A New York, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a appelé lundi à un arrêt immédiat des "arrestations, menaces et recours à la force" contre des civils, exhortant les autorités iraniennes à respecter les droits politiques et civils élémentaires.
A la tombée de la nuit, des partisans de Mirhossein Moussavi, candidat battu à la présidence iranienne, s'étaient hissés sur des toits aux cris de "Allahu Akbar" (Dieu est Grand), comme d'autres l'avaient fait durant la révolution islamique de 1979.
Au cours de la journée, policiers anti-émeutes et membres de la milice chiite des Bassidji s'étaient déployés massivement dans le centre de la capitale, où des témoins ont signalé la présence d'un millier de manifestants d'opposition sur la place Haft-e Tir malgré l'avertissement des Gardiens.
D'après la télévision publique iranienne Press TV, le rassemblement a été dispersé.
De son balcon, un témoin a vu des opposants qui scandaient des slogans se faire attaquer par des Bassidji après avoir été contraints de sortir d'une maison où ils s'étaient réfugiés.
"Les Bassidji étaient vraiment agressifs, ils m'ont ordonné de rentrer à l'intérieur", a dit le témoin. "J'ai eu peur qu'ils fassent irruption chez moi aussi."
Le centre de Téhéran a été le théâtre de manifestations de l'opposition depuis la proclamation des résultats de la présidentielle du 12 juin, officiellement remportée par le président sortant Mahmoud Ahmadinejad.
"VANDALES"
La milice Bassidj est affiliée aux Gardiens de la Révolution, force d'élite du régime chiite qui a averti lundi qu'elle réprimerait par la force toute nouvelle manifestation d'opposants.
"Dans la situation sensible qui prévaut actuellement (...) les Gardiens affronteront vigoureusement, dans un esprit révolutionnaire, les émeutiers et ceux qui violent la loi", dit un communiqué diffusé sur le site des Gardiens.
Le mouvement de contestation auquel a donné lieu l'issue du scrutin présidentiel est le plus large observé dans le pays depuis la révolution de 1979 qui évinça le chah d'Iran.
Selon la télévision nationale iranienne, dix personnes ont été tuées et une centaine d'autres blessées au cours de manifestations qui ont lieu à Téhéran samedi envers et contre une mise en garde lancée par le guide suprême du pays, l'ayatollah Ali Khamenei.
Le parquet général a imputé les accrochages mortels du week-end à des "vandales inconnus" ayant ouvert le feu sur des civils, a rapporté Press TV.
Certains Iraniens avaient appelé sur les réseaux sociaux d'internet à assister aux obsèques de "Neda", jeune femme tuée par balles samedi lors des manifestations d'opposition. Cette femme est devenue depuis lors un emblème de la contestation.
Mais selon des témoins, des responsables de la sécurité ont empêché le déroulement de ses obsèques lundi en bloquant les rues menant à la mosquée du centre de Téhéran où devait avoir lieu la cérémonie.
"La police aspergeait de peinture les voitures de ceux qui insistaient pour se rendre vers la mosquée", a dit un témoin.
Les autorités iraniennes ont accusé les pays occidentaux de soutenir les manifestants et n'ont pas exclu l'expulsion de certains ambassadeurs européens.
La Suède, qui va prochainement assurer la présidence tournante de l'Union européenne, a déclaré que les membres de l'UE devaient réfléchir à un dispositif prévoyant d'accueillir et de fournir aide et assistance aux manifestants dans leurs ambassades à Téhéran.
L'Italie a dit être prête à ouvrir les portes de sa représentation aux manifestants blessés.
Le gouvernement danois va convoquer l'ambassadeur d'Iran à Copenhague pour protester contre les violences, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.
A la tombée de la nuit, des partisans de Mirhossein Moussavi, candidat battu à la présidence iranienne, s'étaient hissés sur des toits aux cris de "Allahu Akbar" (Dieu est Grand), comme d'autres l'avaient fait durant la révolution islamique de 1979.
Au cours de la journée, policiers anti-émeutes et membres de la milice chiite des Bassidji s'étaient déployés massivement dans le centre de la capitale, où des témoins ont signalé la présence d'un millier de manifestants d'opposition sur la place Haft-e Tir malgré l'avertissement des Gardiens.
D'après la télévision publique iranienne Press TV, le rassemblement a été dispersé.
De son balcon, un témoin a vu des opposants qui scandaient des slogans se faire attaquer par des Bassidji après avoir été contraints de sortir d'une maison où ils s'étaient réfugiés.
"Les Bassidji étaient vraiment agressifs, ils m'ont ordonné de rentrer à l'intérieur", a dit le témoin. "J'ai eu peur qu'ils fassent irruption chez moi aussi."
Le centre de Téhéran a été le théâtre de manifestations de l'opposition depuis la proclamation des résultats de la présidentielle du 12 juin, officiellement remportée par le président sortant Mahmoud Ahmadinejad.
"VANDALES"
La milice Bassidj est affiliée aux Gardiens de la Révolution, force d'élite du régime chiite qui a averti lundi qu'elle réprimerait par la force toute nouvelle manifestation d'opposants.
"Dans la situation sensible qui prévaut actuellement (...) les Gardiens affronteront vigoureusement, dans un esprit révolutionnaire, les émeutiers et ceux qui violent la loi", dit un communiqué diffusé sur le site des Gardiens.
Le mouvement de contestation auquel a donné lieu l'issue du scrutin présidentiel est le plus large observé dans le pays depuis la révolution de 1979 qui évinça le chah d'Iran.
Selon la télévision nationale iranienne, dix personnes ont été tuées et une centaine d'autres blessées au cours de manifestations qui ont lieu à Téhéran samedi envers et contre une mise en garde lancée par le guide suprême du pays, l'ayatollah Ali Khamenei.
Le parquet général a imputé les accrochages mortels du week-end à des "vandales inconnus" ayant ouvert le feu sur des civils, a rapporté Press TV.
Certains Iraniens avaient appelé sur les réseaux sociaux d'internet à assister aux obsèques de "Neda", jeune femme tuée par balles samedi lors des manifestations d'opposition. Cette femme est devenue depuis lors un emblème de la contestation.
Mais selon des témoins, des responsables de la sécurité ont empêché le déroulement de ses obsèques lundi en bloquant les rues menant à la mosquée du centre de Téhéran où devait avoir lieu la cérémonie.
"La police aspergeait de peinture les voitures de ceux qui insistaient pour se rendre vers la mosquée", a dit un témoin.
Les autorités iraniennes ont accusé les pays occidentaux de soutenir les manifestants et n'ont pas exclu l'expulsion de certains ambassadeurs européens.
La Suède, qui va prochainement assurer la présidence tournante de l'Union européenne, a déclaré que les membres de l'UE devaient réfléchir à un dispositif prévoyant d'accueillir et de fournir aide et assistance aux manifestants dans leurs ambassades à Téhéran.
L'Italie a dit être prête à ouvrir les portes de sa représentation aux manifestants blessés.
Le gouvernement danois va convoquer l'ambassadeur d'Iran à Copenhague pour protester contre les violences, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.