Andris Nelsons
Le public parisien connaît encore assez peu ce musicien affable et passionné âgé de 31 ans, mais les choses devraient rapidement changer.
L'Orchestre national de France, qui l'a invité une première fois en mars 2009 et est alors tombé sous le charme, le retrouvera jeudi soir pour un programme Dvorak au Théâtre des Champs-Elysées. Puis en octobre, ce jeune chef au geste généreux et au charisme certain fera une infidélité au "National" pour faire ses débuts avec l'Orchestre de Paris.
La saison prochaine, Andris Nelsons se produira également dans la capitale avec le City of Birmingham Symphony Orchestra (CBSO), l'une des meilleures formations britanniques, qui en a fait son directeur musical en 2008 et s'est déjà assuré de sa collaboration jusqu'en 2014.
"Avec le CBSO, qui est un orchestre fantastique, nous pouvons constituer une vraie famille musicale, c'est très important", explique à l'AFP cet artiste au regard clair et perçant.
Parallèlement, Andris Nelsons multiplie les apparitions avec les plus prestigieuses phalanges, comme le London Symphony Orchestra, la Radio bavaroise, le Concertgebouw d'Amsterdam, bientôt la Staatskapelle de Dresde et le Philharmonique de Berlin.
"La vie est trop courte ! Je suis très heureux d'être invité à Berlin, Vienne ou Paris, je ne peux pas dire non... D'un autre côté, je réalise que je ne peux pas tout faire. Mais diriger en chef invité permet de voir avec quelle formation l'alchimie est la plus grande, pour ensuite établir une relation régulière avec elle", plaide le maestro.
Plébiscité sur les podiums des auditoriums symphoniques, Andris Nelsons l'est aussi dans les fosses des maisons d'opéra. Déjà accueilli au Met de New York, à Covent Garden à Londres ainsi qu'au Staatsoper de Vienne, il fera des débuts particulièrement précoces l'été prochain sur la "Colline sacrée", c'est à dire au Festival de Bayreuth, dans une nouvelle production de "Lohengrin" de Wagner, avec le ténor vedette allemand Jonas Kaufmann dans le rôle-titre.
"Ca a toujours été un rêve. C'est stupéfiant d'avoir l'opportunité de diriger l'un de mes compositeurs favoris dans cette atmosphère spéciale", souligne Andris Nelsons. Lequel salive déjà en pensant à la fosse invisible et presque totalement recouverte du Festspielhaus (palais du festival), qui permet à "l'orchestre de jouer en pleine sonorité sans couvrir le plateau".
Andris Nelsons n'oublie pas d'où il vient: avant de devenir chef, encouragé par son glorieux compatriote et aîné Mariss Jansons, qui deviendra son maître et auprès duquel il prend toujours conseil, le musicien était trompettiste à l'Opéra national de Lettonie. Aujourd'hui, même une baguette en main, Andris Nelsons se dit "musicien d'orchestre: c'est très important de se sentir dans une équipe et de ne pas être contre elle", dit-il.
Comme beaucoup de Baltes, ce baryton-basse a aussi chanté, notamment au sein de l'ensemble de musique ancienne fondé par sa mère. Au pupitre de direction, cette connaissance intime de la voix l'aide à respirer avec les chanteurs. "En moi-même, intérieurement, je chante", confie-t-il en fredonnant l'air "Vissi d'arte" de "Tosca" de Puccini, qu'il vient de diriger à Vienne. "Je ne sais pas si ça aide les chanteurs, mais moi ça m'aide !", s'amuse-t-il.
L'Orchestre national de France, qui l'a invité une première fois en mars 2009 et est alors tombé sous le charme, le retrouvera jeudi soir pour un programme Dvorak au Théâtre des Champs-Elysées. Puis en octobre, ce jeune chef au geste généreux et au charisme certain fera une infidélité au "National" pour faire ses débuts avec l'Orchestre de Paris.
La saison prochaine, Andris Nelsons se produira également dans la capitale avec le City of Birmingham Symphony Orchestra (CBSO), l'une des meilleures formations britanniques, qui en a fait son directeur musical en 2008 et s'est déjà assuré de sa collaboration jusqu'en 2014.
"Avec le CBSO, qui est un orchestre fantastique, nous pouvons constituer une vraie famille musicale, c'est très important", explique à l'AFP cet artiste au regard clair et perçant.
Parallèlement, Andris Nelsons multiplie les apparitions avec les plus prestigieuses phalanges, comme le London Symphony Orchestra, la Radio bavaroise, le Concertgebouw d'Amsterdam, bientôt la Staatskapelle de Dresde et le Philharmonique de Berlin.
"La vie est trop courte ! Je suis très heureux d'être invité à Berlin, Vienne ou Paris, je ne peux pas dire non... D'un autre côté, je réalise que je ne peux pas tout faire. Mais diriger en chef invité permet de voir avec quelle formation l'alchimie est la plus grande, pour ensuite établir une relation régulière avec elle", plaide le maestro.
Plébiscité sur les podiums des auditoriums symphoniques, Andris Nelsons l'est aussi dans les fosses des maisons d'opéra. Déjà accueilli au Met de New York, à Covent Garden à Londres ainsi qu'au Staatsoper de Vienne, il fera des débuts particulièrement précoces l'été prochain sur la "Colline sacrée", c'est à dire au Festival de Bayreuth, dans une nouvelle production de "Lohengrin" de Wagner, avec le ténor vedette allemand Jonas Kaufmann dans le rôle-titre.
"Ca a toujours été un rêve. C'est stupéfiant d'avoir l'opportunité de diriger l'un de mes compositeurs favoris dans cette atmosphère spéciale", souligne Andris Nelsons. Lequel salive déjà en pensant à la fosse invisible et presque totalement recouverte du Festspielhaus (palais du festival), qui permet à "l'orchestre de jouer en pleine sonorité sans couvrir le plateau".
Andris Nelsons n'oublie pas d'où il vient: avant de devenir chef, encouragé par son glorieux compatriote et aîné Mariss Jansons, qui deviendra son maître et auprès duquel il prend toujours conseil, le musicien était trompettiste à l'Opéra national de Lettonie. Aujourd'hui, même une baguette en main, Andris Nelsons se dit "musicien d'orchestre: c'est très important de se sentir dans une équipe et de ne pas être contre elle", dit-il.
Comme beaucoup de Baltes, ce baryton-basse a aussi chanté, notamment au sein de l'ensemble de musique ancienne fondé par sa mère. Au pupitre de direction, cette connaissance intime de la voix l'aide à respirer avec les chanteurs. "En moi-même, intérieurement, je chante", confie-t-il en fredonnant l'air "Vissi d'arte" de "Tosca" de Puccini, qu'il vient de diriger à Vienne. "Je ne sais pas si ça aide les chanteurs, mais moi ça m'aide !", s'amuse-t-il.