Baptisé ELABZ, ce laboratoire est destiné à suivre l'évolution de l'offre et de la demande légales et illégales de livres numériques sur internet. Il publiera tous les trois ou quatre mois un tableau de bord de ces pratiques, qui restent encore majoritairement individuelles.
Ces pirates "ne constituent pas une population homogène. Les fichiers de livres numériques ne sont par ailleurs consommés en général qu'une seule fois. Il n'y a pas de mentalité de +playlist+ comme en musique et en vidéo", explique Mathias Daval, l'un des auteurs de l'étude avec Rémi Douine.
La moitié de la trentaine de pirates interrogés lors de l'enquête ont déjà acheté légalement des livres numériques, et pour eux, le prix est le principal frein dans l'offre légale.
Parmi les motivations de ces cyberpirates : dénicher des ouvrages qui ne sont plus disponibles sur papier ou qui ne le sont pas en format numérique légal, partager des coups de coeur et diffuser en version améliorée des oeuvres mal corrigées et/ou mal traduites, poursuit Mathias Daval.
L'enjeu, pour les professionnels, c'est d'améliorer l'accessibilité et le référencement de l'offre numérique légale, ainsi que la qualité des catalogues, souligne l'étude qui s'est basée sur un échantillon de 165 titres de meilleures ventes françaises dans plusieurs catégories (romans, essais, BD...). Bien qu'on ne sache pas encore si une offre légale plus importante augmentera le piratage ou le freinera.
Un titre sur cinq seulement de l'offre papier est disponible aujourd'hui en téléchargement légal ou illégal.
Comment les internautes s'informent-ils sur les livres ? Sur Wikipedia.org, Amazon.fr et Fnac.com qui sont les plates-formes les mieux référencées lors d'une recherche. Viennent ensuite les sites officiels des auteurs et des éditeurs.
Les sites pirates ne sont que très rarement proposés par les moteurs de recherche. Facebook n'apparaît pas, ni les libraires, note l'étude.
Ces pirates "ne constituent pas une population homogène. Les fichiers de livres numériques ne sont par ailleurs consommés en général qu'une seule fois. Il n'y a pas de mentalité de +playlist+ comme en musique et en vidéo", explique Mathias Daval, l'un des auteurs de l'étude avec Rémi Douine.
La moitié de la trentaine de pirates interrogés lors de l'enquête ont déjà acheté légalement des livres numériques, et pour eux, le prix est le principal frein dans l'offre légale.
Parmi les motivations de ces cyberpirates : dénicher des ouvrages qui ne sont plus disponibles sur papier ou qui ne le sont pas en format numérique légal, partager des coups de coeur et diffuser en version améliorée des oeuvres mal corrigées et/ou mal traduites, poursuit Mathias Daval.
L'enjeu, pour les professionnels, c'est d'améliorer l'accessibilité et le référencement de l'offre numérique légale, ainsi que la qualité des catalogues, souligne l'étude qui s'est basée sur un échantillon de 165 titres de meilleures ventes françaises dans plusieurs catégories (romans, essais, BD...). Bien qu'on ne sache pas encore si une offre légale plus importante augmentera le piratage ou le freinera.
Un titre sur cinq seulement de l'offre papier est disponible aujourd'hui en téléchargement légal ou illégal.
Comment les internautes s'informent-ils sur les livres ? Sur Wikipedia.org, Amazon.fr et Fnac.com qui sont les plates-formes les mieux référencées lors d'une recherche. Viennent ensuite les sites officiels des auteurs et des éditeurs.
Les sites pirates ne sont que très rarement proposés par les moteurs de recherche. Facebook n'apparaît pas, ni les libraires, note l'étude.