Le «de» après «prévoir»


Samedi 20 Décembre 2008 - 16:28
paul roux


«Pourriez-vous m’en dire plus, demande François, sur l’abandon quasi systématique de la préposition “de” devant le verbe prévoir suivi d’un l’infinitif au Québec. Exemple : “Dans le cadre des élections générales, le Directeur général des élections prévoit tenir des séances de formation.” J’ai appris à écrire : “le Directeur général des élections prévoit DE tenir…”»


Le «de» après «prévoir»
Le Multidictionnaire souligne que le verbe prévoir suivi de l’infinitif se construit aujourd’hui sans préposition. Précisons que cette évolution ne s’est pas produite seulement au Québec, mais également dans le reste de la francophonie.

• Elle prévoit finir son texte tard ce soir.

La construction avec la préposition de est en effet considérée comme vieillie.

• «Ce que vous prévoyez de perdre.» (Mme de Sévigné, 1687)

Cela dit, Hanse ne condamne pas cette tournure.

Profitons de l’occasion pour souligner que les locutions prévoir d’avance et prévoir à avance sont pléonastiques.


           

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