
A une époque lointaine, quatre peuples vivent sur Terre dans des territoires aux antipodes : la guerrière Nation du Feu qui méprise les trois autres, celle de l'Air, celle de l'Eau et celle de la Terre.
Elevé par des prêtres aux allures bouddhistes dans un temple, le jeune Aang (Noah Ringer) est le seul être capable d'exercer les pouvoirs des quatre peuples : c'est l'Avatar, le dernier maître de l'Air.
Aidé par ses amis, l'intrépide et jolie Katara (Nicola Peltz) et son frère Sokka (Jackson Rathbone), Aang va défier la tyrannique Nation du feu et son prince Zuko - incarné par Dev Patel, mondialement célèbre pour avoir joué dans "Slumdog millionnaire", la fresque des bidonvilles de Bombay aux huit Oscars.
Si les décors grandioses, les effets spéciaux spectaculaires et les scènes d'arts martiaux réglées au millimètre devraient séduire le jeune public, l'intrigue, trop sommaire, ne fascinera pas les adultes.
Ecrit, réalisé et co-produit par Night Shyamalan, "Avatar : the last airbender" son titre original, est le neuvième long métrage de cet auteur de thrillers fantastiques dont "Sixième sens" au foudroyant succès mondial ou "Signes" avec Mel Gibson et Joaquin Phoenix.
Adapté d'une série télévisée diffusée dans plus de 120 pays - créée en 2005 par Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko, devenus producteurs exécutifs du film -, "Le Dernier maître de l'air" a fait entrer Night Shyamalan dans le cinéma pour enfants... grâce aux siens.
"Ce sont mes filles qui m'ont fait connaître la série. Elles savaient à quel point j'admire le maître japonais de l'animation Hayao Miyazaki dont on regarde souvent les films à la maison. Un jour, elles m'ont dit +Il y a une série à la télé qui ressemble aux dessins animés de Miyazaki+", a raconté Night Shyamalan lors d'un entretien avec quelques journalistes à Paris.
"Je suis tombé amoureux de cette série et j'ai eu envie d'en faire une épopée en trois parties qui développe toute sa mythologie", a-t-il poursuivi.
En cas de succès, cette superproduction au budget de 150 millions de dollars pourrait ainsi être suivie de deux autres longs métrages, a expliqué son réalisateur qui, gamin, était "fou de films d'arts martiaux et de série B".
"Je suis conscient de m'adresser à un tout nouveau public. Aucun enfant n'a vu mes films, alors que leurs parents, eux, les connaissent. Ce film est destiné aux ados de douze à quatorze ans, à qui j'espère faire éprouver beaucoup d'émotions", a-t-il affirmé.
"Pour la première fois, j'ignore ce que je vais faire après. Ce que je ne savais pas, c'est à quel point ce film allait m'épuiser. Je suis fatigué, ma famille est fatiguée, c'est comme si j'avais tourné deux films", a confié Night Shyamalan, ajoutant d'un air malicieux : "Peut-être que je me fais vieux..."
Elevé par des prêtres aux allures bouddhistes dans un temple, le jeune Aang (Noah Ringer) est le seul être capable d'exercer les pouvoirs des quatre peuples : c'est l'Avatar, le dernier maître de l'Air.
Aidé par ses amis, l'intrépide et jolie Katara (Nicola Peltz) et son frère Sokka (Jackson Rathbone), Aang va défier la tyrannique Nation du feu et son prince Zuko - incarné par Dev Patel, mondialement célèbre pour avoir joué dans "Slumdog millionnaire", la fresque des bidonvilles de Bombay aux huit Oscars.
Si les décors grandioses, les effets spéciaux spectaculaires et les scènes d'arts martiaux réglées au millimètre devraient séduire le jeune public, l'intrigue, trop sommaire, ne fascinera pas les adultes.
Ecrit, réalisé et co-produit par Night Shyamalan, "Avatar : the last airbender" son titre original, est le neuvième long métrage de cet auteur de thrillers fantastiques dont "Sixième sens" au foudroyant succès mondial ou "Signes" avec Mel Gibson et Joaquin Phoenix.
Adapté d'une série télévisée diffusée dans plus de 120 pays - créée en 2005 par Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko, devenus producteurs exécutifs du film -, "Le Dernier maître de l'air" a fait entrer Night Shyamalan dans le cinéma pour enfants... grâce aux siens.
"Ce sont mes filles qui m'ont fait connaître la série. Elles savaient à quel point j'admire le maître japonais de l'animation Hayao Miyazaki dont on regarde souvent les films à la maison. Un jour, elles m'ont dit +Il y a une série à la télé qui ressemble aux dessins animés de Miyazaki+", a raconté Night Shyamalan lors d'un entretien avec quelques journalistes à Paris.
"Je suis tombé amoureux de cette série et j'ai eu envie d'en faire une épopée en trois parties qui développe toute sa mythologie", a-t-il poursuivi.
En cas de succès, cette superproduction au budget de 150 millions de dollars pourrait ainsi être suivie de deux autres longs métrages, a expliqué son réalisateur qui, gamin, était "fou de films d'arts martiaux et de série B".
"Je suis conscient de m'adresser à un tout nouveau public. Aucun enfant n'a vu mes films, alors que leurs parents, eux, les connaissent. Ce film est destiné aux ados de douze à quatorze ans, à qui j'espère faire éprouver beaucoup d'émotions", a-t-il affirmé.
"Pour la première fois, j'ignore ce que je vais faire après. Ce que je ne savais pas, c'est à quel point ce film allait m'épuiser. Je suis fatigué, ma famille est fatiguée, c'est comme si j'avais tourné deux films", a confié Night Shyamalan, ajoutant d'un air malicieux : "Peut-être que je me fais vieux..."