Il a fait cette comparaison dans une lettre au Musée juif de Berlin expliquant les raisons pour lesquelles il n'enverrait pas d'oeuvres à une exposition de tableaux volés par les nazis.
"J'aurais vraiment souhaité apporter mon soutien à l'exposition étant donné que nos collections ont elles-mêmes été victimes de vols durant la Seconde Guerre mondiale et par la suite, si ce n'est qu'elle est organisée en Allemagne", écrit le prince dans une lettre publiée jeudi par le quotidien suisse alémanique Tagesanzeiger.
"En ce qui concernent les relations entre l'Allemagne et le Liechtenstein, nous attendons des jours meilleurs, que j'espère, étant donné que nous avons déjà survécu à trois Reichs allemands ces deux siècles derniers. Et j'espère que nous survivrons aussi à un quatrième".
La principauté, nichée entre la Suisse et l'Autriche, avait très mal vécu la décision prise en février par l'Allemagne d'ouvrir une enquête sur des milliers de ses concitoyens soupçonnés de déposer leurs économies dans des banques du Liechstenstein pour échapper au fisc.
Le Liechtenstein a accusé l'Allemagne d'avoir acquis illégalement des données bancaires secrètes en achetant à un informateur considéré comme un criminel par la principauté alpine des informations sur des personnes soupçonnées de contourner le fisc.
"Puisque l'Allemagne est de moins en moins encline à s'orienter elle-même vers les principes de base du droit international dans ses relations avec (...) le Liechteinstein, nous avons décidé de ne plus faire de prêts émanant de nos collections à ce pays", explique le prince.
Eva Söderman, porte-parole du musée juif berlinois, a critiqué le contenu de la lettre. "Si l'on qualifie la République fédérale d'Allemagne de 'IVe Reich' et qu'on laisse entendre de ce fait qu'il existence un parallèle entre le pays d'aujourd'hui et le IIIe Reich, on banalise la gravité du national-socialisme de la manière la plus irresponsable qui soit".
Les services du prince ont pour leur part indiqué dans un communiqué que ce dernier n'entendait nullement "dénigrer les événements affreux du IIIe Reich" dans une lettre destinée à rester privée.
Hans-Adam II, qui est âgé de 82 ans, a remis en 2004 la gestion quotidienne des affaires de la principauté à son fils le prince Aloïs, tout en restant nominalement chef de l'Etat.
"J'aurais vraiment souhaité apporter mon soutien à l'exposition étant donné que nos collections ont elles-mêmes été victimes de vols durant la Seconde Guerre mondiale et par la suite, si ce n'est qu'elle est organisée en Allemagne", écrit le prince dans une lettre publiée jeudi par le quotidien suisse alémanique Tagesanzeiger.
"En ce qui concernent les relations entre l'Allemagne et le Liechtenstein, nous attendons des jours meilleurs, que j'espère, étant donné que nous avons déjà survécu à trois Reichs allemands ces deux siècles derniers. Et j'espère que nous survivrons aussi à un quatrième".
La principauté, nichée entre la Suisse et l'Autriche, avait très mal vécu la décision prise en février par l'Allemagne d'ouvrir une enquête sur des milliers de ses concitoyens soupçonnés de déposer leurs économies dans des banques du Liechstenstein pour échapper au fisc.
Le Liechtenstein a accusé l'Allemagne d'avoir acquis illégalement des données bancaires secrètes en achetant à un informateur considéré comme un criminel par la principauté alpine des informations sur des personnes soupçonnées de contourner le fisc.
"Puisque l'Allemagne est de moins en moins encline à s'orienter elle-même vers les principes de base du droit international dans ses relations avec (...) le Liechteinstein, nous avons décidé de ne plus faire de prêts émanant de nos collections à ce pays", explique le prince.
Eva Söderman, porte-parole du musée juif berlinois, a critiqué le contenu de la lettre. "Si l'on qualifie la République fédérale d'Allemagne de 'IVe Reich' et qu'on laisse entendre de ce fait qu'il existence un parallèle entre le pays d'aujourd'hui et le IIIe Reich, on banalise la gravité du national-socialisme de la manière la plus irresponsable qui soit".
Les services du prince ont pour leur part indiqué dans un communiqué que ce dernier n'entendait nullement "dénigrer les événements affreux du IIIe Reich" dans une lettre destinée à rester privée.
Hans-Adam II, qui est âgé de 82 ans, a remis en 2004 la gestion quotidienne des affaires de la principauté à son fils le prince Aloïs, tout en restant nominalement chef de l'Etat.