Le début de l'été présage d'une "excellente progression" de la fréquentation, l'affluence des touristes français compensant largement le recul des visiteurs étrangers, se félicite Guylhem Féraud, président de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA).
La fréquentation générale devrait être en hausse de 2 à 2,5% cette année, par rapport à un cru 2008 déjà très bon, prévoit M. Féraud. Pendant ce temps, les réservations dans les hôtels s'effondrent: elles reculent de 6% pour cet été, selon le cabinet spécialisé Protourisme.
A l'origine de ce succès, la recherche de formules "tout compris" adaptées à des budgets plus serrés en temps de crise.
Il existe "une nouvelle clientèle" pour le camping, note M. Féraud: "les gens prennent moins l'avion et ceux qui avaient l'habitude de partir vers des destinations exotiques se rabattent sur la France".
Les prix au sein d'une même catégorie de camping sont restés stables depuis dix ans, assure la profession. Pour planter sa tente, une famille de 4 personnes doit débourser de 100 à 300 euros par semaine en haute saison. Pour les mobile-homes (4 à 8 personnes), les tarifs varient de 500 à 1.000 euros.
Mais le succès n'est pas homogène selon les régions. Les réservations dans l'Ouest, qui pâtit de la moindre affluence des Britanniques confrontés à une dure crise économique et à la faiblesse de la livre, sont "en baisse de près de 6 à 8%" cet été, selon Protourisme. Le Sud-Est enregistre au contraire une hausse de 4 à 6% et le grand Sud-Ouest est stable à +3%.
Championne du camping en Europe, la France compte plus de 8.600 terrains classés, attirant chaque année 8 millions de clients, dont 6 millions de Français. Le secteur génère un chiffre d'affaires de plus de 1,6 milliard d'euros par an.
"Le camping est le secteur d'hébergement qui s'en sort le mieux dans le contexte actuel", note Philippe Maud'hui, directeur de l'ingénierie d'Atout France, l'agence de développement touristique de la France.
Il bénéficie en outre aujourd'hui d'une image qui s'est fortement améliorée: 69% des Français estiment désormais que les clichés associés au camping appartiennent au passé, selon une étude réalisée en mai par Strategy One/Opinion Way pour la FNHPA.
"Il y a dix, vingt ans, un Britannique était fier de faire du camping", synonyme de "vacances sportives", alors que "pour les Français, c'était ringard, ils avaient honte. Aujourd'hui, ces clichés, c'est fini", selon M. Féraud.
Tentes, camping-cars, mobil-homes ou chalets de luxe... le paysage de l'hôtellerie de plein air s'est enrichi au fil des années. Les terrains trois et quatre étoiles sont de plus en plus recherchés: leur nombre a augmenté de 15% en dix ans, au détriment des campings une et deux étoiles, en net recul.
Nouveauté, les campings en France pourront se doter à terme d'une cinquième étoile, dans le cadre de la prochaine refonte de l'actuel classement qui date de 1993, proposée par le gouvernement et soutenue par la profession.
Pour l'attribution de cette cinquième étoile, "la différence sera dans les services" (piscine, toboggan, jacuzzi, etc...)", explique M. Féraud, car l'hébergement est déjà "standardisé".
La fréquentation générale devrait être en hausse de 2 à 2,5% cette année, par rapport à un cru 2008 déjà très bon, prévoit M. Féraud. Pendant ce temps, les réservations dans les hôtels s'effondrent: elles reculent de 6% pour cet été, selon le cabinet spécialisé Protourisme.
A l'origine de ce succès, la recherche de formules "tout compris" adaptées à des budgets plus serrés en temps de crise.
Il existe "une nouvelle clientèle" pour le camping, note M. Féraud: "les gens prennent moins l'avion et ceux qui avaient l'habitude de partir vers des destinations exotiques se rabattent sur la France".
Les prix au sein d'une même catégorie de camping sont restés stables depuis dix ans, assure la profession. Pour planter sa tente, une famille de 4 personnes doit débourser de 100 à 300 euros par semaine en haute saison. Pour les mobile-homes (4 à 8 personnes), les tarifs varient de 500 à 1.000 euros.
Mais le succès n'est pas homogène selon les régions. Les réservations dans l'Ouest, qui pâtit de la moindre affluence des Britanniques confrontés à une dure crise économique et à la faiblesse de la livre, sont "en baisse de près de 6 à 8%" cet été, selon Protourisme. Le Sud-Est enregistre au contraire une hausse de 4 à 6% et le grand Sud-Ouest est stable à +3%.
Championne du camping en Europe, la France compte plus de 8.600 terrains classés, attirant chaque année 8 millions de clients, dont 6 millions de Français. Le secteur génère un chiffre d'affaires de plus de 1,6 milliard d'euros par an.
"Le camping est le secteur d'hébergement qui s'en sort le mieux dans le contexte actuel", note Philippe Maud'hui, directeur de l'ingénierie d'Atout France, l'agence de développement touristique de la France.
Il bénéficie en outre aujourd'hui d'une image qui s'est fortement améliorée: 69% des Français estiment désormais que les clichés associés au camping appartiennent au passé, selon une étude réalisée en mai par Strategy One/Opinion Way pour la FNHPA.
"Il y a dix, vingt ans, un Britannique était fier de faire du camping", synonyme de "vacances sportives", alors que "pour les Français, c'était ringard, ils avaient honte. Aujourd'hui, ces clichés, c'est fini", selon M. Féraud.
Tentes, camping-cars, mobil-homes ou chalets de luxe... le paysage de l'hôtellerie de plein air s'est enrichi au fil des années. Les terrains trois et quatre étoiles sont de plus en plus recherchés: leur nombre a augmenté de 15% en dix ans, au détriment des campings une et deux étoiles, en net recul.
Nouveauté, les campings en France pourront se doter à terme d'une cinquième étoile, dans le cadre de la prochaine refonte de l'actuel classement qui date de 1993, proposée par le gouvernement et soutenue par la profession.
Pour l'attribution de cette cinquième étoile, "la différence sera dans les services" (piscine, toboggan, jacuzzi, etc...)", explique M. Féraud, car l'hébergement est déjà "standardisé".