture du processus politique irakien.
En 2006, le Premier ministre Nouri al-Maliki a accusé la chaîne d'"inciter au confessionnalisme et à la violence", et fermé son bureau à Bagdad pendant un mois.
