Lequel partenariat sera consacré, en 2008, par l’octroi au Maroc d’un « statut avancé », ultime stade du partenariat jamais octroyé à un Etat arabe auparavant. A vrai dire, la situation géopolitique du royaume a dicté son choix de s’allier à la communauté. Lequel choix compense actuellement dans une large mesure l’absence d’une intégration régionale au niveau du Maghreb, à un moment où les blocs économiques se multiplient partout dans le monde, provoquant la prospérité et le développement de leurs membres.
En dehors de son partenariat avec la CEE, le processus de libéralisation économique au Maroc sera définitivement lancé avec la mise en place en 1983 d’un programme d’ajustement structurel (PAS), sous la supervision des institutions de Brettons Woods, en l’occurrence, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), et consolidé avec l’adhésion du Maroc au Processus méditerranéen de Barcelone, vers la moitié des années 1990. Ce qui aboutira sur la conclusion d’un accord d’association global entre le Maroc et l’UE. Aussi, pour accompagner la relance économique de mesures politiques adéquates, Feu Hassan II mettra le Maroc dès 1998 sur la voie de l’alternance. De là, l’on peut affirmer que la libéralisation des champs, économique et politique, est allée de pair.
L’avènement du nouveau règne en 1999, donnera un nouveau souffle au processus de libéralisation économique. En effet, en capitalisant sur les acquis du passé, le roi Mohammed VI, porteur d’un projet sociétal global, politique, économique et social, a jugé qu’il est grand temps pour le Maroc d’entamer sa phase de décollage économique. Il faut dire que l’une des priorités a été de doter le pays d’entreprises fortes et compétitives. Outre quelques entreprises publiques, les sociétés royales joueront le rôle de locomotives en investissant, conformément aux normes de transparence et de concurrence loyale en vigueur dans le pays, là où d’autres ne se seraient pas avancées. En effet, tout au long de la décennie écoulée, les sociétés royales ont donné l’exemple et c’est en partie grâce à elles que le Maroc dispose aujourd’hui d’opérateurs solides (champions nationaux) investissant dans des secteurs d’activité jusque-là inexploités.
Plus globalement, à partir du début des années 2000, le royaume conclura un certain nombre d’accords de libre-échange dont celui signé avec les Etats-Unis en 2004. Sur le plan interne, des mesures seront prises pour l’encouragement de l’initiative privée et de la libre concurrence, l’instauration des règles de transparence, l’assainissement du climat des affaires, la consolidation de l’économie de marché et la promotion de la politique d’attrait des investissements directs étrangers (IDE) propices au développement. Evidemment, de telles mesures, pour être optimales, seront accompagnées d’autres réformes d’ordres, politique, institutionnel et législatif. Le royaume ne manquera pas ainsi d’harmoniser son arsenal juridique interne avec les standards et normes internationaux en matière de démocratie et de bonne gouvernance. D’un point de vue strictement économique, le partenariat avec l’UE a été d’une grande utilité pour le Maroc dans ce sens où la législation économique nationale s’est fortement inspirée de l’acquis communautaire. L’adhésion du royaume à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1995 a été également un choix stratégique. C’est ce qui a facilité en quelque sorte l’intégration du marché économique national au système mondial multilatéral.
De l’autre côté, la posture démocratique du Maroc et son statut, acquis tout au long de la décennie écoulée, de modèle régional en matière de réformes économiques lui ont valu la confiance des partenaires internationaux. Dans cette vision des choses, le partenariat avec l’UE et l’accord de libre-échange avec les Etats-Unis ont été d’une importance majeure puisque, parallèlement au chapitre strictement partenarial, ces accords prévoient des volets d’aide au développement. Le royaume a ainsi bénéficié de budgets importants à titre d’aide. Ce qui lui a permis de financer plusieurs programmes de développement et de lancer une multitude de chantiers structurants. De même, des instruments financiers ont été planifiés pour les phases à venir et peuvent être améliorés en fonction des prestations du royaume sur le plan démocratique. Au même titre que les partenaires, les bailleurs de fonds internationaux et les investisseurs étrangers font également confiance au royaume dans tout ce qui a trait au financement des projets de développement. Ceci est dû en grande partie à la prospérité de l’économie nationale, qui a pu résister à la crise financière mondiale, et à la stabilité politique qui caractérise le pays, garantie par l’institution monarchique. Ce qui assure à ces intervenants un bon retour sur investissement.
En dehors de son partenariat avec la CEE, le processus de libéralisation économique au Maroc sera définitivement lancé avec la mise en place en 1983 d’un programme d’ajustement structurel (PAS), sous la supervision des institutions de Brettons Woods, en l’occurrence, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), et consolidé avec l’adhésion du Maroc au Processus méditerranéen de Barcelone, vers la moitié des années 1990. Ce qui aboutira sur la conclusion d’un accord d’association global entre le Maroc et l’UE. Aussi, pour accompagner la relance économique de mesures politiques adéquates, Feu Hassan II mettra le Maroc dès 1998 sur la voie de l’alternance. De là, l’on peut affirmer que la libéralisation des champs, économique et politique, est allée de pair.
L’avènement du nouveau règne en 1999, donnera un nouveau souffle au processus de libéralisation économique. En effet, en capitalisant sur les acquis du passé, le roi Mohammed VI, porteur d’un projet sociétal global, politique, économique et social, a jugé qu’il est grand temps pour le Maroc d’entamer sa phase de décollage économique. Il faut dire que l’une des priorités a été de doter le pays d’entreprises fortes et compétitives. Outre quelques entreprises publiques, les sociétés royales joueront le rôle de locomotives en investissant, conformément aux normes de transparence et de concurrence loyale en vigueur dans le pays, là où d’autres ne se seraient pas avancées. En effet, tout au long de la décennie écoulée, les sociétés royales ont donné l’exemple et c’est en partie grâce à elles que le Maroc dispose aujourd’hui d’opérateurs solides (champions nationaux) investissant dans des secteurs d’activité jusque-là inexploités.
Plus globalement, à partir du début des années 2000, le royaume conclura un certain nombre d’accords de libre-échange dont celui signé avec les Etats-Unis en 2004. Sur le plan interne, des mesures seront prises pour l’encouragement de l’initiative privée et de la libre concurrence, l’instauration des règles de transparence, l’assainissement du climat des affaires, la consolidation de l’économie de marché et la promotion de la politique d’attrait des investissements directs étrangers (IDE) propices au développement. Evidemment, de telles mesures, pour être optimales, seront accompagnées d’autres réformes d’ordres, politique, institutionnel et législatif. Le royaume ne manquera pas ainsi d’harmoniser son arsenal juridique interne avec les standards et normes internationaux en matière de démocratie et de bonne gouvernance. D’un point de vue strictement économique, le partenariat avec l’UE a été d’une grande utilité pour le Maroc dans ce sens où la législation économique nationale s’est fortement inspirée de l’acquis communautaire. L’adhésion du royaume à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1995 a été également un choix stratégique. C’est ce qui a facilité en quelque sorte l’intégration du marché économique national au système mondial multilatéral.
De l’autre côté, la posture démocratique du Maroc et son statut, acquis tout au long de la décennie écoulée, de modèle régional en matière de réformes économiques lui ont valu la confiance des partenaires internationaux. Dans cette vision des choses, le partenariat avec l’UE et l’accord de libre-échange avec les Etats-Unis ont été d’une importance majeure puisque, parallèlement au chapitre strictement partenarial, ces accords prévoient des volets d’aide au développement. Le royaume a ainsi bénéficié de budgets importants à titre d’aide. Ce qui lui a permis de financer plusieurs programmes de développement et de lancer une multitude de chantiers structurants. De même, des instruments financiers ont été planifiés pour les phases à venir et peuvent être améliorés en fonction des prestations du royaume sur le plan démocratique. Au même titre que les partenaires, les bailleurs de fonds internationaux et les investisseurs étrangers font également confiance au royaume dans tout ce qui a trait au financement des projets de développement. Ceci est dû en grande partie à la prospérité de l’économie nationale, qui a pu résister à la crise financière mondiale, et à la stabilité politique qui caractérise le pays, garantie par l’institution monarchique. Ce qui assure à ces intervenants un bon retour sur investissement.