Les attentats en Grande-Bretagne depuis 2005


Samedi 30 Novembre 2019 - 12:12
AFP


​Londres - Le Royaume-Uni, frappé vendredi par une attaque au couteau dans sa capitale, a été visé depuis 2005 par une série d'attentats, pour la plupart commis au nom du jihad.


Une attaque au couteau menée par un homme portant une veste explosive factice fait plusieurs blessés, certains grièvement, à London Bridge, un pont et une gare du centre de Londres. L'auteur est abattu par la police.

Le 15 septembre, un engin artisanal explose dans le métro londonien à la station de Parsons Green, faisant 30 blessés. L'attaque est revendiquée par le groupe État islamique (EI).

Dans la nuit du 18 au 19 juin, un véhicule fonce sur un groupe de fidèles regroupés près de la mosquée de Finsbury Park (nord de Londres), qui venaient en aide à un homme victime d'un malaise. Ce dernier est mort dans l'attaque, qui a fait une dizaine de blessés.

L'assaillant, Darren Osborne, un Gallois de 47 ans, a été condamné en février 2018 à la prison à vie pour "attaque terroriste" motivée par la haine des musulmans.

Dans la soirée du 3 juin, une camionnette fonce sur la foule sur le London Bridge, puis ses trois occupants en sortent armés de couteaux et poignardent des passants dans le Borough Market avant d'être abattus par la police. Bilan: huit morts et une cinquantaine de blessés. L'EI revendique l'attentat.

Le 22 mai, un jeune Britannique d'origine libyenne se fait exploser avec une puissante bombe à la sortie d'un concert de la chanteuse américaine Ariana Grande à Manchester (nord-ouest de l'Angleterre). 22 personnes sont tuées et 116 blessées. L'attentat est revendiqué par l'EI.

Le 22 mars, un homme fonce dans la foule avec son véhicule sur le pont de Westminster avant de poignarder mortellement un policier devant le Parlement. L'attaque, revendiquée par l'EI, fait cinq morts. Son auteur, Khalid Masood, un citoyen britannique converti à l'islam, est abattu par la police.

Le 22 mai, deux Londoniens d'origine nigériane renversent en voiture un soldat de 25 ans, Lee Rigby, dans le sud-est de Londres, puis le frappent de nombreux coups de couteau et tentent de le décapiter. Sur une vidéo filmée juste après l'agression, l'un des meurtriers déclare avoir voulu venger "les musulmans tués par des soldats britanniques".

Le 30 juin, une voiture remplie de bouteilles de gaz est précipitée contre le principal terminal de l'aéroport de Glasgow (Ecosse), sans exploser. Un Indien qui conduisait le véhicule est grièvement brûlé après s'être aspergé d'essence. Il décède un mois plus tard. Le passager, un médecin irakien, est condamné en 2008 à la prison à vie.

La veille, deux Mercedes piégées avait été découvertes près de Piccadilly Circus, au coeur de Londres. Un problème de connexion dans le dispositif de détonation les avait empêché d'exploser.

Le 7 juillet, quatre attentats suicide coordonnés à l'heure de pointe dans trois rames de métro et un autobus londoniens font 56 morts, dont les quatre kamikazes, et 700 blessés. Un groupe se réclamant d'Al-Qaïda revendique les attaques.

Quinze jours plus tard, quatre attentats manqués, au mode opératoire similaire, sont menés dans trois rames de métro de Londres et dans un autobus. Les bombes artisanales n'explosent pas en raison d'une erreur dans la fabrication des explosifs.


           

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