Michel Rocard et Alain Juppé
"Le chiffre de 100 milliards a été lancé par des gens sans responsabilité qui ne s'étaient jamais penchés sur le problème", a déclaré l'ancien Premier ministre sur France 2.
Selon lui, le montant de cet emprunt devrait plutôt se situer "entre 20 et 30, 35, 40" milliards d'euros et "peut-être un peu plus" si la commission mettait en évidence "des urgences scientifiques, de création du savoir et de rénovation de l'université".
"La France a emprunté en 2008 environ 220 milliards d'euros, elle va en emprunter en 2009 environ 250, là-dedans, un paquet de 10%, c'est l'épaisseur du trait, ça se voit peu", a-t-il argué.
Pour M. Rocard, qui partage la présidence de la commission avec un autre ancien Premier ministre, Alain Juppé, "les marchés financiers ne sont pas à 10% près, ils l'avaleront sans détérioration de la signature de la France".
Celle-ci est toutefois "gravement endettée et nous allons écrire que la procédure de cet emprunt ne doit en aucun cas être renouvelée, c'est trop dangereux", a-t-il mis en garde.
Certains proches du président Nicolas Sarkozy avaient évoqué un montant d'environ 100 milliards d'euros, le ministre de l'Industrie Christian Estrosi estimant pour sa part jeudi qu'il faudrait retenir un mantant "beaucoup plus" élevé que les 30 milliards d'euros évoqués par M. Rocard, sans quoi "on ne pourrait pas qualifier" cet emprunt de grand emprunt.
"L'urgence", a encore fait valoir l'ancien Premier ministre socialiste sur France 2, est "de recréer si nous en sommes capables des positions de leader mondial de la France" sur des questions comme les énergies du futur, la voiture électrique, les biotechnologies ou les nanotechnologies.
M. Rocard a par ailleurs confirmé que "la clarification des décisions va être faite dans une douzaine de jours, pas plus".
La commission qu'il copréside a indiqué mardi qu'elle rendra à la "mi-novembre" ses conclusions sur ce grand emprunt annoncé par Nicolas Sarkozy le 22 juin et qui doit être mis en oeuvre début 2010, parallèlement au plan de relance visant à doper l'économie.
Selon lui, le montant de cet emprunt devrait plutôt se situer "entre 20 et 30, 35, 40" milliards d'euros et "peut-être un peu plus" si la commission mettait en évidence "des urgences scientifiques, de création du savoir et de rénovation de l'université".
"La France a emprunté en 2008 environ 220 milliards d'euros, elle va en emprunter en 2009 environ 250, là-dedans, un paquet de 10%, c'est l'épaisseur du trait, ça se voit peu", a-t-il argué.
Pour M. Rocard, qui partage la présidence de la commission avec un autre ancien Premier ministre, Alain Juppé, "les marchés financiers ne sont pas à 10% près, ils l'avaleront sans détérioration de la signature de la France".
Celle-ci est toutefois "gravement endettée et nous allons écrire que la procédure de cet emprunt ne doit en aucun cas être renouvelée, c'est trop dangereux", a-t-il mis en garde.
Certains proches du président Nicolas Sarkozy avaient évoqué un montant d'environ 100 milliards d'euros, le ministre de l'Industrie Christian Estrosi estimant pour sa part jeudi qu'il faudrait retenir un mantant "beaucoup plus" élevé que les 30 milliards d'euros évoqués par M. Rocard, sans quoi "on ne pourrait pas qualifier" cet emprunt de grand emprunt.
"L'urgence", a encore fait valoir l'ancien Premier ministre socialiste sur France 2, est "de recréer si nous en sommes capables des positions de leader mondial de la France" sur des questions comme les énergies du futur, la voiture électrique, les biotechnologies ou les nanotechnologies.
M. Rocard a par ailleurs confirmé que "la clarification des décisions va être faite dans une douzaine de jours, pas plus".
La commission qu'il copréside a indiqué mardi qu'elle rendra à la "mi-novembre" ses conclusions sur ce grand emprunt annoncé par Nicolas Sarkozy le 22 juin et qui doit être mis en oeuvre début 2010, parallèlement au plan de relance visant à doper l'économie.