Historien autodidacte et romancier, Alexandre Dumas avait fui la France en 1840 pour échapper en Italie aux tentations de Paris qui l'avaient acculé à la faillite.
Ruiné et résigné à s'assagir, il saute sur une commande: pour 70.000 francs, il est chargé d'écrire le texte français de la Galerie de Florence. L'ouvrage monumental s'ouvre sur "Les Médicis", hommage documenté à la famille fondatrice de l'un des plus beaux musées du monde, les Offices.
"Ce quarteron, bâtard social et républicain, n'en finit pas d'être fasciné par l'ordonnance héréditaire des dynasties", souligne dans la préface de cette réédition Claude Schopp, spécialiste de Dumas.
Comment de petits apothicaires roturiers sont-ils devenus de nobles princes florentins et les plus grands mécènes du Quattrocento ? Depuis Côme l'Ancien au début du XVe siècle jusqu'à l'extinction de la lignée en 1737, la légende des Médicis est nourrie de trahisons, complots, assassinats et amours violentes.
Et l'histoire de cette famille à laquelle Florence doit ses heures les plus glorieuses ne pouvait que subjuguer Alexandre Dumas qui y puisera l'inspiration de ses plus grands romans.
Les sulfureux Médicis, qui ont donné deux reines à la France, n'ont rien à envier aux Borgia, auxquels Dumas a aussi consacré un livre en 1839.
Avec eux, le sang coule et les têtes tombent: conjuration des Pazzi, assassinat du duc Alexandre par son cousin Lorenzaccio, ou gâteau empoisonné par Bianca Cappello, maîtresse de Francesco Ier de Médicis...
Mais ils ont aussi su reconnaître le génie de leurs contemporains en mettant leur fortune au service de la culture et ont financé et protégé les plus grands noms de la Renaissance italienne: Galilée, Botticelli, Dante, Pétrarque, Cimabue ou Boccace.
("Les Médicis" - Alexandre Dumas - préfacé et annoté par Claude Schopp - La Librairie Vuibert - 192 p. - 16 euros - sortie le 21 septembre)
Ruiné et résigné à s'assagir, il saute sur une commande: pour 70.000 francs, il est chargé d'écrire le texte français de la Galerie de Florence. L'ouvrage monumental s'ouvre sur "Les Médicis", hommage documenté à la famille fondatrice de l'un des plus beaux musées du monde, les Offices.
"Ce quarteron, bâtard social et républicain, n'en finit pas d'être fasciné par l'ordonnance héréditaire des dynasties", souligne dans la préface de cette réédition Claude Schopp, spécialiste de Dumas.
Comment de petits apothicaires roturiers sont-ils devenus de nobles princes florentins et les plus grands mécènes du Quattrocento ? Depuis Côme l'Ancien au début du XVe siècle jusqu'à l'extinction de la lignée en 1737, la légende des Médicis est nourrie de trahisons, complots, assassinats et amours violentes.
Et l'histoire de cette famille à laquelle Florence doit ses heures les plus glorieuses ne pouvait que subjuguer Alexandre Dumas qui y puisera l'inspiration de ses plus grands romans.
Les sulfureux Médicis, qui ont donné deux reines à la France, n'ont rien à envier aux Borgia, auxquels Dumas a aussi consacré un livre en 1839.
Avec eux, le sang coule et les têtes tombent: conjuration des Pazzi, assassinat du duc Alexandre par son cousin Lorenzaccio, ou gâteau empoisonné par Bianca Cappello, maîtresse de Francesco Ier de Médicis...
Mais ils ont aussi su reconnaître le génie de leurs contemporains en mettant leur fortune au service de la culture et ont financé et protégé les plus grands noms de la Renaissance italienne: Galilée, Botticelli, Dante, Pétrarque, Cimabue ou Boccace.
("Les Médicis" - Alexandre Dumas - préfacé et annoté par Claude Schopp - La Librairie Vuibert - 192 p. - 16 euros - sortie le 21 septembre)