"Je suis ravi d'avoir vu autant de gens lors de la diffusion de ce film", a déclaré Habib bel Hedi, le directeur du cinéma Africarat, l'un des plus grand de la capitale. "Cela nous confirme dans l'idée que ce choix de projeter un film algérien était le bon ; et nous encourage à continuer de proposer des films du Maghreb."
"Mascarades" est l'oeuvre du réalisateur algérien Lyes Salem. Il décrit la vie d'une famille dans une région très reculée de l'Algérie. Le personnage principal du film, Mounir (joué par Salem), s'inquiète de voir sa sœur Rym (Sarah Reguieg) ne jamais pouvoir se marier parce qu'elle est narcoleptique.
Au fil de l'histoire, Mounir trouve un riche prétendant pour sa soeur, mais son ami Khliffa (Mohamed Bouchaib) demande la main de sa soeur au même moment. Rym souhaite épouser Khliffa, contre l'avis de Mounir. Le film entraîne les spectateurs dans un voyage au coeur des traditions familiales et des restrictions imposées par la société.
A travers "Mascarades", le réalisateur décrit le rôle tenu par les femmes dans la société algérienne. Bien que les hommes dominent la vie publique, le film suggère que ce sont les femmes qui sont les maîtresses du foyer.
"C'est dans la nature des femmes de la région méditerranéenne", a expliqué Salem lors d'une conférence de presse organisée le mois dernier à Tunis. "Je pense que la femme algérienne mérite l'image que nous en donnons dans ce film. Elle a tenu le premier plan dans la lutte contre l'extrémisme durant les années de violence que l'Algérie a traversé ces dernières années. La femme algérienne a été notre dernier recours lorsque le désespoir nous gagnait."
Ce film présente également une perspective politique.
"Je voulais qu'elle symbolise l'Algérie", a déclaré Salem en parlant de Rym. "L'héroïne du film... est déchirée entre son frère et son amour : le premier se raccroche encore au passé et cherche à imposer sa volonté, même s'il doit pour cela recourir au mensonge. Le second est ouvert et envisage l'avenir de manière plus large, même s'il est hésitant."
Les spectateurs ont qualifié ce film de "fascinant" et de "classique".
"Au début, j'ai eu peur [de ne pas comprendre] à cause de la barrière du dialecte", explique Hend Harrar, "mais en fin de compte, je n'ai eu aucune difficulté à comprendre le contenu de ce film. C'est un film remarquable, qui nous ramène au bon vieux temps du cinéma algérien."
Samar Hanachi a expliqué à la sortie de la projection : "J'ai aimé la simplicité de l'histoire à travers laquelle le réalisateur réussit à présenter la tragédie d'une jeune fille malade, avec un grand sens de l'humour et de l'ironie."
Les critiques ont également accueilli très favorablement "Mascarades".
"Le réalisateur Lyes Salem a réussi à présenter un film remarquable, dans lequel il mélange sérieux et humour, sur des questions qui peuvent se rencontrer aussi bien en Tunisie qu'en Algérie ou qu'en Egypte", écrit le critique de cinéma Taher El Chikaoui.
Lyes Salem n'est pas le seul lauréat de ce film ; Mohamed Bouchaib a reçu le prix du meilleur jeune espoir de l'Académie des Lumières de Paris - l'équivalent français des Golden Globes – pour son rôle de Khliffa.
C'est le premier long-métrage de Salem, qui a fait ses études à l'Institut National des Arts Dramatiques de Paris. Il avait déjà réalisé plusieurs courts- métrages, comme "Lehasa" (1999), "John Faris" (2001) et "Ben Al Am" (2003).
"Mascarades" est l'oeuvre du réalisateur algérien Lyes Salem. Il décrit la vie d'une famille dans une région très reculée de l'Algérie. Le personnage principal du film, Mounir (joué par Salem), s'inquiète de voir sa sœur Rym (Sarah Reguieg) ne jamais pouvoir se marier parce qu'elle est narcoleptique.
Au fil de l'histoire, Mounir trouve un riche prétendant pour sa soeur, mais son ami Khliffa (Mohamed Bouchaib) demande la main de sa soeur au même moment. Rym souhaite épouser Khliffa, contre l'avis de Mounir. Le film entraîne les spectateurs dans un voyage au coeur des traditions familiales et des restrictions imposées par la société.
A travers "Mascarades", le réalisateur décrit le rôle tenu par les femmes dans la société algérienne. Bien que les hommes dominent la vie publique, le film suggère que ce sont les femmes qui sont les maîtresses du foyer.
"C'est dans la nature des femmes de la région méditerranéenne", a expliqué Salem lors d'une conférence de presse organisée le mois dernier à Tunis. "Je pense que la femme algérienne mérite l'image que nous en donnons dans ce film. Elle a tenu le premier plan dans la lutte contre l'extrémisme durant les années de violence que l'Algérie a traversé ces dernières années. La femme algérienne a été notre dernier recours lorsque le désespoir nous gagnait."
Ce film présente également une perspective politique.
"Je voulais qu'elle symbolise l'Algérie", a déclaré Salem en parlant de Rym. "L'héroïne du film... est déchirée entre son frère et son amour : le premier se raccroche encore au passé et cherche à imposer sa volonté, même s'il doit pour cela recourir au mensonge. Le second est ouvert et envisage l'avenir de manière plus large, même s'il est hésitant."
Les spectateurs ont qualifié ce film de "fascinant" et de "classique".
"Au début, j'ai eu peur [de ne pas comprendre] à cause de la barrière du dialecte", explique Hend Harrar, "mais en fin de compte, je n'ai eu aucune difficulté à comprendre le contenu de ce film. C'est un film remarquable, qui nous ramène au bon vieux temps du cinéma algérien."
Samar Hanachi a expliqué à la sortie de la projection : "J'ai aimé la simplicité de l'histoire à travers laquelle le réalisateur réussit à présenter la tragédie d'une jeune fille malade, avec un grand sens de l'humour et de l'ironie."
Les critiques ont également accueilli très favorablement "Mascarades".
"Le réalisateur Lyes Salem a réussi à présenter un film remarquable, dans lequel il mélange sérieux et humour, sur des questions qui peuvent se rencontrer aussi bien en Tunisie qu'en Algérie ou qu'en Egypte", écrit le critique de cinéma Taher El Chikaoui.
Lyes Salem n'est pas le seul lauréat de ce film ; Mohamed Bouchaib a reçu le prix du meilleur jeune espoir de l'Académie des Lumières de Paris - l'équivalent français des Golden Globes – pour son rôle de Khliffa.
C'est le premier long-métrage de Salem, qui a fait ses études à l'Institut National des Arts Dramatiques de Paris. Il avait déjà réalisé plusieurs courts- métrages, comme "Lehasa" (1999), "John Faris" (2001) et "Ben Al Am" (2003).