
Le Saint Suaire est présenté au public depuis le 10 avril à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin (Piémont, nord), et ce pour la première fois depuis l'an 2000. Plus de deux millions de visiteurs sont attendus jusqu'au 23 mai, date de la fin de l'exposition.
C'est aussi la première fois qu'il est visible depuis la restauration intervenue en 2002.
En annonçant en juin 2008 cette nouvelle exposition du Saint Suaire, le pape avait déclaré qu'elle constituerait "une occasion propice de contempler ce visage mystérieux qui parle silencieusement au coeur des hommes, les invitant à reconnaître le visage de Dieu".
Le pape allemand, âgé de 83 ans, aura dimanche un programme chargé: après une messe en plein air près de la cathédrale, il rencontrera des jeunes et visitera un centre pour handicapés.
Cette visite intervient alors que Benoît XVI est éclaboussé par une vague de scandales pédophiles impliquant des prêtres et des religieux dans plusieurs pays d'Europe et d'Amérique. Il est notamment reproché à la hiérarchie catholique, et au pape lui-même quand il était cardinal, d'avoir couvert des prêtres coupables.
En dépit de ce contexte, le déplacement du pape devrait attirer une grande foule. En 2000, des centaines de milliers de pèlerins avaient accueilli son prédécesseur Jean Paul II lors de sa visite au Saint Suaire.
La relique, une pièce de lin de 4,36 m sur 1,10 m sur laquelle, selon la tradition, se serait imprimée l'empreinte du corps du Christ supplicié et en particulier son visage, a été découvert au milieu du XIVe siècle dans la collégiale Notre-Dame à Lirey, près de Troyes (France).
Le tissu, acquis par la famille royale de Savoie dont la capitale était Turin, est depuis toujours l'objet d'une bataille entre les scientifiques qui croient à son authenticité et ceux qui en doutent.
Des historiens, s'appuyant notamment sur une datation au carbone 14 réalisée en 1988, ont établi que la fabrication de ce linceul remontait au Moyen-Age, entre 1260 et 1390 mais cette datation est elle-même contestée.
Le Vatican ne s'est jamais prononcé sur l'authenticité du Saint Suaire, dont la dernière exposition remonte à l'an 2000, lorsque Jean Paul II avait souhaité qu'il soit présenté à la vénération des fidèles à Turin à l'occasion des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), organisées à Rome.
Cette année encore, la capitale du Piémont a mis en place toute une logistique (parkings, tentes, services de secours et de sécurité...) pour accueillir la foule des pèlerins.
C'est aussi la première fois qu'il est visible depuis la restauration intervenue en 2002.
En annonçant en juin 2008 cette nouvelle exposition du Saint Suaire, le pape avait déclaré qu'elle constituerait "une occasion propice de contempler ce visage mystérieux qui parle silencieusement au coeur des hommes, les invitant à reconnaître le visage de Dieu".
Le pape allemand, âgé de 83 ans, aura dimanche un programme chargé: après une messe en plein air près de la cathédrale, il rencontrera des jeunes et visitera un centre pour handicapés.
Cette visite intervient alors que Benoît XVI est éclaboussé par une vague de scandales pédophiles impliquant des prêtres et des religieux dans plusieurs pays d'Europe et d'Amérique. Il est notamment reproché à la hiérarchie catholique, et au pape lui-même quand il était cardinal, d'avoir couvert des prêtres coupables.
En dépit de ce contexte, le déplacement du pape devrait attirer une grande foule. En 2000, des centaines de milliers de pèlerins avaient accueilli son prédécesseur Jean Paul II lors de sa visite au Saint Suaire.
La relique, une pièce de lin de 4,36 m sur 1,10 m sur laquelle, selon la tradition, se serait imprimée l'empreinte du corps du Christ supplicié et en particulier son visage, a été découvert au milieu du XIVe siècle dans la collégiale Notre-Dame à Lirey, près de Troyes (France).
Le tissu, acquis par la famille royale de Savoie dont la capitale était Turin, est depuis toujours l'objet d'une bataille entre les scientifiques qui croient à son authenticité et ceux qui en doutent.
Des historiens, s'appuyant notamment sur une datation au carbone 14 réalisée en 1988, ont établi que la fabrication de ce linceul remontait au Moyen-Age, entre 1260 et 1390 mais cette datation est elle-même contestée.
Le Vatican ne s'est jamais prononcé sur l'authenticité du Saint Suaire, dont la dernière exposition remonte à l'an 2000, lorsque Jean Paul II avait souhaité qu'il soit présenté à la vénération des fidèles à Turin à l'occasion des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), organisées à Rome.
Cette année encore, la capitale du Piémont a mis en place toute une logistique (parkings, tentes, services de secours et de sécurité...) pour accueillir la foule des pèlerins.