Warner considère que le pourcentage touché sur les revenus générés par le trafic publicitaire sur YouTube est trop faible. Ce site de partage de vidéos a été acheté 1,7 milliard de dollars (1,2 million d'euros) par Google en 2006.
"Nous ne pouvons tout simplement pas accepter des modalités financières qui ne compensent pas suffisamment les artistes, auteurs, labels et éditeurs pour les contenus qu'ils apportent", peut-on lire dans un communiqué de Warner. De son côté, YouTube estime que l'accord de licence est juste et précise que lorsque " (nous) ne parvenons pas à des conditions financières acceptables, nous devons (nous) séparer de partenaires prestigieux". Ni Warner, ni YouTube n'ont divulgué les chiffres du contentieux.
Selon le Financial Times, ce retrait pourrait concerner plusieurs "millions de documents, tant professionnels que créés par des utilisateurs" du site. Outre les vidéos servant à la promotion d'une chanson ou tirées de concerts, produites par Warner Music, le site accueille des films réalisés par des amateurs qui intègrent des contenus Warner.
Toutefois, dans la nuit de dimanche 21 à lundi 22 décembre, les fans pouvaient toujours voir des vidéos de Madonna, R.E.M., Red Hot Chili Peppers, Prince ou Neil Young - tous chez Warner. En effet, YouTube diffuse aussi des enregistrements de clips diffusés à la télévision, ou recopiés d'après des cassettes vidéo ou des DVD par des amateurs de musique.
Légitimité
Warner Music avait été, en 2006, la première major à signer un accord avec YouTube, suivie par Universal Music, Sony Music (alors Sony Music-BMG) et EMI. Les revenus sont générés soit par l'octroi d'une somme forfaitaire à chaque visionnage d'un document par un internaute, soit par la présence de bandeaux publicitaires.
Warner avait alors donné une légitimité à YouTube, qui, depuis sa fondation en 2005, est accusé de ne pas respecter la propriété intellectuelle des artistes et des producteurs en raison de son modèle de partage peu contrôlé.
Il faudra observer les suites du "clash" de Warner : parce que la major n'a pas totalement fermé la porte des négociations avec YouTube et parce que les autres majors du disque sont aussi en discussion avec le site pour prolonger ou non des accords en vigueur.
"Nous ne pouvons tout simplement pas accepter des modalités financières qui ne compensent pas suffisamment les artistes, auteurs, labels et éditeurs pour les contenus qu'ils apportent", peut-on lire dans un communiqué de Warner. De son côté, YouTube estime que l'accord de licence est juste et précise que lorsque " (nous) ne parvenons pas à des conditions financières acceptables, nous devons (nous) séparer de partenaires prestigieux". Ni Warner, ni YouTube n'ont divulgué les chiffres du contentieux.
Selon le Financial Times, ce retrait pourrait concerner plusieurs "millions de documents, tant professionnels que créés par des utilisateurs" du site. Outre les vidéos servant à la promotion d'une chanson ou tirées de concerts, produites par Warner Music, le site accueille des films réalisés par des amateurs qui intègrent des contenus Warner.
Toutefois, dans la nuit de dimanche 21 à lundi 22 décembre, les fans pouvaient toujours voir des vidéos de Madonna, R.E.M., Red Hot Chili Peppers, Prince ou Neil Young - tous chez Warner. En effet, YouTube diffuse aussi des enregistrements de clips diffusés à la télévision, ou recopiés d'après des cassettes vidéo ou des DVD par des amateurs de musique.
Légitimité
Warner Music avait été, en 2006, la première major à signer un accord avec YouTube, suivie par Universal Music, Sony Music (alors Sony Music-BMG) et EMI. Les revenus sont générés soit par l'octroi d'une somme forfaitaire à chaque visionnage d'un document par un internaute, soit par la présence de bandeaux publicitaires.
Warner avait alors donné une légitimité à YouTube, qui, depuis sa fondation en 2005, est accusé de ne pas respecter la propriété intellectuelle des artistes et des producteurs en raison de son modèle de partage peu contrôlé.
Il faudra observer les suites du "clash" de Warner : parce que la major n'a pas totalement fermé la porte des négociations avec YouTube et parce que les autres majors du disque sont aussi en discussion avec le site pour prolonger ou non des accords en vigueur.