Au lieu de la fin avril, il faudra attendre la fin mai pour mettre la main sur le dernier objet du désir conçu par Apple en Australie, au Canada, en France, en Allemagne, en Italie, au Japon, en Espagne, en Suisse et au Royaume-Uni.
Les Américains, eux, peuvent trouver la tablette en magasin depuis le 3 avril dans sa version connectée sur internet, avant la version connectée sur les réseaux téléphoniques 3G prévue à la fin du mois.
Cette annonce, liant la bonne nouvelle d'un succès commercial à la mauvaise nouvelle de problèmes de production, a laissé certains observateurs perplexes.
"Apple, qui normalement marche de façon aussi parfaite qu'on peut l'attendre d'une société, a gaffé en décevant ses client hors des Etats-Unis", a souligné l'analyste Douglas McIntyre, sur le site spécialisé 24/7WallStreet.com.
"Le manque d'appareils (à la vente) est bizarre parce que beaucoup d'analystes prévoyaient qu'Apple en vendrait plus de 500.000 maintenant. Cela signifie que de mauvais plans de production sont probablement l'explication du problème", ajoutait-il.
Le groupe de Steve Jobs a expliqué que "la demande est bien plus forte qu'attendu". Elle "va sans doute continuer à dépasser notre offre durant encore plusieurs semaines au fur et à mesure que les gens découvrent et touchent l'iPad" aux Etats-Unis, a-t-il estimé.
"Devant cette demande américaine étonnamment forte, nous avons pris la décision difficile de reporter d'un mois le lancement international", a ajouté le groupe, qui prévoit d'ouvrir son guichet de pré-commande le 10 mai.
L'analyste canadien Carmi Levy a mis en doute la réalité des difficultés dans le rythme de production, dénonçant un coup de pub.
"Il est difficile de croire qu'Apple n'avait pas pu prédire la forte demande pour l'iPad aux Etats-Unis, et il est difficile à croire qu'il ne pouvait pas préparer sa chaîne d'approvisionnement pour y répondre", a-t-il dit à l'AFP. "Ce n'est guère plus qu'une stratégie marketing destinée à attiser encore la demande dans les marchés internationaux".
"Avec des sociétés moins prestigieuses aux yeux des consommateurs, un tel délai anéantirait rapidement tout élan commercial", mais vu l'absence de concurrence réelle sur ce segment pour le moment, Apple n'a pas trop à s'en faire, ajoutait M. Levy.
Au cabinet de marketing Gartner, l'analyste Carolina Milanesi était plus circonspecte, jugeant qu'effectivement les ventes avaient été plus fortes que prévu. "Apple est prudent pour ne pas avoir de problème à l'international", ajoutait-elle.
Les opérateurs européens, quant à eux, semblent déjà prêts. Le français Orange a annoncé mercredi qu'il aurait des forfaits dédiés à l'iPad en France, au Royaume-Uni, en Espagne et en Suisse, sans en révéler le montant. Le britannique Vodafone en fera autant en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni.
Les milieux financiers s'étaient déjà inquiétés il y a plusieurs semaines de difficultés supposées rencontrées par le groupe de Steve Jobs pour assurer la production de sa nouvelle tablette informatique, écran tactile du format d'un mince magazine combinant les fonctions d'un ordinateur et d'un lecteur multimédia.
Ils avaient poussé un soupir de soulagement à l'annonce début mars que finalement la sortie de l'iPad ne subirait qu'un délai de quelques jours par rapport à l'échéancier avancé par M. Jobs en début d'année.
Mercredi l'action Apple, en hausse presque continue depuis un mois, gagnait encore 1,23% à 245,36 dollars vers 16h00 GMT.
Les Américains, eux, peuvent trouver la tablette en magasin depuis le 3 avril dans sa version connectée sur internet, avant la version connectée sur les réseaux téléphoniques 3G prévue à la fin du mois.
Cette annonce, liant la bonne nouvelle d'un succès commercial à la mauvaise nouvelle de problèmes de production, a laissé certains observateurs perplexes.
"Apple, qui normalement marche de façon aussi parfaite qu'on peut l'attendre d'une société, a gaffé en décevant ses client hors des Etats-Unis", a souligné l'analyste Douglas McIntyre, sur le site spécialisé 24/7WallStreet.com.
"Le manque d'appareils (à la vente) est bizarre parce que beaucoup d'analystes prévoyaient qu'Apple en vendrait plus de 500.000 maintenant. Cela signifie que de mauvais plans de production sont probablement l'explication du problème", ajoutait-il.
Le groupe de Steve Jobs a expliqué que "la demande est bien plus forte qu'attendu". Elle "va sans doute continuer à dépasser notre offre durant encore plusieurs semaines au fur et à mesure que les gens découvrent et touchent l'iPad" aux Etats-Unis, a-t-il estimé.
"Devant cette demande américaine étonnamment forte, nous avons pris la décision difficile de reporter d'un mois le lancement international", a ajouté le groupe, qui prévoit d'ouvrir son guichet de pré-commande le 10 mai.
L'analyste canadien Carmi Levy a mis en doute la réalité des difficultés dans le rythme de production, dénonçant un coup de pub.
"Il est difficile de croire qu'Apple n'avait pas pu prédire la forte demande pour l'iPad aux Etats-Unis, et il est difficile à croire qu'il ne pouvait pas préparer sa chaîne d'approvisionnement pour y répondre", a-t-il dit à l'AFP. "Ce n'est guère plus qu'une stratégie marketing destinée à attiser encore la demande dans les marchés internationaux".
"Avec des sociétés moins prestigieuses aux yeux des consommateurs, un tel délai anéantirait rapidement tout élan commercial", mais vu l'absence de concurrence réelle sur ce segment pour le moment, Apple n'a pas trop à s'en faire, ajoutait M. Levy.
Au cabinet de marketing Gartner, l'analyste Carolina Milanesi était plus circonspecte, jugeant qu'effectivement les ventes avaient été plus fortes que prévu. "Apple est prudent pour ne pas avoir de problème à l'international", ajoutait-elle.
Les opérateurs européens, quant à eux, semblent déjà prêts. Le français Orange a annoncé mercredi qu'il aurait des forfaits dédiés à l'iPad en France, au Royaume-Uni, en Espagne et en Suisse, sans en révéler le montant. Le britannique Vodafone en fera autant en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni.
Les milieux financiers s'étaient déjà inquiétés il y a plusieurs semaines de difficultés supposées rencontrées par le groupe de Steve Jobs pour assurer la production de sa nouvelle tablette informatique, écran tactile du format d'un mince magazine combinant les fonctions d'un ordinateur et d'un lecteur multimédia.
Ils avaient poussé un soupir de soulagement à l'annonce début mars que finalement la sortie de l'iPad ne subirait qu'un délai de quelques jours par rapport à l'échéancier avancé par M. Jobs en début d'année.
Mercredi l'action Apple, en hausse presque continue depuis un mois, gagnait encore 1,23% à 245,36 dollars vers 16h00 GMT.