Hamid Karzaï
"Nos commissaires sont actuellement en réunion et lorsque la réunion sera terminée, nous ferons notre annonce" du résultat de la présidentielle, a déclaré à l'AFP Noor Mohammad Noor, un porte-parole de l'IEC, à la mi-journée.
Par ailleurs, les services du président sortant Hamid Karzaï ont annoncé la tenue d'une conférence de presse dans l'après-midi au palais présidentiel.
Le résultat final du premier tour tombera donc exactement deux mois après la tenue de ce scrutin controversé, qui s'était tenu le 20 août et avait été entaché par de nombreuses accusations de fraude, notamment contre M. Karzaï.
Lundi soir, la Commission des plaintes électorales (ECC) avait transmis les conclusions de ses enquêtes sur les nombreuses plaintes pour fraude à l'IEC. Les conclusions de l'ECC ordonnent à l'IEC d'annuler un certain nombre de bulletins de vote jugés frauduleux, sans préciser combien de voix chaque candidat perdait.
Depuis le début du processus, les tensions sont fortes entre l'ECC, parrainée par l'ONU, et l'IEC, considérée comme soutenant le président sortant.
Ces annulations de bulletins de vote pourraient faire passer M. Karzaï, jusque-là crédité de 54,6% des voix selon des résultats provisoires, sous le seuil des 50%, et donc le forcer à disputer un second tour face à son principal rival, l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah.
Selon les calculs de Democracy International, organisation américaine d'observateurs électoraux, les invalidations ordonnées par l'ECC vont "réduire le score du président Hamid Karzaï à environ 48,29%", tandis que celui de M. Abdullah, jusque-là à 27,8% selon des résultats provisoires, passerait à 32%.
Diverses sources diplomatiques occidentales ont évoqué des chiffres similaires.
"Nous devons attendre l'annonce du résultat final par les voies légales, c'est-à-dire la Commission indépendante électorale (IEC), et une fois que l'IEC aura annoncé les résultats, nous sommes tenus par la loi de les accepter", avait déclaré mardi matin le porte-parole présidentiel, Waheed Omar, à la télévision afghane.
Le président afghan semble donc avoir assoupli sa position depuis ce week-end, après d'intenses pressions internationales l'appelant à respecter le processus électoral, alors qu'il répugnait ces dernières semaines à l'idée de la tenue d'un second tour, selon des sources diplomatiques occidentales.
Le gouvernement français a répété mardi qu'il était "très important" d'organiser un second tour.
Son organisation s'avérerait néanmoins extrêmement compliqué, entre une insurrection islamiste qui a intensifié ses attaques ces derniers mois, le rigoureux hiver afghan qui rendra bientôt inaccessibles de nombreuses régions du pays, et le risque d'une participation encore plus faible qu'au premier tour (38,7%).
Plusieurs diplomates estiment que même si la nécessité d'un second tour était annoncée, il pourrait ne pas se tenir si un accord politique intervenait entre MM. Karzaï et Abdullah. Ce dernier pourrait par exemple décider de ne pas concourir, en échange de diverses compensations, selon ces diplomates.
"Je suis prêt à affronter un second tour, mais en même temps la porte est ouverte" à d'éventuelles autres options, a déclaré l'ex-ministre des Affaires étrangères dans une interview mardi à CNN, ajoutant que son objectif était "d'apporter des changements dans le pays", et non d'obtenir "un ou deux postes au sein du gouvernement".
Par ailleurs, les services du président sortant Hamid Karzaï ont annoncé la tenue d'une conférence de presse dans l'après-midi au palais présidentiel.
Le résultat final du premier tour tombera donc exactement deux mois après la tenue de ce scrutin controversé, qui s'était tenu le 20 août et avait été entaché par de nombreuses accusations de fraude, notamment contre M. Karzaï.
Lundi soir, la Commission des plaintes électorales (ECC) avait transmis les conclusions de ses enquêtes sur les nombreuses plaintes pour fraude à l'IEC. Les conclusions de l'ECC ordonnent à l'IEC d'annuler un certain nombre de bulletins de vote jugés frauduleux, sans préciser combien de voix chaque candidat perdait.
Depuis le début du processus, les tensions sont fortes entre l'ECC, parrainée par l'ONU, et l'IEC, considérée comme soutenant le président sortant.
Ces annulations de bulletins de vote pourraient faire passer M. Karzaï, jusque-là crédité de 54,6% des voix selon des résultats provisoires, sous le seuil des 50%, et donc le forcer à disputer un second tour face à son principal rival, l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah.
Selon les calculs de Democracy International, organisation américaine d'observateurs électoraux, les invalidations ordonnées par l'ECC vont "réduire le score du président Hamid Karzaï à environ 48,29%", tandis que celui de M. Abdullah, jusque-là à 27,8% selon des résultats provisoires, passerait à 32%.
Diverses sources diplomatiques occidentales ont évoqué des chiffres similaires.
"Nous devons attendre l'annonce du résultat final par les voies légales, c'est-à-dire la Commission indépendante électorale (IEC), et une fois que l'IEC aura annoncé les résultats, nous sommes tenus par la loi de les accepter", avait déclaré mardi matin le porte-parole présidentiel, Waheed Omar, à la télévision afghane.
Le président afghan semble donc avoir assoupli sa position depuis ce week-end, après d'intenses pressions internationales l'appelant à respecter le processus électoral, alors qu'il répugnait ces dernières semaines à l'idée de la tenue d'un second tour, selon des sources diplomatiques occidentales.
Le gouvernement français a répété mardi qu'il était "très important" d'organiser un second tour.
Son organisation s'avérerait néanmoins extrêmement compliqué, entre une insurrection islamiste qui a intensifié ses attaques ces derniers mois, le rigoureux hiver afghan qui rendra bientôt inaccessibles de nombreuses régions du pays, et le risque d'une participation encore plus faible qu'au premier tour (38,7%).
Plusieurs diplomates estiment que même si la nécessité d'un second tour était annoncée, il pourrait ne pas se tenir si un accord politique intervenait entre MM. Karzaï et Abdullah. Ce dernier pourrait par exemple décider de ne pas concourir, en échange de diverses compensations, selon ces diplomates.
"Je suis prêt à affronter un second tour, mais en même temps la porte est ouverte" à d'éventuelles autres options, a déclaré l'ex-ministre des Affaires étrangères dans une interview mardi à CNN, ajoutant que son objectif était "d'apporter des changements dans le pays", et non d'obtenir "un ou deux postes au sein du gouvernement".