L'artiste algérien, libéré de prison début janvier, recevra samedi ce prix du Off d'Angoulême, qui récompense des auteurs et artistes menacés dans leur pays.
Chaque année depuis cinq ans, lors du festival d'Angoulême, au Off of Off, est décerné le prix "Couilles au cul pour le courage artistique", récompensant un auteur souvent persécuté ou censuré.
"L'idée est de récompenser un artiste à la fois talentueux et courageux, qui doit se battre pour continuer de publier. En recevant ce prix, le lauréat qui subit des menaces dans son pays s'assure de soutiens par le monde et s'ouvre des opportunités professionnelles", expliquent les organisateurs du prix.
Né en 1985, diplômé des Beaux-Arts, collaborateur à la revue BD Faynouk, Nime a illustré plusieurs contes pour enfants, travaillé dans diverses agences de création graphique et de publicité, tout en continuant à évoluer dans le champ de la bande dessinée.
Arrêté en novembre 2019, il a été condamné à cause d'un dessin politique intitulé "L'élu" où l'on voyait les candidats à l'élection présidentielle algérienne (remportée depuis par Abdelmadjid Tebboune) attendre leur tour pour essayer une chaussure tenue par l'ex-chef d'état-major de l'armée, Ahmed Gaïd Salah (décédé en décembre), à la manière du prince choisissant Cendrillon.
Chaque année depuis cinq ans, lors du festival d'Angoulême, au Off of Off, est décerné le prix "Couilles au cul pour le courage artistique", récompensant un auteur souvent persécuté ou censuré.
"L'idée est de récompenser un artiste à la fois talentueux et courageux, qui doit se battre pour continuer de publier. En recevant ce prix, le lauréat qui subit des menaces dans son pays s'assure de soutiens par le monde et s'ouvre des opportunités professionnelles", expliquent les organisateurs du prix.
Né en 1985, diplômé des Beaux-Arts, collaborateur à la revue BD Faynouk, Nime a illustré plusieurs contes pour enfants, travaillé dans diverses agences de création graphique et de publicité, tout en continuant à évoluer dans le champ de la bande dessinée.
Arrêté en novembre 2019, il a été condamné à cause d'un dessin politique intitulé "L'élu" où l'on voyait les candidats à l'élection présidentielle algérienne (remportée depuis par Abdelmadjid Tebboune) attendre leur tour pour essayer une chaussure tenue par l'ex-chef d'état-major de l'armée, Ahmed Gaïd Salah (décédé en décembre), à la manière du prince choisissant Cendrillon.