Compositeur le plus récompensé par les Oscars avec trois statuettes pour Lawrence d'Arabie (1962), Docteur Jivago (1965) et La Route des Indes (1984), Maurice Jarre a signé plus de 150 musiques de films pour les plus grands réalisateurs : John Frankenheimer, Alfred Hitchcock, John Huston ou Luchino Visconti.
Le musicien avait signé sa première musique de film en 1952 à la demande du cinéaste Georges Franju pour le court-métrage Hôtel des Invalides. Maurice Jarre, qui s'était installé aux Etats-Unis au milieu des années 60 puis en Suisse avant de revenir à Los Angeles, a également signé les musiques des films Le Président (Henri Verneuil), Jésus de Nazareth (Franco Zeffirelli, 1976), Witness (Peter Weir, 1985) et Le Cercle des poètes disparus (Peter Weir, 1989).
Le compositeur avait fêté ses cinquante ans de carrière en 2006 en donnant à l'Auditorium de Lyon, sa ville natale, un concert retraçant ses plus grandes œuvres, en présence de son fils, le musicien Jean-Michel Jarre.
Sa vocation était née, quand il était enfant, de l'écoute d'un enregistrement de la 2e Rhapsodie hongroise de Liszt par Léopold Stokowski. Après des études musicales, il était devenu percussionniste-timbalier et avait formé en 1946 un duo avec le compositeur Pierre Boulez pour la compagnie de Théâtre Renaud-Barrault. Cinq ans plus tard, Jean Vilar lui commandait la partition du Prince de Hombourg, joué au Festival d'Avignon par Gérard Philipe et Jeanne Moreau.
Maurice Jarre a composé et écrit aussi plusieurs ballets pour l'Opéra de Paris, notamment Notre-Dame-de Paris. En février dernier, lors de sa dernière apparition publique en Europe, il avait reçu un Ours d'or au Festival de Berlin pour l'ensemble de sa carrière.
Le musicien avait signé sa première musique de film en 1952 à la demande du cinéaste Georges Franju pour le court-métrage Hôtel des Invalides. Maurice Jarre, qui s'était installé aux Etats-Unis au milieu des années 60 puis en Suisse avant de revenir à Los Angeles, a également signé les musiques des films Le Président (Henri Verneuil), Jésus de Nazareth (Franco Zeffirelli, 1976), Witness (Peter Weir, 1985) et Le Cercle des poètes disparus (Peter Weir, 1989).
Le compositeur avait fêté ses cinquante ans de carrière en 2006 en donnant à l'Auditorium de Lyon, sa ville natale, un concert retraçant ses plus grandes œuvres, en présence de son fils, le musicien Jean-Michel Jarre.
Sa vocation était née, quand il était enfant, de l'écoute d'un enregistrement de la 2e Rhapsodie hongroise de Liszt par Léopold Stokowski. Après des études musicales, il était devenu percussionniste-timbalier et avait formé en 1946 un duo avec le compositeur Pierre Boulez pour la compagnie de Théâtre Renaud-Barrault. Cinq ans plus tard, Jean Vilar lui commandait la partition du Prince de Hombourg, joué au Festival d'Avignon par Gérard Philipe et Jeanne Moreau.
Maurice Jarre a composé et écrit aussi plusieurs ballets pour l'Opéra de Paris, notamment Notre-Dame-de Paris. En février dernier, lors de sa dernière apparition publique en Europe, il avait reçu un Ours d'or au Festival de Berlin pour l'ensemble de sa carrière.