"La situation de l'économie justifie une telle baisse", a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances Pierre Moscovici lors d'une conférence de presse commune avec son homologue chargée du Logement, Cécile Duflot.
Il a fait valoir que cette diminution pourrait donner des marges de manœuvre à la Caisse des Dépôts (CDC), qui centralise en moyenne 65% de la collecte du placement préféré des Français, pour financer le logement social.
La baisse du taux du Livret A permet de diminuer le niveau des taux auxquels la CDC prête. En ramener la rémunération à 1,25% permettra donc aux bailleurs sociaux "d'économiser 600 millions d'euros en année pleine", selon Pierre Moscovici.
Une application à la lettre de la formule de calcul du taux du Livret A aurait théoriquement dû faire chuter encore plus sévèrement sa rémunération, à un plancher jamais touché de seulement 1%.
"Une baisse de 1,75 à 1% aurait été très importante, nous avons décidé de nous affranchir de cette formule", a expliqué M. Moscovici, afin de "donner un coup de pouce" à ce placement.
Selon lui, le taux de 1,25%, déjà recommandé la semaine dernière par le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer, "permet de garantir le pouvoir d'achat du Livret A en le maintenant au-dessus du niveau de l'inflation".
"Nous sommes à la fois défenseur du pouvoir d'achat du Livret A et à la fois nous voulons faire en sorte que la reprise soit accompagnée, musclée", a ajouté le ministre.
Sa collègue Cécile Duflot a pour sa part annoncé la mobilisation d'"une enveloppe de 120 millions d'euros (...) en faveur du logement social", qui sera prélevée entre août 2013 et février 2014 sur les fonds d'épargne.
Cette somme "permettra d'accélérer dès 2013 les projets de construction de logements des bailleurs sociaux", a souligné la ministre du Logement. Elle a réaffirmé la volonté du gouvernement de relancer ces constructions en provoquant un "choc d'offre".
La ministre du Logement a annoncé jeudi l'abaissement concomitant, pour une période de six mois à partir d'août, du taux des prêts accordés pour les travaux de rénovation énergétique des logements sociaux, qui va être divisé par deux pour passer à 0,5%.
"Cela montre la volonté du gouvernement d'oeuvrer pour la rénovation thermique", a déclaré la ministre en faisant valoir que cette décision aurait un "impact immédiat sur le pouvoir d'achat des ménages".
Il a fait valoir que cette diminution pourrait donner des marges de manœuvre à la Caisse des Dépôts (CDC), qui centralise en moyenne 65% de la collecte du placement préféré des Français, pour financer le logement social.
La baisse du taux du Livret A permet de diminuer le niveau des taux auxquels la CDC prête. En ramener la rémunération à 1,25% permettra donc aux bailleurs sociaux "d'économiser 600 millions d'euros en année pleine", selon Pierre Moscovici.
Une application à la lettre de la formule de calcul du taux du Livret A aurait théoriquement dû faire chuter encore plus sévèrement sa rémunération, à un plancher jamais touché de seulement 1%.
"Une baisse de 1,75 à 1% aurait été très importante, nous avons décidé de nous affranchir de cette formule", a expliqué M. Moscovici, afin de "donner un coup de pouce" à ce placement.
Selon lui, le taux de 1,25%, déjà recommandé la semaine dernière par le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer, "permet de garantir le pouvoir d'achat du Livret A en le maintenant au-dessus du niveau de l'inflation".
"Nous sommes à la fois défenseur du pouvoir d'achat du Livret A et à la fois nous voulons faire en sorte que la reprise soit accompagnée, musclée", a ajouté le ministre.
Sa collègue Cécile Duflot a pour sa part annoncé la mobilisation d'"une enveloppe de 120 millions d'euros (...) en faveur du logement social", qui sera prélevée entre août 2013 et février 2014 sur les fonds d'épargne.
Cette somme "permettra d'accélérer dès 2013 les projets de construction de logements des bailleurs sociaux", a souligné la ministre du Logement. Elle a réaffirmé la volonté du gouvernement de relancer ces constructions en provoquant un "choc d'offre".
La ministre du Logement a annoncé jeudi l'abaissement concomitant, pour une période de six mois à partir d'août, du taux des prêts accordés pour les travaux de rénovation énergétique des logements sociaux, qui va être divisé par deux pour passer à 0,5%.
"Cela montre la volonté du gouvernement d'oeuvrer pour la rénovation thermique", a déclaré la ministre en faisant valoir que cette décision aurait un "impact immédiat sur le pouvoir d'achat des ménages".