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“A ce stade, les conditions ne sont certainement pas réunies”, a-t-il déclaré à des journalistes à Berlin jeudi soir.
Il s’agit des propos les plus clairs tenus sur le sujet par un membre du conseil de surveillance de Deutsche Bank, l’organe ultime de décision en cas de projet de fusion.
Les spéculations sur un mariage entre les deux premières banques allemandes durent depuis des mois. Elles sont nourries entre autres par la position ouvertement affichée par le ministre des Finances Olaf Scholz, qui veut voir l’Allemagne se doter de banques puissantes et dont les équipes rencontrent régulièrement les dirigeants de Deutsche Bank et de Commerzbank ainsi que leurs principaux actionnaires.
“Il n’y a actuellement personne au sein du conseil de surveillance de Deutsche Bank qui souhaiterait fusionner avec Commerzbank à court terme”, a insisté Frank Bsirske.
Le puissant syndicat Verdi craint des suppressions d’emplois massives dans les deux établissements en cas de mariage.
Les deux banques comme le ministère des Finances ont refusé de s’exprimer sur le sujet.
LA VALEUR BOURSIÈRE DE LA BANQUE A TROP CHUTÉ
Une fusion pourrait avoir du sens dans quelques années mais pour l’instant, Deutsche Bank et Commerzbank doivent concentrer leurs efforts sur leur remise en ordre, a poursuivi Frank Bsirske, en évoquant une amélioration des performances dans la banque d’investissement, une simplification de l’activité et un renforcement de leur structure.
Interrogé au sujet d’une éventuelle fusion de Deutsche Bank avec un établissement étranger, Frank Bsirske a jugé que ce serait une bonne chose à condition que les deux entreprises soient complémentaires.
Etant donné la chute de la valeur boursière de Deutsche Bank, cette dernière se retrouverait en position minoritaire dans un tel partenariat. “Et ce n’est certainement pas la voie à suivre pour le moment”, a dit Frank Bsirske.
“Le président du directoire de Deutsche Bank, qui est je pense une très bonne personne pour ce poste, n’a laissé aucun doute sur le sujet. Et cette position est largement partagée”, a-t-il ajouté.
Christian Sewing, le président du directoire de Deutsche Bank, a déclaré mercredi avoir pour priorité le redressement de la première banque allemande et ne pas réfléchir à une éventuelle fusion avec Commerzbank.
Prié de dire si Olaf Scholz faisait pression en faveur de ce mariage, Frank Bsirske s’est dit assez certain que l’objectif du ministre des Finances était d’évaluer la situation.
“Mais je suis aussi assez sûr qu’il n’essaie pas d’exercer une influence inappropriée sur la logique d’entreprise et les priorités qui sont actuellement en cours de définition au sein des banques. Ce serait complètement contre-productif”, a-t-il dit.
Il s’agit des propos les plus clairs tenus sur le sujet par un membre du conseil de surveillance de Deutsche Bank, l’organe ultime de décision en cas de projet de fusion.
Les spéculations sur un mariage entre les deux premières banques allemandes durent depuis des mois. Elles sont nourries entre autres par la position ouvertement affichée par le ministre des Finances Olaf Scholz, qui veut voir l’Allemagne se doter de banques puissantes et dont les équipes rencontrent régulièrement les dirigeants de Deutsche Bank et de Commerzbank ainsi que leurs principaux actionnaires.
“Il n’y a actuellement personne au sein du conseil de surveillance de Deutsche Bank qui souhaiterait fusionner avec Commerzbank à court terme”, a insisté Frank Bsirske.
Le puissant syndicat Verdi craint des suppressions d’emplois massives dans les deux établissements en cas de mariage.
Les deux banques comme le ministère des Finances ont refusé de s’exprimer sur le sujet.
LA VALEUR BOURSIÈRE DE LA BANQUE A TROP CHUTÉ
Une fusion pourrait avoir du sens dans quelques années mais pour l’instant, Deutsche Bank et Commerzbank doivent concentrer leurs efforts sur leur remise en ordre, a poursuivi Frank Bsirske, en évoquant une amélioration des performances dans la banque d’investissement, une simplification de l’activité et un renforcement de leur structure.
Interrogé au sujet d’une éventuelle fusion de Deutsche Bank avec un établissement étranger, Frank Bsirske a jugé que ce serait une bonne chose à condition que les deux entreprises soient complémentaires.
Etant donné la chute de la valeur boursière de Deutsche Bank, cette dernière se retrouverait en position minoritaire dans un tel partenariat. “Et ce n’est certainement pas la voie à suivre pour le moment”, a dit Frank Bsirske.
“Le président du directoire de Deutsche Bank, qui est je pense une très bonne personne pour ce poste, n’a laissé aucun doute sur le sujet. Et cette position est largement partagée”, a-t-il ajouté.
Christian Sewing, le président du directoire de Deutsche Bank, a déclaré mercredi avoir pour priorité le redressement de la première banque allemande et ne pas réfléchir à une éventuelle fusion avec Commerzbank.
Prié de dire si Olaf Scholz faisait pression en faveur de ce mariage, Frank Bsirske s’est dit assez certain que l’objectif du ministre des Finances était d’évaluer la situation.
“Mais je suis aussi assez sûr qu’il n’essaie pas d’exercer une influence inappropriée sur la logique d’entreprise et les priorités qui sont actuellement en cours de définition au sein des banques. Ce serait complètement contre-productif”, a-t-il dit.
