
Edgar Degas
"Degas est un dessinateur hors pair un peu comme Picasso plus tard", assure Annette Haudiquet, conservatrice du musée. Selon elle, "le dessin faisait partie intégrante de sa pratique d'élaboration de ces oeuvres historiques ambitieuses, longtemps retravaillées et parfois laissées inachevées".
L'exposition, qui rassemble une soixantaine d'oeuvres, permet de confronter ces études parfois nombreuses avec l'oeuvre "définitive". Une grande partie concerne des scènes antiques ou bibliques comme "La fille de Jephté", "Sémiramis construisant Babylone", "Alexandre et Bucéphale" ou encore "Petites filles spartiates provoquant les garçons".
L'exposition nous montre les progrès de l'artiste dont les maladresses sont patentes à ses débuts comme cet "Adolescent nu", dessiné peut-être à partir d'esquisses réalisées lors de voyages en Italie effectués alors qu'il avait un peu plus de vingt ans. "Les genoux sont cagneux, les fesses pointues...", remarque Annette Haudiquet.
Dans cet ensemble, transparait l'influence qu'ont pu avoir sur Degas Ingres et Delacroix, dont il s'est largement inspiré à ses débuts. "Il faut copier et recopier d'après les maîtres et ce n'est qu'après avoir donné toutes les preuves d'un bon copiste qu'il pourra raisonnablement vous être permis de faire un radis d'après nature", dira-t-il plus tard.
Ces dessins proviennent pour la plupart d'une donation faite en 2006 par les héritiers d'Olivier Senn, un négociant en coton havrais amateur d'art qui s'était constitué au début du XXème siècle une fabuleuse collection d'oeuvres impressionnistes, nabis et fauves.
Cette exposition s'inscrit dans le cadre du festival Normandie impressionniste qui propose de nombreuses expositions dans les principales villes des deux régions durant tout l'été.
(Degas inédit, les dessins de la collection Olivier Senn, musée André-Malraux du Havre, du 19 juin au 19 septembre).
L'exposition, qui rassemble une soixantaine d'oeuvres, permet de confronter ces études parfois nombreuses avec l'oeuvre "définitive". Une grande partie concerne des scènes antiques ou bibliques comme "La fille de Jephté", "Sémiramis construisant Babylone", "Alexandre et Bucéphale" ou encore "Petites filles spartiates provoquant les garçons".
L'exposition nous montre les progrès de l'artiste dont les maladresses sont patentes à ses débuts comme cet "Adolescent nu", dessiné peut-être à partir d'esquisses réalisées lors de voyages en Italie effectués alors qu'il avait un peu plus de vingt ans. "Les genoux sont cagneux, les fesses pointues...", remarque Annette Haudiquet.
Dans cet ensemble, transparait l'influence qu'ont pu avoir sur Degas Ingres et Delacroix, dont il s'est largement inspiré à ses débuts. "Il faut copier et recopier d'après les maîtres et ce n'est qu'après avoir donné toutes les preuves d'un bon copiste qu'il pourra raisonnablement vous être permis de faire un radis d'après nature", dira-t-il plus tard.
Ces dessins proviennent pour la plupart d'une donation faite en 2006 par les héritiers d'Olivier Senn, un négociant en coton havrais amateur d'art qui s'était constitué au début du XXème siècle une fabuleuse collection d'oeuvres impressionnistes, nabis et fauves.
Cette exposition s'inscrit dans le cadre du festival Normandie impressionniste qui propose de nombreuses expositions dans les principales villes des deux régions durant tout l'été.
(Degas inédit, les dessins de la collection Olivier Senn, musée André-Malraux du Havre, du 19 juin au 19 septembre).