Lors de la séance, les députés voteront dans la même résolution la suspension de l'immunité pour les contractuels et les compagnies privées de sécurité travaillant en Irak.
Selon le texte, obtenu de source parlementaire, "le Parlement autorise le gouvernement irakien à prendre toutes les mesures qui s'imposent afin de réaliser le retrait complet des forces britanniques, nord-irlandaises, australiennes, roumaines, salvadoriennes, estoniennes et celles de l'Otan au plus tard le 31 juillet 2009".
Le texte mandate également le gouvernement "pour organiser leur présence et leurs activités jusqu'à leur retrait complet du pays".
Son adoption est rendue nécessaire par le fait que le Parlement suspend ses travaux lundi jusqu'au 30 décembre, veille de l'expiration du mandat de l'ONU donnant un cadre légal à la présence des troupes étrangères en Irak.
Les Américains, qui constituent 95% de ces forces, ont déjà signé un accord bilatéral avec les Irakiens pour rester en Irak jusqu'à la fin 2011. Mais, il fallait un accord pour le reste de la coalition, largement dominé par les troupes britanniques (4.100 soldats).
Pour sa part, le général Raymond Odierno, commandant en chef des forces de la coalition en Irak, a annoncé lundi à l'AFP que des soldats américains seraient déployés dans le sud de l'Irak pour remplacer les troupes britanniques qui auront quitté le pays d'ici fin juillet 2009.
"Il est important que nous fournissions des forces pour aider à surveiller la situation dans le sud de l'Irak", a déclaré le général Odierno sans fournir de détails sur le nombre de soldats américains qui y seront déployés.
AFPDes soldats américains le 2 décembre 2008 à Bagdad
©AFP/Archives Ahmad al-Rubaye
"Les forces irakiennes de sécurité jouent le principal rôle dans cette zone", a souligné le général américain.
Le texte de la résolution soumise au vote des députés prévoit aussi d'annuler "l'ordre 17 de l'Autorité provisoire de la coalition (CPA)", une disposition accordant l'immunité aux sociétés prestataires et aux sociétés privées de sécurité en Irak.
Cet arrêté, qui date de juin 2004, évitait à leurs employés d'être traduits devant la justice irakienne en cas d'infraction.
Le gouvernement américain avait informé le 20 novembre les sociétés de sécurité opérant en Irak qu'elles perdraient leur immunité début 2009, conformément à l'accord sur le futur statut des forces américaines dans ce pays.
Les Irakiens avaient demandé la levée de l'immunité de ces sociétés après un grave incident en septembre 2007 mettant en cause des agents de Blackwater.
Le 16 septembre 2007, au moins 14 civils irakiens avaient trouvé la mort lors d'une fusillade survenue à un carrefour très fréquenté de Bagdad, au passage d'un convoi diplomatique américain escorté par des employés de Blackwater.
La justice américaine accuse cinq d'entre eux d'avoir tiré en rafale sur des civils irakiens désarmés. Un sixième homme a plaidé coupable de tentative d'homicide.
Les effectifs des compagnies privées en Irak sont supérieurs à ceux de l'armée américaine.
L'armée américaine compte 146.000 hommes et femmes déployés sur 400 bases, alors que 122 sociétés privées de sécurité --américaines et britanniques notamment-- disposent de 163.000 employés qui y assurent en particulier des tâches de protection rapprochée des personnalités américaines et irakiennes.
De son côté, le département d'Etat emploie 5.500 sous-traitants, tandis que l'Agence américaine pour le développement international (USAID) en emploie 4.800.
Selon le texte, obtenu de source parlementaire, "le Parlement autorise le gouvernement irakien à prendre toutes les mesures qui s'imposent afin de réaliser le retrait complet des forces britanniques, nord-irlandaises, australiennes, roumaines, salvadoriennes, estoniennes et celles de l'Otan au plus tard le 31 juillet 2009".
Le texte mandate également le gouvernement "pour organiser leur présence et leurs activités jusqu'à leur retrait complet du pays".
Son adoption est rendue nécessaire par le fait que le Parlement suspend ses travaux lundi jusqu'au 30 décembre, veille de l'expiration du mandat de l'ONU donnant un cadre légal à la présence des troupes étrangères en Irak.
Les Américains, qui constituent 95% de ces forces, ont déjà signé un accord bilatéral avec les Irakiens pour rester en Irak jusqu'à la fin 2011. Mais, il fallait un accord pour le reste de la coalition, largement dominé par les troupes britanniques (4.100 soldats).
Pour sa part, le général Raymond Odierno, commandant en chef des forces de la coalition en Irak, a annoncé lundi à l'AFP que des soldats américains seraient déployés dans le sud de l'Irak pour remplacer les troupes britanniques qui auront quitté le pays d'ici fin juillet 2009.
"Il est important que nous fournissions des forces pour aider à surveiller la situation dans le sud de l'Irak", a déclaré le général Odierno sans fournir de détails sur le nombre de soldats américains qui y seront déployés.
AFPDes soldats américains le 2 décembre 2008 à Bagdad
©AFP/Archives Ahmad al-Rubaye
"Les forces irakiennes de sécurité jouent le principal rôle dans cette zone", a souligné le général américain.
Le texte de la résolution soumise au vote des députés prévoit aussi d'annuler "l'ordre 17 de l'Autorité provisoire de la coalition (CPA)", une disposition accordant l'immunité aux sociétés prestataires et aux sociétés privées de sécurité en Irak.
Cet arrêté, qui date de juin 2004, évitait à leurs employés d'être traduits devant la justice irakienne en cas d'infraction.
Le gouvernement américain avait informé le 20 novembre les sociétés de sécurité opérant en Irak qu'elles perdraient leur immunité début 2009, conformément à l'accord sur le futur statut des forces américaines dans ce pays.
Les Irakiens avaient demandé la levée de l'immunité de ces sociétés après un grave incident en septembre 2007 mettant en cause des agents de Blackwater.
Le 16 septembre 2007, au moins 14 civils irakiens avaient trouvé la mort lors d'une fusillade survenue à un carrefour très fréquenté de Bagdad, au passage d'un convoi diplomatique américain escorté par des employés de Blackwater.
La justice américaine accuse cinq d'entre eux d'avoir tiré en rafale sur des civils irakiens désarmés. Un sixième homme a plaidé coupable de tentative d'homicide.
Les effectifs des compagnies privées en Irak sont supérieurs à ceux de l'armée américaine.
L'armée américaine compte 146.000 hommes et femmes déployés sur 400 bases, alors que 122 sociétés privées de sécurité --américaines et britanniques notamment-- disposent de 163.000 employés qui y assurent en particulier des tâches de protection rapprochée des personnalités américaines et irakiennes.
De son côté, le département d'Etat emploie 5.500 sous-traitants, tandis que l'Agence américaine pour le développement international (USAID) en emploie 4.800.