
L'exposition de quelque 70 peintures se tient au musée Martin-Gropius-Bau jusqu'au 17 janvier.
"L'Allemagne a toujours compté pour moi," a expliqué Pierre Soulages, 90 ans, dont la première exposition outre-Rhin en 1948 a permis de "tourner la page" sur le plan culturel au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Grand, les cheveux blancs, l'artiste vêtu de noir, à l'exception d'un foulard bleu, a expliqué que pour lui, le noir de presque toutes ses oeuvres "n'est pas une couleur, mais mille couleurs: celles de la lumière".
"Ma peinture est un travail sur la lumière, l'espace", a-t-il dit à la presse.
"On voit des reflets. La lumière est transformée par le fait qu'elle est réfléchie par le noir qui est, par définition, la plus grande absence de lumière", a-t-il ajouté.
Pierre Soulages, qui a passé 10 jours à installer son exposition dans le musée allemand, construit au 19e siècle dans le style de la Renaissance italienne, reconnaît avoir dû soigner l'éclairage artificiel en raison de l'absence totale de lumière naturelle dans laquelle ses oeuvres sont normalement vues.
"C'est intéressant de voir les toiles réagir différemment selon les lieux", souligne-t-il.
Les oeuvres exposées, pour l'essentiel des peintures grand format, comprennent deux nouvelles toiles, réalisées depuis l'exposition du Centre Georges Pompidou qui a attiré plus d'un demi-million de visiteurs la saison dernière.
"L'Allemagne a toujours compté pour moi," a expliqué Pierre Soulages, 90 ans, dont la première exposition outre-Rhin en 1948 a permis de "tourner la page" sur le plan culturel au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Grand, les cheveux blancs, l'artiste vêtu de noir, à l'exception d'un foulard bleu, a expliqué que pour lui, le noir de presque toutes ses oeuvres "n'est pas une couleur, mais mille couleurs: celles de la lumière".
"Ma peinture est un travail sur la lumière, l'espace", a-t-il dit à la presse.
"On voit des reflets. La lumière est transformée par le fait qu'elle est réfléchie par le noir qui est, par définition, la plus grande absence de lumière", a-t-il ajouté.
Pierre Soulages, qui a passé 10 jours à installer son exposition dans le musée allemand, construit au 19e siècle dans le style de la Renaissance italienne, reconnaît avoir dû soigner l'éclairage artificiel en raison de l'absence totale de lumière naturelle dans laquelle ses oeuvres sont normalement vues.
"C'est intéressant de voir les toiles réagir différemment selon les lieux", souligne-t-il.
Les oeuvres exposées, pour l'essentiel des peintures grand format, comprennent deux nouvelles toiles, réalisées depuis l'exposition du Centre Georges Pompidou qui a attiré plus d'un demi-million de visiteurs la saison dernière.