Les Etats-Unis ont annoncé cette semaine qu’ils imposeraient de nouvelles sanctions contre l’Iran, important producteur de pétrole et de gaz, après le retrait de Washington de l’accord de juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien.
Bien que les nouvelles sanctions soient unilatérales, de nombreuses entreprises, dont le japonais Inpex, semblent déjà s’incliner sous la pression de Washington en renonçant à des projets en Iran.
Si Total quitte South Pars, le plus grand gisement de gaz naturel au monde, CNPC est prêt à prendre la relève, ont dit les sources.
On ignore pour le moment si CNPC a reçu le feu vert du gouvernement chinois sur ce dossier, mais si le projet était validé, cela pourrait encore aggraver les tensions commerciales entre Pékin et Washington.
Total a signé en juillet un accord avec l’Iran en vue de développer la phase 11 de South Pars avec un investissement initial de l’ordre d’un milliard de dollars.
Reuters a rapporté en décembre que le groupe chinois envisageait de reprendre la part de Total si ce dernier quittait l’Iran en cas de nouvelles sanctions américaines.
Depuis, le géant pétrolier et gazier public chinois a lancé une large procédure de vérification et de planification, ont rapporté à Reuters plusieurs sources de premier plan du secteur.
“La possibilité d’un retrait de Total est à présent assez élevée, et dans cette hypothèse, CNPC sera prêt à en prendre le contrôle total”, a déclaré un important responsable du secteur pétrolier ayant connaissance du contrat.
Un dirigeant proche du projet a ajouté que la planification avait commencé “le jour où l’investissement a été approuvé”.
“CNPC avait intégré une forte probabilité d’un retour des sanctions (américaines)”, a-t-il déclaré.
Selon les termes de l’accord de développement de la phase 11 de South Pars, CNPC pourrait reprendre la participation de 50,1% de Total et devenir l’opérateur du projet.
CNPC a déjà une participation de 30% dans South Pars et PetroPars, une filiale de la compagnie pétrolière publique iranienne NIOC, détient le solde de 19,9%.
Le géant chinois, qui exploite déjà deux gisements pétroliers en Iran, a pour le moment investi environ 20 millions de dollars pour planifier le développement du site, selon les sources.
CNPC et Total n’ont pas souhaité s’exprimer à ce sujet.
Une source proche de Total a indiqué que le groupe français analysait l’impact de nouvelles sanctions et cherchait à déterminer s’il pouvait obtenir une dérogation lui permettant de conserver sa participation.
Le gisement devrait commencer à approvisionner le marché intérieur iranien en 2021.
CNPC est prêt à recourir aux services de sa division bancaire Bank of Kunlun pour financer le projet, selon un haut responsable du secteur pétrolier.
Bien que les nouvelles sanctions soient unilatérales, de nombreuses entreprises, dont le japonais Inpex, semblent déjà s’incliner sous la pression de Washington en renonçant à des projets en Iran.
Si Total quitte South Pars, le plus grand gisement de gaz naturel au monde, CNPC est prêt à prendre la relève, ont dit les sources.
On ignore pour le moment si CNPC a reçu le feu vert du gouvernement chinois sur ce dossier, mais si le projet était validé, cela pourrait encore aggraver les tensions commerciales entre Pékin et Washington.
Total a signé en juillet un accord avec l’Iran en vue de développer la phase 11 de South Pars avec un investissement initial de l’ordre d’un milliard de dollars.
Reuters a rapporté en décembre que le groupe chinois envisageait de reprendre la part de Total si ce dernier quittait l’Iran en cas de nouvelles sanctions américaines.
Depuis, le géant pétrolier et gazier public chinois a lancé une large procédure de vérification et de planification, ont rapporté à Reuters plusieurs sources de premier plan du secteur.
“La possibilité d’un retrait de Total est à présent assez élevée, et dans cette hypothèse, CNPC sera prêt à en prendre le contrôle total”, a déclaré un important responsable du secteur pétrolier ayant connaissance du contrat.
Un dirigeant proche du projet a ajouté que la planification avait commencé “le jour où l’investissement a été approuvé”.
“CNPC avait intégré une forte probabilité d’un retour des sanctions (américaines)”, a-t-il déclaré.
Selon les termes de l’accord de développement de la phase 11 de South Pars, CNPC pourrait reprendre la participation de 50,1% de Total et devenir l’opérateur du projet.
CNPC a déjà une participation de 30% dans South Pars et PetroPars, une filiale de la compagnie pétrolière publique iranienne NIOC, détient le solde de 19,9%.
Le géant chinois, qui exploite déjà deux gisements pétroliers en Iran, a pour le moment investi environ 20 millions de dollars pour planifier le développement du site, selon les sources.
CNPC et Total n’ont pas souhaité s’exprimer à ce sujet.
Une source proche de Total a indiqué que le groupe français analysait l’impact de nouvelles sanctions et cherchait à déterminer s’il pouvait obtenir une dérogation lui permettant de conserver sa participation.
Le gisement devrait commencer à approvisionner le marché intérieur iranien en 2021.
CNPC est prêt à recourir aux services de sa division bancaire Bank of Kunlun pour financer le projet, selon un haut responsable du secteur pétrolier.