La première économie mondiale a détruit 85.000 emplois en décembre, après avoir été créatrice nette de postes (4.000) en novembre pour la première fois en près de deux ans, indique le rapport mensuel sur l'emploi du département du Travail américain publié vendredi.
Les chiffres sont "décevants", a reconnu la Maison Blanche. Pour le président Barack Obama, ils viennent rappeler que la reprise ne se fait "jamais sans heurts".
La dégradation de décembre est bien pire que ne l'attendaient les analystes, qui tablaient, selon leur consensus médian, sur une destruction d'emplois nette de zéro.
Elle occulte néanmoins le fait que, en moyenne trimestrielle, les destructions d'emplois de l'automne ont été les plus faibles depuis le début de la récession en décembre 2007, et même dix fois moindres qu'au premier trimestre.
Pour l'économiste indépendant Joel Naroff, le marché de l'emploi avance "clairement" dans la bonne direction. Brian Bethune, économiste de l'institut IHS Global Insight, et Ian Shepherdson, du cabinet HFE, considèrent tous deux que le pays devrait créer de nouveau plus d'emploi qu'il n'en détruit au premier trimestre.
Jeffrey Lacker, un des dirigeants de la banque centrale américaine (Fed) a néanmoins rappelé que "même les prévisionnistes les plus optimistes" ne prévoyaient "aucune amélioration rapide" de l'emploi après cela.
Les chiffres du ministère révèlent que l'emploi a baissé de 3,0% aux Etats-Unis en 2009, du jamais vu depuis 1949. En valeur absolue, le nombre des emplois détruits pendant l'année (4,6 millions) est le plus élevé dans les annales, qui remontent à 1939.
Malgré la hausse des licenciements, le taux de chômage est resté stable à 10,0% en décembre, du fait d'une baisse de la population active liée à l'exclusion de nombreux chômeurs dits "découragés".
Ce taux de chômage officiel ne donne qu'une idée partielle du fléau: si l'on tient compte de la population active véritable et des personnes que la conjoncture contraint de travailler à temps partiel, le taux de chômage réel atteint 17,3%, témoignant de l'ampleur des difficultés éprouvées par de nombreux Américains.
Une enquête publiée cette semaine par le centre de réflexion Brookings a montré une hausse préoccupante du nombre d'enfants vivant dans la pauvreté : ils étaient 3,4 millions en août à dépendre des bons alimentaires publics pour se nourrir soit 24% de plus qu'un an plus tôt.
Comme le mois précédent, seuls trois secteurs d'activité ont été créateurs nets d'emplois en décembre. Parmi eux figurent désormais la finance (+4.000): à l'origine de la crise, ce secteur est l'un des premiers à en sortir.
Les créations d'emplois intérimaires ont continué d'augmenter, mais moins qu'en novembre. Pour M. Naroff, "la prochaine étape", c'est-à-dire les embauches permanentes, devrait avoir lieu "d'ici au printemps".
La Fed a indiqué mercredi que le marché du travail faisait preuve d'une "faiblesse aggravée", laissant entrevoir plusieurs mois de hausse du chômage susceptibles d'entraver la reprise amorcée au troisième trimestre.
L'économie américaine reste cependant soutenue par les efforts de la Fed et le plan de relance budgétaire promulgué en février qui devrait se faire sentir pleinement en 2010.
Les chiffres sont "décevants", a reconnu la Maison Blanche. Pour le président Barack Obama, ils viennent rappeler que la reprise ne se fait "jamais sans heurts".
La dégradation de décembre est bien pire que ne l'attendaient les analystes, qui tablaient, selon leur consensus médian, sur une destruction d'emplois nette de zéro.
Elle occulte néanmoins le fait que, en moyenne trimestrielle, les destructions d'emplois de l'automne ont été les plus faibles depuis le début de la récession en décembre 2007, et même dix fois moindres qu'au premier trimestre.
Pour l'économiste indépendant Joel Naroff, le marché de l'emploi avance "clairement" dans la bonne direction. Brian Bethune, économiste de l'institut IHS Global Insight, et Ian Shepherdson, du cabinet HFE, considèrent tous deux que le pays devrait créer de nouveau plus d'emploi qu'il n'en détruit au premier trimestre.
Jeffrey Lacker, un des dirigeants de la banque centrale américaine (Fed) a néanmoins rappelé que "même les prévisionnistes les plus optimistes" ne prévoyaient "aucune amélioration rapide" de l'emploi après cela.
Les chiffres du ministère révèlent que l'emploi a baissé de 3,0% aux Etats-Unis en 2009, du jamais vu depuis 1949. En valeur absolue, le nombre des emplois détruits pendant l'année (4,6 millions) est le plus élevé dans les annales, qui remontent à 1939.
Malgré la hausse des licenciements, le taux de chômage est resté stable à 10,0% en décembre, du fait d'une baisse de la population active liée à l'exclusion de nombreux chômeurs dits "découragés".
Ce taux de chômage officiel ne donne qu'une idée partielle du fléau: si l'on tient compte de la population active véritable et des personnes que la conjoncture contraint de travailler à temps partiel, le taux de chômage réel atteint 17,3%, témoignant de l'ampleur des difficultés éprouvées par de nombreux Américains.
Une enquête publiée cette semaine par le centre de réflexion Brookings a montré une hausse préoccupante du nombre d'enfants vivant dans la pauvreté : ils étaient 3,4 millions en août à dépendre des bons alimentaires publics pour se nourrir soit 24% de plus qu'un an plus tôt.
Comme le mois précédent, seuls trois secteurs d'activité ont été créateurs nets d'emplois en décembre. Parmi eux figurent désormais la finance (+4.000): à l'origine de la crise, ce secteur est l'un des premiers à en sortir.
Les créations d'emplois intérimaires ont continué d'augmenter, mais moins qu'en novembre. Pour M. Naroff, "la prochaine étape", c'est-à-dire les embauches permanentes, devrait avoir lieu "d'ici au printemps".
La Fed a indiqué mercredi que le marché du travail faisait preuve d'une "faiblesse aggravée", laissant entrevoir plusieurs mois de hausse du chômage susceptibles d'entraver la reprise amorcée au troisième trimestre.
L'économie américaine reste cependant soutenue par les efforts de la Fed et le plan de relance budgétaire promulgué en février qui devrait se faire sentir pleinement en 2010.