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Cyril (Thomas Doret), 11 ans, a été placé provisoirement dans un foyer par son père (Jérémie Renier), qui est parti sans laisser d'adresse. L'adolescent, têtu, n'a qu'une idée en tête: le retrouver pour vivre à nouveau avec lui. Il essaye de le joindre au téléphone, puis fugue pour tenter de retrouver sa trace. Avant d'être récupéré par ses éducateurs, il croise la route de Samantha (Cécile de France), une jeune coiffeuse qui se prend d'affection pour lui et lui retrouve son vélo. Elle accepte de l'accueillir chez elle pendant les week-ends.
A la demande de Cyril, elle organise aussi une rencontre avec son père, qui ne semble pas vouloir renouer avec son fils. Le garçon, plein de rage, risque alors de sombrer dans la délinquance suite à une mauvaise rencontre. Samantha va tout faire pour qu'il ne tombe pas dans ce dangereux engrenage...
Les Belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, deux fois couronnés par un Palme d'or à Cannes avec "Rosetta" (1999) et "L'enfant" (2005), sont des habitués de la Croisette, qui a largement contribué à leur notoriété. Emilie Dequenne, pour "Rosetta", et Olivier Gourmet, pour "Le fils" (un autre de leur film présenté en 2002) ont également été consacrés par les Prix d'interprétation féminine et masculine à Cannes.
Avec "Le gamin au vélo", ils livrent un film dans la continuité des précédents, sans esbroufe, parfois dur, mais aussi empreint de beaucoup d'humanité. Et l'on suit avec intérêt l'évolution de Cyril, entre son foyer et la cité où il a grandi aux cô tés de son père, où il passe désormais ses week-ends avec Samantha, et qui est aussi le lieu de tous les dangers.
Pour trouver le jeune acteur qui incarne Cyril, les frères Dardenne ont rencontré une centaine d'enfants. Thomas Doret s'est vite détaché du lot et se montre très convaincant. "D'emblée, on a été frappés par son regard, son cô té têtu, concentré", raconte Luc Dardenne.
Les réalisateurs belges, qui travaillent souvent avec des acteurs peu connus, ont pour une fois fait appel à une de leurs compatriotes qui a désormais une réelle notoriété au niveau internationale, Cécile de France, qui a joué récemment dans "Au-delà" de Clint Eastwood, après s'être notamment illustrée dans "Fauteuils d'orchestre", "Quand j'étais chanteur" ou encore "L'auberge espagnole".
L'actrice, qui joue de manière très sobre, incarne son personnage de manière très crédible, en retrouvant pour l'occasion son accent belge. "Pour 'Le gamin au vélo', il me fallait mettre mon ego de cô té. Avec les Dardenne, de toute façon, on se doit de ne jamais baratiner", raconte-t-elle. "Les Belges ont ce cô té 'non au glamour!', 'non au star-system!' Ca me convient".
Autres acteurs belges, Olivier Gourmet et Jérémie Renier, des fidèles des films des Dardenne, sont également présents, le premier dans un petit rô le, celui d'un patron de bistrot, et le second dans celui du père. Fait rare, les frères Dardenne ont aussi eu recours à la musique pour ce long-métrage, Luc expliquant qu'elle "pouvait agir comme une caresse apaisante pour Cyril".
Certes, le cô té sombre et très réaliste des films des deux frères peut parfois rebuter, mais ils ont le talent de savoir raconter avec brio des histoires simples. "Le gamin au vélo" est en un bel exemple.
A la demande de Cyril, elle organise aussi une rencontre avec son père, qui ne semble pas vouloir renouer avec son fils. Le garçon, plein de rage, risque alors de sombrer dans la délinquance suite à une mauvaise rencontre. Samantha va tout faire pour qu'il ne tombe pas dans ce dangereux engrenage...
Les Belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, deux fois couronnés par un Palme d'or à Cannes avec "Rosetta" (1999) et "L'enfant" (2005), sont des habitués de la Croisette, qui a largement contribué à leur notoriété. Emilie Dequenne, pour "Rosetta", et Olivier Gourmet, pour "Le fils" (un autre de leur film présenté en 2002) ont également été consacrés par les Prix d'interprétation féminine et masculine à Cannes.
Avec "Le gamin au vélo", ils livrent un film dans la continuité des précédents, sans esbroufe, parfois dur, mais aussi empreint de beaucoup d'humanité. Et l'on suit avec intérêt l'évolution de Cyril, entre son foyer et la cité où il a grandi aux cô tés de son père, où il passe désormais ses week-ends avec Samantha, et qui est aussi le lieu de tous les dangers.
Pour trouver le jeune acteur qui incarne Cyril, les frères Dardenne ont rencontré une centaine d'enfants. Thomas Doret s'est vite détaché du lot et se montre très convaincant. "D'emblée, on a été frappés par son regard, son cô té têtu, concentré", raconte Luc Dardenne.
Les réalisateurs belges, qui travaillent souvent avec des acteurs peu connus, ont pour une fois fait appel à une de leurs compatriotes qui a désormais une réelle notoriété au niveau internationale, Cécile de France, qui a joué récemment dans "Au-delà" de Clint Eastwood, après s'être notamment illustrée dans "Fauteuils d'orchestre", "Quand j'étais chanteur" ou encore "L'auberge espagnole".
L'actrice, qui joue de manière très sobre, incarne son personnage de manière très crédible, en retrouvant pour l'occasion son accent belge. "Pour 'Le gamin au vélo', il me fallait mettre mon ego de cô té. Avec les Dardenne, de toute façon, on se doit de ne jamais baratiner", raconte-t-elle. "Les Belges ont ce cô té 'non au glamour!', 'non au star-system!' Ca me convient".
Autres acteurs belges, Olivier Gourmet et Jérémie Renier, des fidèles des films des Dardenne, sont également présents, le premier dans un petit rô le, celui d'un patron de bistrot, et le second dans celui du père. Fait rare, les frères Dardenne ont aussi eu recours à la musique pour ce long-métrage, Luc expliquant qu'elle "pouvait agir comme une caresse apaisante pour Cyril".
Certes, le cô té sombre et très réaliste des films des deux frères peut parfois rebuter, mais ils ont le talent de savoir raconter avec brio des histoires simples. "Le gamin au vélo" est en un bel exemple.
