Finis les combinaisons, les masques et les traitements phytosanitaires: avec le retour au binage et l'introduction d'insectes pour une meilleure protection biologique, le changement est radical pour les jardiniers.
Ce jour-là, ceux ci s'affairent sur les rosiers, une des fiertés des jardins qui attirent chaque année 300.000 visiteurs. Il s'agit d'accrocher sur les plants quelque 200 toiles en jute contenant des larves de coccinelles, grosses consommatrices de pucerons.
Un peu plus loin, des larves de cochenilles ont déjà commencé à s'attaquer aux parasites qui attaquent les buis.
"Le biologique était utilisé pour protéger les tilleuls et depuis cet été, tout le jardin, huit hectares, est traité ainsi", se félicite Laurent Portuguez, jardinier en chef.
Ce titulaire d’un BTS agricole qui est spécialisé dans la "gestion et protection de la nature" a intégré Villandry comme simple jardinier avant d'en prendre les commandes il y a un un peu plus d'un an.
"La conduite biologique sur une telle surface est une première à ma connaissance en France", souligne ce jardinier de 36 ans. Son objectif est de présenter un beau jardin, en respectant la nature et en se conformant aux normes européennes sur certains produits phyto-sanitaires.
"Ce changement amène une profonde modification du travail. C'est même une remise en cause pour les neuf jardiniers. Ils doivent par exemple connaître le cycle de vie des ravageurs (limace, puceron, vers), connaître et reconnaître les auxiliaires (coccinelle, cochenille). Cela n'est pas enseigné dans les écoles de jardinage", explique Laurent Portuguez.
Pour lui, "le travail est plus contraignant, moins rassurant. Avec les produits toxiques tout est éradiqué. Là, il faut surveiller si les auxiliaires font bien leur travail, être réactif en fonction des attaques constatées. Mais c'est valorisant, plus intéressant. C'est une très bonne évolution pour l'homme et la nature".
Le changement s’amorce à tous les niveaux: les outils thermiques seront remplacés par des engins électriques, moins polluants, moins bruyants.
Le passage au biologique s'accompagne d'un "léger surplus financier", car certains produits comme les plaquettes de larves arrivent des Pays-Bas, par courrier.
"Mais l'enjeu n'est pas financier. Il est autre part. Aujourd'hui, il faut être raisonnable, on ne peut plus se permettre d'utiliser des produits chimiques, même si le travail est plus contraignant", commente Henri Carvallo, le propriétaire.
Villandry, situé à 15 km de Tours, doit sa renommée à l'ensemble exceptionnel de ses jardins en terrasse, plantés en 1906 par le Dr Joachin Carvallo, grand-père de l'actuel propriétaire.
Ce jour-là, ceux ci s'affairent sur les rosiers, une des fiertés des jardins qui attirent chaque année 300.000 visiteurs. Il s'agit d'accrocher sur les plants quelque 200 toiles en jute contenant des larves de coccinelles, grosses consommatrices de pucerons.
Un peu plus loin, des larves de cochenilles ont déjà commencé à s'attaquer aux parasites qui attaquent les buis.
"Le biologique était utilisé pour protéger les tilleuls et depuis cet été, tout le jardin, huit hectares, est traité ainsi", se félicite Laurent Portuguez, jardinier en chef.
Ce titulaire d’un BTS agricole qui est spécialisé dans la "gestion et protection de la nature" a intégré Villandry comme simple jardinier avant d'en prendre les commandes il y a un un peu plus d'un an.
"La conduite biologique sur une telle surface est une première à ma connaissance en France", souligne ce jardinier de 36 ans. Son objectif est de présenter un beau jardin, en respectant la nature et en se conformant aux normes européennes sur certains produits phyto-sanitaires.
"Ce changement amène une profonde modification du travail. C'est même une remise en cause pour les neuf jardiniers. Ils doivent par exemple connaître le cycle de vie des ravageurs (limace, puceron, vers), connaître et reconnaître les auxiliaires (coccinelle, cochenille). Cela n'est pas enseigné dans les écoles de jardinage", explique Laurent Portuguez.
Pour lui, "le travail est plus contraignant, moins rassurant. Avec les produits toxiques tout est éradiqué. Là, il faut surveiller si les auxiliaires font bien leur travail, être réactif en fonction des attaques constatées. Mais c'est valorisant, plus intéressant. C'est une très bonne évolution pour l'homme et la nature".
Le changement s’amorce à tous les niveaux: les outils thermiques seront remplacés par des engins électriques, moins polluants, moins bruyants.
Le passage au biologique s'accompagne d'un "léger surplus financier", car certains produits comme les plaquettes de larves arrivent des Pays-Bas, par courrier.
"Mais l'enjeu n'est pas financier. Il est autre part. Aujourd'hui, il faut être raisonnable, on ne peut plus se permettre d'utiliser des produits chimiques, même si le travail est plus contraignant", commente Henri Carvallo, le propriétaire.
Villandry, situé à 15 km de Tours, doit sa renommée à l'ensemble exceptionnel de ses jardins en terrasse, plantés en 1906 par le Dr Joachin Carvallo, grand-père de l'actuel propriétaire.