Bernard-Henri Lévy
Le philosophe avait estimé dimanche que le PS était "mort" et qu'il fallait le "dissoudre".
"Ce scénario mortifère fustige un PS imaginaire" au "risque de désespérer la gauche réelle sans lui apporter d'autres perspectives qu'un hara-kiri dont déjà les plus cyniques, à droite, se repaissent", écrit, dans une tribune parue sur le site Mediapart, le président du Laboratoire des idées du PS.
"Je ne sais d'où l'on va exhumer un PS antilibéral pavlovien, incapable de conjuguer la résistance aux excès de l'ordre marchand et la lutte moderne, toute aussi nécessaire, héritée des Lumières, pour les libertés, la démocratie et l'émancipation d'individus citoyens", demande M. Paul pour qui "les dynamiteurs font rarement de bons architectes".
Selon ce responsable socialiste, "le PS a de vrais choix à faire, pour organiser la mobilisation des intelligences, et prévenir les métastases des ego".
"Une primaire ouverte, probablement, départagerait nos candidats. Une charte éthique pour réformer les comportements doit la précéder. Sinon, le déchirement s'aggravera", prévient-il.
"Comment, surtout, éviter à la France de passer les sept années et demie qui viennent sous une interminable présidence Sarkozy ? C'est pour ceux qui se nomment encore socialistes, les seuls devoirs de vacances", conclut-il.
"Ce scénario mortifère fustige un PS imaginaire" au "risque de désespérer la gauche réelle sans lui apporter d'autres perspectives qu'un hara-kiri dont déjà les plus cyniques, à droite, se repaissent", écrit, dans une tribune parue sur le site Mediapart, le président du Laboratoire des idées du PS.
"Je ne sais d'où l'on va exhumer un PS antilibéral pavlovien, incapable de conjuguer la résistance aux excès de l'ordre marchand et la lutte moderne, toute aussi nécessaire, héritée des Lumières, pour les libertés, la démocratie et l'émancipation d'individus citoyens", demande M. Paul pour qui "les dynamiteurs font rarement de bons architectes".
Selon ce responsable socialiste, "le PS a de vrais choix à faire, pour organiser la mobilisation des intelligences, et prévenir les métastases des ego".
"Une primaire ouverte, probablement, départagerait nos candidats. Une charte éthique pour réformer les comportements doit la précéder. Sinon, le déchirement s'aggravera", prévient-il.
"Comment, surtout, éviter à la France de passer les sept années et demie qui viennent sous une interminable présidence Sarkozy ? C'est pour ceux qui se nomment encore socialistes, les seuls devoirs de vacances", conclut-il.