Notamment dans les transports, mais il faudra compter aussi un nombre significatif de débrayages dans le secteur privé, traditionnellement moins affecté.
Refusant que les salariés soient "les premières victimes de la crise", les syndicats se sont unis autour d'une plate-forme revendicative (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa, Solidaires) sans précédent. Ils veulent "des mesures urgentes en faveur de l'emploi, des rémunérations" et une "politique de relance économique". Ils demandent aussi que les mesures de baisse d'activité, comme le chômage partiel, soient "négociées" et que les aides publiques aux entreprises soient conditionnées à la préservation de l'emploi et des salaires.
Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault s'attend à ce que la mobilisation aille "bien au-delà" de celles observées ces dernières années. "Ce que je sens, c'est que ce sera important" de par le nombre de manifestants, a renchéri François Chérèque, son homologue de la CFDT, après avoir rencontré des ouvriers de l'équipementier automobile Faurecia. "L'idéal serait qu'il y ait le sentiment que le pays est bloqué pendant une journée. Le président de la République s'apercevra alors qu'une journée de grève, ça se voit !", a de son côté affirmé Jean-Claude Mailly, en référence aux propos du chef de l'État, le 5 juillet dernier lors du Conseil national de l'UMP , selon lesquels "désormais, quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit".
Langage de fermeté
L'exécutif, lui, a déjà fait savoir qu'en dépit de la grogne il n'entendait pas infléchir sa politique. "Je comprends vos difficultés" mais il ne faut "pas arrêter le mouvement des réformes", a déclaré mardi le président de la République. Quant au Premier ministre François Fillon, il souligne que le "rôle d'un gouvernement" n'est "pas de faire des gestes" mais bien "de tenir le cap de la réforme". Organisée pour défendre l'emploi, le pouvoir d'achat, les garanties collectives et les services publics mais aussi dénoncer la politique anti-crise du gouvernement, le mouvement bénéficie en revanche, pour l'heure, de la sympathie des Français. Selon la dernière enquête d'opinion en date, réalisée par l'institut BVA pour Orange et L'Express , 69 % d'entre eux jugent cette grève "justifiée".
"Si le gouvernement ne répondait pas à une forte mobilisation, il serait irresponsable", a très vite répliqué le secrétaire général de Force ouvrière (FO), Jean-Claude Mailly. Car, un rendez-vous intersyndical est d'ores et déjà fixé au 2 février pour décider des suites du mouvement.
Refusant que les salariés soient "les premières victimes de la crise", les syndicats se sont unis autour d'une plate-forme revendicative (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa, Solidaires) sans précédent. Ils veulent "des mesures urgentes en faveur de l'emploi, des rémunérations" et une "politique de relance économique". Ils demandent aussi que les mesures de baisse d'activité, comme le chômage partiel, soient "négociées" et que les aides publiques aux entreprises soient conditionnées à la préservation de l'emploi et des salaires.
Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault s'attend à ce que la mobilisation aille "bien au-delà" de celles observées ces dernières années. "Ce que je sens, c'est que ce sera important" de par le nombre de manifestants, a renchéri François Chérèque, son homologue de la CFDT, après avoir rencontré des ouvriers de l'équipementier automobile Faurecia. "L'idéal serait qu'il y ait le sentiment que le pays est bloqué pendant une journée. Le président de la République s'apercevra alors qu'une journée de grève, ça se voit !", a de son côté affirmé Jean-Claude Mailly, en référence aux propos du chef de l'État, le 5 juillet dernier lors du Conseil national de l'UMP , selon lesquels "désormais, quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit".
Langage de fermeté
L'exécutif, lui, a déjà fait savoir qu'en dépit de la grogne il n'entendait pas infléchir sa politique. "Je comprends vos difficultés" mais il ne faut "pas arrêter le mouvement des réformes", a déclaré mardi le président de la République. Quant au Premier ministre François Fillon, il souligne que le "rôle d'un gouvernement" n'est "pas de faire des gestes" mais bien "de tenir le cap de la réforme". Organisée pour défendre l'emploi, le pouvoir d'achat, les garanties collectives et les services publics mais aussi dénoncer la politique anti-crise du gouvernement, le mouvement bénéficie en revanche, pour l'heure, de la sympathie des Français. Selon la dernière enquête d'opinion en date, réalisée par l'institut BVA pour Orange et L'Express , 69 % d'entre eux jugent cette grève "justifiée".
"Si le gouvernement ne répondait pas à une forte mobilisation, il serait irresponsable", a très vite répliqué le secrétaire général de Force ouvrière (FO), Jean-Claude Mailly. Car, un rendez-vous intersyndical est d'ores et déjà fixé au 2 février pour décider des suites du mouvement.