Le Royaume-Uni compte actuellement 10 centrales et 19 réacteurs nucléaires en activité, qui assurent près d'un cinquième de la production nationale d'électricité.
Et, dans le cadre de la politique de relance du nucléaire adoptée en 2008 par les travaillistes puis confirmée par le gouvernement de David Cameron, qui vise à maintenir la part du nucléaire dans la production d'énergie, plusieurs groupes d'énergie européens veulent construire cinq nouvelles centrales, qui comprendraient au moins 10 réacteurs.
Ces centrales représentent un marché total de 30 milliards de livres (environ 35 milliards d'euros). Les groupes intéressés doivent suivre un processus d'autorisation long et tortueux, qui était jusqu'ici bien engagé, mais que l'accident de la centrale de Fukushima pourrait faire dérailler.
Depuis la catastrophe au Japon, le gouvernement a répété que le nucléaire était indispensable pour combler les besoins en énergie du pays, malgré des appels d'écologistes à revoir cette stratégie, une position qui a été réitérée clairement mercredi par le Premier ministre David Cameron au Parlement.
"Je pense que le nucléaire devrait faire partie du +mix+ énergétique dans le futur, comme c'est le cas aujourd'hui", a-t-il dit.
Le ministre de l'Energie Chris Huhne a réaffirmé cette position, et égratigné au passage la décision de l'Allemagne de suspendre le fonctionnement de plusieurs de ses centrales, en dénonçant les "décisions hâtives" prises par "certains politiciens sur le Continent".
Mais le gouvernement a demandé à un responsable du superviseur britannique du nucléaire (Health and Safety Executive, HSE), Mike Weightman, de "tirer les leçons" de l'accident de Fukushima sur la relance du nucléaire "made in UK". Celui-ci remettra un rapport préliminaire à la mi-mai, avant un rapport définitif en septembre.
Or, le HSE devait donner en juin son feu vert de principe à deux modèles de réacteurs, l'EPR du français Areva, et l'AP1000 conçu par l'américain Westinghouse. Les industriels, qui peaufinaient leurs projets, craignent désormais que cette étape clé ne soit repoussée, même si le superviseur a jugé leurs inquiétudes prématurées.
C'est ce que redoute le groupe français EDF, qui a déjà arrêté son choix de longue date sur l'EPR, et veut construire deux nouvelles centrales abritant quatre réacteurs, avec l'appui du groupe local Centrica. Le premier de ces réacteurs est censé entrer en service en 2018, un calendrier particulièrement serré.
"Les événements au Japon ne changent pas les besoins en nucléaire du Royaume-Uni", et "si nous comprenons l'importance d'ajuster le calendrier (d'homologation des réacteurs) pour tenir compte du rapport, il est tout aussi important que le cadre réglementaire pour la construction de nouvelles centrales ne soit pas soumis à des délais excessifs", a plaidé jeudi Vincent de Rivaz, le patron de la filiale britannique d'EDF.
Le groupe français s'est aussi empressé de souligner que le Royaume-Uni était loin de présenter les mêmes risques de tremblements de terre que l'archipel nippon, rappelant que l'énergie dégagée par le séisme le plus puissant jamais enregistré dans le pays était "130.000 fois plus faible" que celui du 11 mars au Japon.
Et, dans le cadre de la politique de relance du nucléaire adoptée en 2008 par les travaillistes puis confirmée par le gouvernement de David Cameron, qui vise à maintenir la part du nucléaire dans la production d'énergie, plusieurs groupes d'énergie européens veulent construire cinq nouvelles centrales, qui comprendraient au moins 10 réacteurs.
Ces centrales représentent un marché total de 30 milliards de livres (environ 35 milliards d'euros). Les groupes intéressés doivent suivre un processus d'autorisation long et tortueux, qui était jusqu'ici bien engagé, mais que l'accident de la centrale de Fukushima pourrait faire dérailler.
Depuis la catastrophe au Japon, le gouvernement a répété que le nucléaire était indispensable pour combler les besoins en énergie du pays, malgré des appels d'écologistes à revoir cette stratégie, une position qui a été réitérée clairement mercredi par le Premier ministre David Cameron au Parlement.
"Je pense que le nucléaire devrait faire partie du +mix+ énergétique dans le futur, comme c'est le cas aujourd'hui", a-t-il dit.
Le ministre de l'Energie Chris Huhne a réaffirmé cette position, et égratigné au passage la décision de l'Allemagne de suspendre le fonctionnement de plusieurs de ses centrales, en dénonçant les "décisions hâtives" prises par "certains politiciens sur le Continent".
Mais le gouvernement a demandé à un responsable du superviseur britannique du nucléaire (Health and Safety Executive, HSE), Mike Weightman, de "tirer les leçons" de l'accident de Fukushima sur la relance du nucléaire "made in UK". Celui-ci remettra un rapport préliminaire à la mi-mai, avant un rapport définitif en septembre.
Or, le HSE devait donner en juin son feu vert de principe à deux modèles de réacteurs, l'EPR du français Areva, et l'AP1000 conçu par l'américain Westinghouse. Les industriels, qui peaufinaient leurs projets, craignent désormais que cette étape clé ne soit repoussée, même si le superviseur a jugé leurs inquiétudes prématurées.
C'est ce que redoute le groupe français EDF, qui a déjà arrêté son choix de longue date sur l'EPR, et veut construire deux nouvelles centrales abritant quatre réacteurs, avec l'appui du groupe local Centrica. Le premier de ces réacteurs est censé entrer en service en 2018, un calendrier particulièrement serré.
"Les événements au Japon ne changent pas les besoins en nucléaire du Royaume-Uni", et "si nous comprenons l'importance d'ajuster le calendrier (d'homologation des réacteurs) pour tenir compte du rapport, il est tout aussi important que le cadre réglementaire pour la construction de nouvelles centrales ne soit pas soumis à des délais excessifs", a plaidé jeudi Vincent de Rivaz, le patron de la filiale britannique d'EDF.
Le groupe français s'est aussi empressé de souligner que le Royaume-Uni était loin de présenter les mêmes risques de tremblements de terre que l'archipel nippon, rappelant que l'énergie dégagée par le séisme le plus puissant jamais enregistré dans le pays était "130.000 fois plus faible" que celui du 11 mars au Japon.