
"On était fin août à 375.000 visiteurs, en un an environ, ce qui pour une exposition d'art contemporain est assez remarquable", confie dans un entretien à l'AFP Martin Bethenod, nommé en juin à la tête de la Douane, un bâtiment de 5.000 m2 en triangle à l'embouchure du Grand Canal avec vue sur la place Saint-Marc.
"On accueille environ 800-850 visiteurs par jour. Les pays les plus représentés sont l'Italie et la France, viennent ensuite les Américains, les Anglais..." détaille M. Bethenod, qui présidait depuis 2004 aux destinées de la Foire internationale d'Art contemporain (FIAC) de Paris avant de céder aux sirènes vénitiennes.
"Les Français comptent parmi le plus gros contingent de touristes à Venise, ensuite le nom et la personnalité de Pinault parlent pas mal aux Français", explique-t-il.
Inaugurée en juin 2009 après 20 millions d'euros de travaux, la Pointe de la Douane accueille 250 oeuvres de la collection Pinault, signées des plus grands noms de l'art contemporain: la photographe américaine Cindy Sherman, l'artiste italien Maurizio Cattelan, le duo britannique des frères Chapman...
"On se trouve dans une institution dont une des plus grandes collections du monde (2.500 oeuvres) constitue le trésor et le coeur", souligne cet homme de 44 ans à la silhouette élancée, tout en soulignant qu'il faut "sans cesse relancer l'attention du public, sans cesse proposer des points de vue nouveaux sur la collection, l'ouvrir et la confronter".
Parmi les oeuvres emblématiques du musée, un cheval décapité fiché dans un mur signé Cattelan, les portraits drôles et cruels de Cindy Sherman, mais aussi le rideau de perles rouges et blanches représentant les globules du sang de l'Américain Alfredo Florez Gonzalez, mort du sida.
Martin Bethenod, qui a assuré la direction artistique de l'édition 2010 de la Nuit Blanche, dirige également l'autre palais de M. Pinault dans la Sérénissime, lui aussi dédié à l'art contemporain. "Entre le Palazzo Grassi, ouvert il y a quatre ans et demi, et la Pointe de la Douane, on arrive à un total de 1,3 million de visiteurs", indique-t-il.
Pour ce qui concerne l'avenir, il souhaite "travailler sur l'ouverture de ces deux lieux sur Venise, l'Italie et à l'international".
"Cette idée de montrer l'art d'aujourd'hui dans le contexte de Venise est quelque chose qui est en train de devenir un trait d'identité très très fort de la ville", affirme-t-il. Les deux lieux sont d'ailleurs gratuits pour les Vénitiens tous les mercredis après-midi.
Quant au deux ex machina de ce projet, François Pinault, il est "très présent". "Cette aventure est extrêmement importante pour lui, donc il y consacre beaucoup de temps, il est vraiment passionné", ajoute-t-il.
Un intérêt qui se manifeste entre autres par la présence à l'entrée et à la proue de la Pointe de la Douane du Gwen ha Du, le drapeau breton à rayures noires et blanches qui rappelle les origines du milliardaire. "Un clin d'oeil", sourit Martin Bethenod.
"On accueille environ 800-850 visiteurs par jour. Les pays les plus représentés sont l'Italie et la France, viennent ensuite les Américains, les Anglais..." détaille M. Bethenod, qui présidait depuis 2004 aux destinées de la Foire internationale d'Art contemporain (FIAC) de Paris avant de céder aux sirènes vénitiennes.
"Les Français comptent parmi le plus gros contingent de touristes à Venise, ensuite le nom et la personnalité de Pinault parlent pas mal aux Français", explique-t-il.
Inaugurée en juin 2009 après 20 millions d'euros de travaux, la Pointe de la Douane accueille 250 oeuvres de la collection Pinault, signées des plus grands noms de l'art contemporain: la photographe américaine Cindy Sherman, l'artiste italien Maurizio Cattelan, le duo britannique des frères Chapman...
"On se trouve dans une institution dont une des plus grandes collections du monde (2.500 oeuvres) constitue le trésor et le coeur", souligne cet homme de 44 ans à la silhouette élancée, tout en soulignant qu'il faut "sans cesse relancer l'attention du public, sans cesse proposer des points de vue nouveaux sur la collection, l'ouvrir et la confronter".
Parmi les oeuvres emblématiques du musée, un cheval décapité fiché dans un mur signé Cattelan, les portraits drôles et cruels de Cindy Sherman, mais aussi le rideau de perles rouges et blanches représentant les globules du sang de l'Américain Alfredo Florez Gonzalez, mort du sida.
Martin Bethenod, qui a assuré la direction artistique de l'édition 2010 de la Nuit Blanche, dirige également l'autre palais de M. Pinault dans la Sérénissime, lui aussi dédié à l'art contemporain. "Entre le Palazzo Grassi, ouvert il y a quatre ans et demi, et la Pointe de la Douane, on arrive à un total de 1,3 million de visiteurs", indique-t-il.
Pour ce qui concerne l'avenir, il souhaite "travailler sur l'ouverture de ces deux lieux sur Venise, l'Italie et à l'international".
"Cette idée de montrer l'art d'aujourd'hui dans le contexte de Venise est quelque chose qui est en train de devenir un trait d'identité très très fort de la ville", affirme-t-il. Les deux lieux sont d'ailleurs gratuits pour les Vénitiens tous les mercredis après-midi.
Quant au deux ex machina de ce projet, François Pinault, il est "très présent". "Cette aventure est extrêmement importante pour lui, donc il y consacre beaucoup de temps, il est vraiment passionné", ajoute-t-il.
Un intérêt qui se manifeste entre autres par la présence à l'entrée et à la proue de la Pointe de la Douane du Gwen ha Du, le drapeau breton à rayures noires et blanches qui rappelle les origines du milliardaire. "Un clin d'oeil", sourit Martin Bethenod.