Les corps doivent être acheminés vers l'archipel de Fernando de Noronha, au large des côtes nord-est du Brésil. De là, ils seront transportés jusqu'à Recife, sur la côte, où les enquêteurs sont réunis.
Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a déclaré lundi dans une allocution radiodiffusée que les équipes poursuivraient leurs recherches dans l'espoir de retrouver les corps de la totalité des victimes. L'appareil avait 228 personnes à son bord, dont 72 Français.
L'armée de l'air brésilienne a diffusé sur son site internet une photo montrant des plongeurs en train de saisir un important débris flottant sur l'eau, peint de bandes bleu blanc rouge. Il semble s'agir du stabilisateur vertical de l'Airbus accidenté, selon une vidéo diffusée sur le site.
La découverte de ce fragment de la queue de l'appareil pourrait aider les enquêteurs à comprendre comment différentes parties de l'appareil se sont brisées, a déclaré Carlos Pereira, ancien président de la société nationale qui administre les aéroports du Brésil.
Il est cependant essentiel que les équipes de recherche brésiliennes et françaises réussissent à retrouver l'enregistreur de vol de l'avion, qui est peut-être tombé au fond de l'océan, à 3.000 mètres de profondeur.
"Je crois en les Français, ils ont une bonne technologie et une bonne expérience en la matière", a-t-il dit.
Un sous-marin nucléaire français, l'Emeraude, est attendu dans la zone jeudi pour aider aux recherches des boîtes noires.
ATTENTE D'UNE ÉVENTUELLE DIRECTIVE
Par ailleurs, plusieurs compagnies aériennes disposant d'Airbus A330-200, le type d'appareil impliqué dans l'accident du vol AF447, ont indiqué lundi qu'elles attendraient une directive du constructeur européen avant de procéder à toute modification d'équipement.
Le directeur général de Gulf Air, Bjorn Naf, a déclaré à Reuters qu'il souhaitait s'entretenir avec les représentants d'Airbus à l'occasion de l'assemblée générale de l'IATA, à Kuala Lumpur, pour faire le point sur les causes de la catastrophe.
"S'il y a une recommandation officielle, bien sûr, nous agirons, nous ne compromettrons pas la sécurité", a-t-il dit.
Airbus avait détecté des données erronées sur les capteurs de vitesse de ses A330 avant l'accident de la semaine dernière entre Rio de Janeiro et Paris et l'avionneur avait conseillé à ses clients d'en changer une pièce, ont révélé samedi des enquêteurs français.
"Si Airbus diffuse une directive, nous y répondrons", a dit Akbar al Baker, directeur général de Qatar Airways, dont la flotte compte 16 A330-200.
Plusieurs représentants de compagnies aériennes présents à Kuala Lumpur ont insisté sur le fait que l'Airbus A330-200 était un appareil sûr et fait valoir qu'ils n'avaient à ce stade aucune raison d'enquêter sur les capteurs de vitesse.
"Ce problème a été soulevé dans les médias, nous ne savons pas si c'est ça le problème" à l'origine de l'accident, a résumé Fernando Pinto de la TAP-Air Portugal.
Air France a fait savoir ce week-end qu'il accélérait le remplacement des capteurs de vitesse après avoir noté des problèmes de givre en mai 2008. Un communiqué diffusé par la compagnie samedi montre un désaccord entre la compagnie et Airbus avant l'accident sur la façon dont il convenait de traiter les soucis rencontrés avec les capteurs de vitesse.
Des enquêteurs ont émis l'hypothèse d'une défaillance des capteurs de vitesse due au givre.
Le directeur des ventes d'Airbus, John Leahy, a déclaré à des journalistes à Kuala Lumpur que l'A330-200 était un avion sûr et essentiel pour l'industrie de l'aviation.
Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a déclaré lundi dans une allocution radiodiffusée que les équipes poursuivraient leurs recherches dans l'espoir de retrouver les corps de la totalité des victimes. L'appareil avait 228 personnes à son bord, dont 72 Français.
L'armée de l'air brésilienne a diffusé sur son site internet une photo montrant des plongeurs en train de saisir un important débris flottant sur l'eau, peint de bandes bleu blanc rouge. Il semble s'agir du stabilisateur vertical de l'Airbus accidenté, selon une vidéo diffusée sur le site.
La découverte de ce fragment de la queue de l'appareil pourrait aider les enquêteurs à comprendre comment différentes parties de l'appareil se sont brisées, a déclaré Carlos Pereira, ancien président de la société nationale qui administre les aéroports du Brésil.
Il est cependant essentiel que les équipes de recherche brésiliennes et françaises réussissent à retrouver l'enregistreur de vol de l'avion, qui est peut-être tombé au fond de l'océan, à 3.000 mètres de profondeur.
"Je crois en les Français, ils ont une bonne technologie et une bonne expérience en la matière", a-t-il dit.
Un sous-marin nucléaire français, l'Emeraude, est attendu dans la zone jeudi pour aider aux recherches des boîtes noires.
ATTENTE D'UNE ÉVENTUELLE DIRECTIVE
Par ailleurs, plusieurs compagnies aériennes disposant d'Airbus A330-200, le type d'appareil impliqué dans l'accident du vol AF447, ont indiqué lundi qu'elles attendraient une directive du constructeur européen avant de procéder à toute modification d'équipement.
Le directeur général de Gulf Air, Bjorn Naf, a déclaré à Reuters qu'il souhaitait s'entretenir avec les représentants d'Airbus à l'occasion de l'assemblée générale de l'IATA, à Kuala Lumpur, pour faire le point sur les causes de la catastrophe.
"S'il y a une recommandation officielle, bien sûr, nous agirons, nous ne compromettrons pas la sécurité", a-t-il dit.
Airbus avait détecté des données erronées sur les capteurs de vitesse de ses A330 avant l'accident de la semaine dernière entre Rio de Janeiro et Paris et l'avionneur avait conseillé à ses clients d'en changer une pièce, ont révélé samedi des enquêteurs français.
"Si Airbus diffuse une directive, nous y répondrons", a dit Akbar al Baker, directeur général de Qatar Airways, dont la flotte compte 16 A330-200.
Plusieurs représentants de compagnies aériennes présents à Kuala Lumpur ont insisté sur le fait que l'Airbus A330-200 était un appareil sûr et fait valoir qu'ils n'avaient à ce stade aucune raison d'enquêter sur les capteurs de vitesse.
"Ce problème a été soulevé dans les médias, nous ne savons pas si c'est ça le problème" à l'origine de l'accident, a résumé Fernando Pinto de la TAP-Air Portugal.
Air France a fait savoir ce week-end qu'il accélérait le remplacement des capteurs de vitesse après avoir noté des problèmes de givre en mai 2008. Un communiqué diffusé par la compagnie samedi montre un désaccord entre la compagnie et Airbus avant l'accident sur la façon dont il convenait de traiter les soucis rencontrés avec les capteurs de vitesse.
Des enquêteurs ont émis l'hypothèse d'une défaillance des capteurs de vitesse due au givre.
Le directeur des ventes d'Airbus, John Leahy, a déclaré à des journalistes à Kuala Lumpur que l'A330-200 était un avion sûr et essentiel pour l'industrie de l'aviation.