"Il y a eu des essais délibérés de soustraire (WikiLeaks) aux protections offertes par le Premier amendement" de la Constitution américaine, qui garantit la liberté d'expression, a assuré M. Assange, qui se considère lui-même comme un journaliste.
"Nous devons rester groupés et résister contre cette réinterprétation du Premier amendement", a-t-il ajouté, en citant des "déclarations" selon lesquelles les procureurs américains envisagent de poursuivre le New York Times, qui a commencé la publication des 250.000 télégrammes diplomatiques révélés par WikiLeaks, pour "ce qu'ils appellent +complot en vue d'espionnage+".
Si "les autorités américaines nous ciblent et nous détruisent", d'autres journalistes devraient s'inquiéter parce qu'"ils seront les prochains", a-t-il suggéré.
M. Assange a en outre rejeté les accusations de "terrorisme de la haute technologie" dont il a fait l'objet, y compris de la part du vice-président américain Joe Biden.
"Le terrorisme se définit par la violence ou la menace de violence qu'un groupe utilise à des fins politiques", a-t-il rappelé, "depuis quatre ans que nous publions dans 120 pays, personne n'a été physiquement blessé du fait de notre activité".
"Quels que soient les terroristes ici, ce n'est pas nous", a ironisé le fondateur de WikiLeaks, "mais nous constatons qu'il y a des menaces répétées de la part de gens (...) appelant à m'assassiner, appelant à kidnapper mon équipe".
"Quel message envoie-t-on sur l'Etat de droit aux Etats-Unis ?", a interrogé M. Assange.
Pour lui enfin, le soldat américain Bradley Manning, soupçonné d'être à l'origine des fuites, est "un prisonnier politique".
"Nous devons rester groupés et résister contre cette réinterprétation du Premier amendement", a-t-il ajouté, en citant des "déclarations" selon lesquelles les procureurs américains envisagent de poursuivre le New York Times, qui a commencé la publication des 250.000 télégrammes diplomatiques révélés par WikiLeaks, pour "ce qu'ils appellent +complot en vue d'espionnage+".
Si "les autorités américaines nous ciblent et nous détruisent", d'autres journalistes devraient s'inquiéter parce qu'"ils seront les prochains", a-t-il suggéré.
M. Assange a en outre rejeté les accusations de "terrorisme de la haute technologie" dont il a fait l'objet, y compris de la part du vice-président américain Joe Biden.
"Le terrorisme se définit par la violence ou la menace de violence qu'un groupe utilise à des fins politiques", a-t-il rappelé, "depuis quatre ans que nous publions dans 120 pays, personne n'a été physiquement blessé du fait de notre activité".
"Quels que soient les terroristes ici, ce n'est pas nous", a ironisé le fondateur de WikiLeaks, "mais nous constatons qu'il y a des menaces répétées de la part de gens (...) appelant à m'assassiner, appelant à kidnapper mon équipe".
"Quel message envoie-t-on sur l'Etat de droit aux Etats-Unis ?", a interrogé M. Assange.
Pour lui enfin, le soldat américain Bradley Manning, soupçonné d'être à l'origine des fuites, est "un prisonnier politique".