La gouvernance en Afrique est en lente amélioration sur les dix dernières années, avec un recul concernant la sécurité et l'Etat de droit, selon l'indice de la fondation Mo Ibrahim publié lundi à Londres.
Ce rapport annuel, qui classe les pays en fonction de leur développement, porte sur dix ans, de 2008 à 2017. Il pointe les "bons élèves" qui ont enregistré des progrès comme le Kenya (passé du 19e au 11e rang), le Maroc (de 25 à 15) et surtout la Côte d'Ivoire (de 41 à 22), qui est aussi le pays présentant la plus grande progression en matière de gouvernance (+12,7 points).
L'Indice annuel de la gouvernance en Afrique (IAG) est basé cette année sur plus de 100 indicateurs classés en quatre catégories: sécurité et État de droit, participation et droits de l'Homme, développement économique durable et développement humain. Il porte sur 54 pays.
Les cinq pays les plus performants en prenant en compte l'ensemble des indicateurs sont l'île Maurice (79,5), suivi des Seychelles (73,2) du Cap-Vert (71,1) de la Namibie (68,6) et du Botswana (68,5).
La Somalie (13,6) arrive dernière, derrière le Soudan du Sud (19,3), la Libye (28,3), qui a connu la pire détérioration sur dix ans (-15,6), l'Érythrée (29,3) et la République centrafricaine (29,5).
Sur l'ensemble des pays, la détérioration la plus marquée concerne la sécurité des personnes (-6,1 points), puis la sécurité nationale (-4,4 points), ainsi que le climat des affaires, en baisse de 4,9 points. Le Maroc est le pays qui progresse le plus pour l'ensemble du développement économique durable, avec + 14,1 points.
Au plan de la santé, le rapport relève une amélioration notable de plus de 7,6 points mais note un "déclin préoccupant" en matière d'éducation sur les cinq dernières années et pratiquement pas de progrès concernant la protection sociale.
Riche homme d'affaires, Mo Ibrahim avait revendu en 2005 son entreprise de téléphonie mobile, Celtel, avant de créer en 2006 sa fondation, dont le siège est à Londres et qui se donne pour mission de promouvoir la bonne gouvernance en Afrique.
La Fondation octroie ponctuellement un prix doté de 5 millions de dollars à un chef d'État africain ayant quitté le pouvoir et qui a fait preuve d'une bonne gouvernance.
Ce rapport annuel, qui classe les pays en fonction de leur développement, porte sur dix ans, de 2008 à 2017. Il pointe les "bons élèves" qui ont enregistré des progrès comme le Kenya (passé du 19e au 11e rang), le Maroc (de 25 à 15) et surtout la Côte d'Ivoire (de 41 à 22), qui est aussi le pays présentant la plus grande progression en matière de gouvernance (+12,7 points).
L'Indice annuel de la gouvernance en Afrique (IAG) est basé cette année sur plus de 100 indicateurs classés en quatre catégories: sécurité et État de droit, participation et droits de l'Homme, développement économique durable et développement humain. Il porte sur 54 pays.
Les cinq pays les plus performants en prenant en compte l'ensemble des indicateurs sont l'île Maurice (79,5), suivi des Seychelles (73,2) du Cap-Vert (71,1) de la Namibie (68,6) et du Botswana (68,5).
La Somalie (13,6) arrive dernière, derrière le Soudan du Sud (19,3), la Libye (28,3), qui a connu la pire détérioration sur dix ans (-15,6), l'Érythrée (29,3) et la République centrafricaine (29,5).
Sur l'ensemble des pays, la détérioration la plus marquée concerne la sécurité des personnes (-6,1 points), puis la sécurité nationale (-4,4 points), ainsi que le climat des affaires, en baisse de 4,9 points. Le Maroc est le pays qui progresse le plus pour l'ensemble du développement économique durable, avec + 14,1 points.
Au plan de la santé, le rapport relève une amélioration notable de plus de 7,6 points mais note un "déclin préoccupant" en matière d'éducation sur les cinq dernières années et pratiquement pas de progrès concernant la protection sociale.
Riche homme d'affaires, Mo Ibrahim avait revendu en 2005 son entreprise de téléphonie mobile, Celtel, avant de créer en 2006 sa fondation, dont le siège est à Londres et qui se donne pour mission de promouvoir la bonne gouvernance en Afrique.
La Fondation octroie ponctuellement un prix doté de 5 millions de dollars à un chef d'État africain ayant quitté le pouvoir et qui a fait preuve d'une bonne gouvernance.