“Comme c’est un acte exceptionnel, on va dès aujourd’hui régulariser tous vos papiers et, si vous le souhaitez, on va engager une procédure de naturalisation pour que vous puissiez devenir Français, si vous en avez le projet”, a dit le chef de l’Etat lors de son entretien à l’Elysée avec le jeune homme de 22 ans.
“Vous êtes devenu un exemple car des millions de gens vous ont vu, c’est donc normal que la nation soit reconnaissante”, a-t-il ajouté, précisant qu’il pourrait également s’il le souhaite intégrer le service civique des sapeurs-pompiers.
Sur une vidéo prise samedi soir par un passant et diffusée dimanche sur les réseaux sociaux, on voit Mamoudou Gassama escalader à mains nues en quelques secondes la façade d’un immeuble du 18e arrondissement de Paris pour secourir à temps l’enfant, agrippé au bord d’un balcon et suspendu dans le vide.
“On a entendu des gens crier, on entendait les voitures klaxonner, j’ai couru, j’ai traversé la route pour aller le sauver, et Dieu merci je l’ai sauvé”, a dit Mamoudou Gassama, au début de son entretien avec Emmanuel Macron. “Je n’ai pas réfléchi”. Il s’est vu remettre une médaille d’or et un “acte de courage et de dévouement” du préfet de police.
Le père de l’enfant suspendu dans le vide a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête confiée à la brigade de protection des mineurs.
“UN ACTE EXCEPTIONNEL NE FAIT PAS UNE POLITIQUE”
Depuis dimanche, les appels à régulariser Mamoudou Gassama s’étaient multipliés, à l’instar de l’association SOS Racisme qui avait demandé au ministre de l’Intérieur de “régulariser la situation de M. Gassama, qui a su faire preuve d’un courage aussi rare qu’admirable”.
Plusieurs pétitions en ce sens avaient été également mises en ligne sur la plate-forme Change.org.
“Je ne veux pas faire de démagogie (...) Ce qu’il a fait est exceptionnel, une acte d’héroïsme, ça justifie une décision exceptionnelle”, a souligné Emmanuel Macron à l’issue de son entretien. “Mais il y a la cohérence d’une politique. Si je commence à dire, on accepte tout le monde sans règle, pour le pays ce n’est pas soutenable”.
“Un acte exceptionnel ne fait pas une politique, nous avons une politique exigeante, respectueuse de nos principes, sur le plan de l’asile, garantie par la constitution, et rigoureuse en matière migratoire”, a-t-il ajouté aux côtés du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.
La politique migratoire menée par Emmanuel Macron depuis le début de son quinquennat fait l’objet de critiques des associations, de la gauche et d’une partie de la majorité qui voient dans la future loi asile-immigration un texte portant atteinte au droit d’asile.
Ce texte, adopté en première lecture à l’Assemblée nationale fin avril, a été jugé début mai “inadapté”, “inutile” et “dangereux” par la commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH).
“Vous êtes devenu un exemple car des millions de gens vous ont vu, c’est donc normal que la nation soit reconnaissante”, a-t-il ajouté, précisant qu’il pourrait également s’il le souhaite intégrer le service civique des sapeurs-pompiers.
Sur une vidéo prise samedi soir par un passant et diffusée dimanche sur les réseaux sociaux, on voit Mamoudou Gassama escalader à mains nues en quelques secondes la façade d’un immeuble du 18e arrondissement de Paris pour secourir à temps l’enfant, agrippé au bord d’un balcon et suspendu dans le vide.
“On a entendu des gens crier, on entendait les voitures klaxonner, j’ai couru, j’ai traversé la route pour aller le sauver, et Dieu merci je l’ai sauvé”, a dit Mamoudou Gassama, au début de son entretien avec Emmanuel Macron. “Je n’ai pas réfléchi”. Il s’est vu remettre une médaille d’or et un “acte de courage et de dévouement” du préfet de police.
Le père de l’enfant suspendu dans le vide a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête confiée à la brigade de protection des mineurs.
“UN ACTE EXCEPTIONNEL NE FAIT PAS UNE POLITIQUE”
Depuis dimanche, les appels à régulariser Mamoudou Gassama s’étaient multipliés, à l’instar de l’association SOS Racisme qui avait demandé au ministre de l’Intérieur de “régulariser la situation de M. Gassama, qui a su faire preuve d’un courage aussi rare qu’admirable”.
Plusieurs pétitions en ce sens avaient été également mises en ligne sur la plate-forme Change.org.
“Je ne veux pas faire de démagogie (...) Ce qu’il a fait est exceptionnel, une acte d’héroïsme, ça justifie une décision exceptionnelle”, a souligné Emmanuel Macron à l’issue de son entretien. “Mais il y a la cohérence d’une politique. Si je commence à dire, on accepte tout le monde sans règle, pour le pays ce n’est pas soutenable”.
“Un acte exceptionnel ne fait pas une politique, nous avons une politique exigeante, respectueuse de nos principes, sur le plan de l’asile, garantie par la constitution, et rigoureuse en matière migratoire”, a-t-il ajouté aux côtés du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.
La politique migratoire menée par Emmanuel Macron depuis le début de son quinquennat fait l’objet de critiques des associations, de la gauche et d’une partie de la majorité qui voient dans la future loi asile-immigration un texte portant atteinte au droit d’asile.
Ce texte, adopté en première lecture à l’Assemblée nationale fin avril, a été jugé début mai “inadapté”, “inutile” et “dangereux” par la commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH).