Seize femmes figurent parmi les 210 candidats en lice pour les 50 sièges de la Chambre, après une campagne électorale qui a été axée sur les moyens de surmonter la crise politique dans le pays et de remettre ce riche émirat pétrolier du Golfe sur la voie du développement.
Les élections anticipées ont été convoquées après la dissolution par l'émir, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, du Parlement pour la troisième fois depuis mai 2006, en raison de querelles à répétition entre le gouvernement et des législateurs.
Quelque 385.000 Koweïtiens en âge de voter, dont 54,3% de femmes, étaient appelés à se rendre dans 94 bureaux de vote séparés pour les hommes et les femmes.
Ouvert à 08H00 (05H00 GMT), le scrutin, pour lequel 8.000 policiers ont été mobilisés, s'achève à 20H00 (17H00 GMT). Les premiers résultats sont attendus dimanche matin.
Dans la circonscription de Jabriya, au sud de la capitale, des électrices redoutaient la poursuite des querelles politiques qui ont paralysé le pays et souhaité que la femme fasse cette fois son entrée au Parlement.
"Il est frustrant et désolant de voir les crises politiques paralyser le pays pendant des années. C'est dommage que des questions marginales entravent le développement", a déclaré à l'AFP Nouha al-Awadhi.
Farida al-Baqsami, une autre électrice, a indiqué que si ce scrutin ne résolvait pas la crise, les Koweïtiens n'auraient "alors plus besoin de Parlement".
"Tous les projets sont suspendus et des pays voisins comme les Emirats arabes unis et Oman nous ont largement devancés. Je prie pour que les résultats du scrutin permettent de surmonter l'impasse politique", a-t-elle ajouté.
Toutes les deux ont dit avoir voté pour des femmes, se disant confiantes qu'au moins deux femmes seront élues.
Selon les sondages, des femmes pourraient effectivement être élues, après deux tentatives malheureuses en 2006 et 2008.
Des analystes s'attendent aussi à ce que les islamistes perdent certains sièges.
"La situation sera différente cette fois. Je m'attends à ce que quatre femmes soient élues", a déclaré aux journalistes la candidate libérale, Roula Dachti après avoir visité un bureau de vote.
"L'avenir du Koweït est en jeu", a-t-elle averti.
Une nouvelle crise pourrait éclater rapidement, la prochaine Chambre étant appelée à étudier un plan de relance économique de plusieurs milliards de dollars, mis en oeuvre par le gouvernement après la dissolution du Parlement.
Six groupes de l'opposition islamiste sunnite et chiite, libérale et nationaliste présentent 22 candidats et soutiennent 15 autres, selon un décompte de l'AFP.
Les tribus, qui forment la moitié de l'électorat, présentent 36 candidats, sélectionnés lors d'élections primaires pourtant interdites par la loi.
Sont également en lice 36 députés sortants.
Le Parlement, dont les législatures sont de quatre ans, exerce un pouvoir législatif et de contrôle. Il peut voter la défiance à l'égard des ministres.
Les ministres, non élus, deviennent automatiquement membres de la Chambre.
Le Koweït, qui détient 10% des réserves pétrolières mondiales et produit 2,2 millions de barils/jour, compte 3,44 millions d'habitants, dont 2,35 millions d'étrangers qui n'ont pas le droit de vote.
Les élections anticipées ont été convoquées après la dissolution par l'émir, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, du Parlement pour la troisième fois depuis mai 2006, en raison de querelles à répétition entre le gouvernement et des législateurs.
Quelque 385.000 Koweïtiens en âge de voter, dont 54,3% de femmes, étaient appelés à se rendre dans 94 bureaux de vote séparés pour les hommes et les femmes.
Ouvert à 08H00 (05H00 GMT), le scrutin, pour lequel 8.000 policiers ont été mobilisés, s'achève à 20H00 (17H00 GMT). Les premiers résultats sont attendus dimanche matin.
Dans la circonscription de Jabriya, au sud de la capitale, des électrices redoutaient la poursuite des querelles politiques qui ont paralysé le pays et souhaité que la femme fasse cette fois son entrée au Parlement.
"Il est frustrant et désolant de voir les crises politiques paralyser le pays pendant des années. C'est dommage que des questions marginales entravent le développement", a déclaré à l'AFP Nouha al-Awadhi.
Farida al-Baqsami, une autre électrice, a indiqué que si ce scrutin ne résolvait pas la crise, les Koweïtiens n'auraient "alors plus besoin de Parlement".
"Tous les projets sont suspendus et des pays voisins comme les Emirats arabes unis et Oman nous ont largement devancés. Je prie pour que les résultats du scrutin permettent de surmonter l'impasse politique", a-t-elle ajouté.
Toutes les deux ont dit avoir voté pour des femmes, se disant confiantes qu'au moins deux femmes seront élues.
Selon les sondages, des femmes pourraient effectivement être élues, après deux tentatives malheureuses en 2006 et 2008.
Des analystes s'attendent aussi à ce que les islamistes perdent certains sièges.
"La situation sera différente cette fois. Je m'attends à ce que quatre femmes soient élues", a déclaré aux journalistes la candidate libérale, Roula Dachti après avoir visité un bureau de vote.
"L'avenir du Koweït est en jeu", a-t-elle averti.
Une nouvelle crise pourrait éclater rapidement, la prochaine Chambre étant appelée à étudier un plan de relance économique de plusieurs milliards de dollars, mis en oeuvre par le gouvernement après la dissolution du Parlement.
Six groupes de l'opposition islamiste sunnite et chiite, libérale et nationaliste présentent 22 candidats et soutiennent 15 autres, selon un décompte de l'AFP.
Les tribus, qui forment la moitié de l'électorat, présentent 36 candidats, sélectionnés lors d'élections primaires pourtant interdites par la loi.
Sont également en lice 36 députés sortants.
Le Parlement, dont les législatures sont de quatre ans, exerce un pouvoir législatif et de contrôle. Il peut voter la défiance à l'égard des ministres.
Les ministres, non élus, deviennent automatiquement membres de la Chambre.
Le Koweït, qui détient 10% des réserves pétrolières mondiales et produit 2,2 millions de barils/jour, compte 3,44 millions d'habitants, dont 2,35 millions d'étrangers qui n'ont pas le droit de vote.