Le nouveau coronavirus a fait son apparition mardi dans quatre nouveaux pays: Autriche, Suisse, Croatie, Algérie. La maladie Covid-19 concerne désormais, Chine mise à part, trois douzaines d'Etats où elle a fait plus de 40 morts et 2.700 contaminations.
Mais l'épidémie, apparue en décembre dans le centre de la Chine, semble avoir atteint un pic dans ce pays: les autorités ont fait état mercredi matin de 52 nouveaux décès en l'espace de 24 heures contre 71 la veille, soit le chiffre le plus bas depuis plus de trois semaines.
Evénements culturels ou sportifs annulés, économie en berne et dégringolade continue des marchés financiers: au niveau planétaire, l'épidémie et ses conséquences inquiète particulièrement l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le monde n'est "tout simplement pas prêt" à y faire face, a averti mardi Bruce Aylward, l'expert qui dirige la mission conjointe OMS/Chine, de retour de Pékin. "Vous devez être prêt à gérer cela à une plus grande échelle, et cela doit être fait rapidement", a-t-il ajouté.
En Corée du Sud, où la situation est "très grave", selon le président Moon Jae-in, le nombre de contaminations a encore bondi pour dépasser désormais le millier de cas.
L'armée américaine, qui stationne actuellement 28.500 soldats dans le pays, a annoncé que l'un d'entre eux avait contracté le virus près de Daegu (sud-est), la ville qui compte de loin le plus grand nombre de cas en Corée.
Le pays, qui dénombre 11 morts selon le bilan annoncé mercredi matin, est le premier foyer mondial de contamination après la Chine. Le bilan d'infections s'élève désormais à 1.146 personnes touchées, après l'ajout de 169 nouveaux cas.
La plupart des cas confirmés sont liés à une secte d'inspiration chrétienne, dont une fidèle aurait contaminé des centaines d'autres croyants.
En Europe, l'Italie est le pays européen le plus touché, avec plus de 300 personnes contaminées, pour la plupart dans le nord du pays. Dix personnes y ont succombé, toutes des personnes âgées et atteintes précédemment de pathologies graves. Plusieurs médias ont annoncé une onzième victime.
Les pays voisins se sont engagés à garder leurs frontières ouvertes lors d'une réunion ministérielle mardi à Rome.
Mais la France "invite" ses ressortissants à éviter les régions d'Italie les plus touchées. L'Hexagone compte désormais deux nouveaux cas de contamination, dont une jeune Chinoise arrivée de Chine et un Français qui avait voyagé dans la région de Milan. Leur état de santé n'inspire aucune inquiétude, selon les autorités.
Sur le continent, deux hôtels sont placés en quarantaine, à Innsbruck (Autriche) et dans l'île espagnole de Tenerife (Canaries).
Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti lundi que le monde restait menacé de "pandémie", à savoir une épidémie d'ampleur internationale.
L'agence de l'ONU s'inquiète particulièrement des risques pour les pays pauvres, mal équipés pour dépister et combattre le nouveau virus.
Sur le continent africain, après l'Egypte, une deuxième infection a été officiellement enregistrée: en Algérie, concernant un Italien arrivé le 17 février.
En Iran, la mission d'une équipe d'experts de l'OMS a été retardée, mais reste prévue. Téhéran a annoncé mardi trois nouveaux décès, portant son bilan à 15 morts, le plus lourd en dehors de la Chine. Le vice-ministre de la Santé en personne, Iraj Harirchi, a été contaminé.
Dans un contexte de vives tensions entre Washington et Téhéran, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a exigé de l'Iran qu'il dise "la vérité" sur l'épidémie.
Les autorités sanitaires américaines ont d'ailleurs dit mardi s'attendre à une propagation de l'épidémie aux Etats-Unis, encourageant écoles, entreprises et collectivités locales à envisager des mesures de précaution, comme l'annulation d'événements publics.
Les autorités américaines craignent que l'épidémie ne menace leur chaîne d'approvisionnement en médicaments, car une grande partie des ingrédients utilisés en pharmacie est fabriquée en Chine.
Dans ce dernier pays, outre le nombre de morts, le chiffre quotidien de contaminations est également à la baisse: 406 nouveaux cas ont été annoncés mercredi contre 508 la veille.
Toutes ces contaminations, sauf cinq, sont intervenues au Hubei, province de 58 millions d'habitants sous quarantaine depuis un mois.
Partie de Chine, l'épidémie menace d'y revenir: près d'une centaine de personnes à bord d'un avion en provenance de Séoul ont été mises en quarantaine à leur arrivée à Nankin (est de la Chine). Trois passagers chinois présentaient en effet des symptômes de la maladie lorsque des douaniers sont montés à bord pour examiner les passagers.
Au total, le virus a contaminé quelque 78.000 personnes en Chine, dont plus de 2.700 en sont mortes.
Mais l'épidémie, apparue en décembre dans le centre de la Chine, semble avoir atteint un pic dans ce pays: les autorités ont fait état mercredi matin de 52 nouveaux décès en l'espace de 24 heures contre 71 la veille, soit le chiffre le plus bas depuis plus de trois semaines.
Evénements culturels ou sportifs annulés, économie en berne et dégringolade continue des marchés financiers: au niveau planétaire, l'épidémie et ses conséquences inquiète particulièrement l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le monde n'est "tout simplement pas prêt" à y faire face, a averti mardi Bruce Aylward, l'expert qui dirige la mission conjointe OMS/Chine, de retour de Pékin. "Vous devez être prêt à gérer cela à une plus grande échelle, et cela doit être fait rapidement", a-t-il ajouté.
En Corée du Sud, où la situation est "très grave", selon le président Moon Jae-in, le nombre de contaminations a encore bondi pour dépasser désormais le millier de cas.
L'armée américaine, qui stationne actuellement 28.500 soldats dans le pays, a annoncé que l'un d'entre eux avait contracté le virus près de Daegu (sud-est), la ville qui compte de loin le plus grand nombre de cas en Corée.
Le pays, qui dénombre 11 morts selon le bilan annoncé mercredi matin, est le premier foyer mondial de contamination après la Chine. Le bilan d'infections s'élève désormais à 1.146 personnes touchées, après l'ajout de 169 nouveaux cas.
La plupart des cas confirmés sont liés à une secte d'inspiration chrétienne, dont une fidèle aurait contaminé des centaines d'autres croyants.
En Europe, l'Italie est le pays européen le plus touché, avec plus de 300 personnes contaminées, pour la plupart dans le nord du pays. Dix personnes y ont succombé, toutes des personnes âgées et atteintes précédemment de pathologies graves. Plusieurs médias ont annoncé une onzième victime.
Les pays voisins se sont engagés à garder leurs frontières ouvertes lors d'une réunion ministérielle mardi à Rome.
Mais la France "invite" ses ressortissants à éviter les régions d'Italie les plus touchées. L'Hexagone compte désormais deux nouveaux cas de contamination, dont une jeune Chinoise arrivée de Chine et un Français qui avait voyagé dans la région de Milan. Leur état de santé n'inspire aucune inquiétude, selon les autorités.
Sur le continent, deux hôtels sont placés en quarantaine, à Innsbruck (Autriche) et dans l'île espagnole de Tenerife (Canaries).
Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti lundi que le monde restait menacé de "pandémie", à savoir une épidémie d'ampleur internationale.
L'agence de l'ONU s'inquiète particulièrement des risques pour les pays pauvres, mal équipés pour dépister et combattre le nouveau virus.
Sur le continent africain, après l'Egypte, une deuxième infection a été officiellement enregistrée: en Algérie, concernant un Italien arrivé le 17 février.
En Iran, la mission d'une équipe d'experts de l'OMS a été retardée, mais reste prévue. Téhéran a annoncé mardi trois nouveaux décès, portant son bilan à 15 morts, le plus lourd en dehors de la Chine. Le vice-ministre de la Santé en personne, Iraj Harirchi, a été contaminé.
Dans un contexte de vives tensions entre Washington et Téhéran, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a exigé de l'Iran qu'il dise "la vérité" sur l'épidémie.
Les autorités sanitaires américaines ont d'ailleurs dit mardi s'attendre à une propagation de l'épidémie aux Etats-Unis, encourageant écoles, entreprises et collectivités locales à envisager des mesures de précaution, comme l'annulation d'événements publics.
Les autorités américaines craignent que l'épidémie ne menace leur chaîne d'approvisionnement en médicaments, car une grande partie des ingrédients utilisés en pharmacie est fabriquée en Chine.
Dans ce dernier pays, outre le nombre de morts, le chiffre quotidien de contaminations est également à la baisse: 406 nouveaux cas ont été annoncés mercredi contre 508 la veille.
Toutes ces contaminations, sauf cinq, sont intervenues au Hubei, province de 58 millions d'habitants sous quarantaine depuis un mois.
Partie de Chine, l'épidémie menace d'y revenir: près d'une centaine de personnes à bord d'un avion en provenance de Séoul ont été mises en quarantaine à leur arrivée à Nankin (est de la Chine). Trois passagers chinois présentaient en effet des symptômes de la maladie lorsque des douaniers sont montés à bord pour examiner les passagers.
Au total, le virus a contaminé quelque 78.000 personnes en Chine, dont plus de 2.700 en sont mortes.