Robert Gibbs
"Je suis en train d'apprendre +le twitter+. Je m'y accoutume avec ce premier +tweet+. Vous avez des tuyaux ?" demande M. Gibbs dans son premier message envoyé samedi depuis le compte officiel "@PressSec" (acronyme de "Press Secretary, son titre en anglais).
Et trente heures plus tard, le porte-parole est revenu à la charge. "Waouh - en moins de 30 heures, j'ai déjà plus de 17.000 abonnés - incroyable. Attention à toi, Kim Kardashian!", écrit-il en s'adressant à une éminente membre de la jet-set hollywoodienne qui est suivie par près de trois millions de "twitternautes".
Mais M. Gibbs, dont le métier est de répondre au feu roulant des questions des journalistes accrédités à la Maison Blanche lors de ses points de presse quasi quotidiens, semble aussi vouloir utiliser Twitter pour relayer le message de communication du président Barack Obama.
Il remarque ainsi, en citant une analyse du site spécialisé Politico, que ce que l'ancienne secrétaire d'Etat de George W. Bush Condoleezza "Rice disait sur Guantanamo en 2005 n'était pas tellement différent de ce qu'a dit (le conseiller de M. Obama pour l'antiterrorisme John) Brennan. Mais personne n'a appelé à sa démission". Il faisait référence à des déclarations d'élus républicains demandant "la tête" de M. Brennan après qu'il eut affirmé que le taux de récidive parmi les anciens prisonniers de Guantanamo n'était pas pire que celui des détenus du système carcéral américain classique.
L'adjoint de Gibbs, Bill Burton, utilisait déjà Twitter (@BillBurton44). Barack Obama, qui a fait de l'utilisation des nouvelles technologies de l'information l'une de ses armes décisives lors de la campagne électorale de 2007-2008, possède lui aussi un compte Twitter (@barackobama, 3,3 millions d'abonnés), mais n'écrit pas lui-même de messages.
Et trente heures plus tard, le porte-parole est revenu à la charge. "Waouh - en moins de 30 heures, j'ai déjà plus de 17.000 abonnés - incroyable. Attention à toi, Kim Kardashian!", écrit-il en s'adressant à une éminente membre de la jet-set hollywoodienne qui est suivie par près de trois millions de "twitternautes".
Mais M. Gibbs, dont le métier est de répondre au feu roulant des questions des journalistes accrédités à la Maison Blanche lors de ses points de presse quasi quotidiens, semble aussi vouloir utiliser Twitter pour relayer le message de communication du président Barack Obama.
Il remarque ainsi, en citant une analyse du site spécialisé Politico, que ce que l'ancienne secrétaire d'Etat de George W. Bush Condoleezza "Rice disait sur Guantanamo en 2005 n'était pas tellement différent de ce qu'a dit (le conseiller de M. Obama pour l'antiterrorisme John) Brennan. Mais personne n'a appelé à sa démission". Il faisait référence à des déclarations d'élus républicains demandant "la tête" de M. Brennan après qu'il eut affirmé que le taux de récidive parmi les anciens prisonniers de Guantanamo n'était pas pire que celui des détenus du système carcéral américain classique.
L'adjoint de Gibbs, Bill Burton, utilisait déjà Twitter (@BillBurton44). Barack Obama, qui a fait de l'utilisation des nouvelles technologies de l'information l'une de ses armes décisives lors de la campagne électorale de 2007-2008, possède lui aussi un compte Twitter (@barackobama, 3,3 millions d'abonnés), mais n'écrit pas lui-même de messages.